La sécurité, la décentralisation, la construction des routes et autres infrastructures de la CAN font partie des grandes lignes du budget d’investissement public 2019.
Le Ministre des Finances a présidé jeudi dans le chef-lieu de la région de l’Est, la cérémonie de lancement du budget de l’État pour l’exercice 2019.
D’un montant global de 4850,5 milliards de FCFA, le budget 2019 a été élaboré sur la base des perspectives macroéconomiques favorables, une croissance qui devrait rebondir à 4,4%. Cette reprise serait soutenue par le fonctionnement en plein régime de la nouvelle plateforme offshore de gaz naturel. Ainsi que l’amélioration de l’offre en énergie.
Globalement, le budget de l’Etat pour l’exercice 2019 devra relever le niveau de vie des Camerounais. La croissance devrait être tirée par l’amélioration de l’offre d’énergie électrique, les BTP grâce à la poursuite des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures routières et la poursuite des travaux liés aux préparatifs de la CAN ainsi que la hausse des activités du port de Kribi.
Quant au budget d’investissement public, il s’élève à 1 327,6 milliards de FCFA. Elaboré dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau régime financier de l’Etat qui consacre la ligne des engagements prioritaires à réaliser au cours de cet exercice, ce budget est en hausse de 35,6 milliards de FCFA par rapport à celui de l’année dernière qui s’élevait à 1292 milliards de FCFA, apprend-on.
D’après le gouvernement, cette ligne directrice des investissements publics va être consacrée à l’achèvement et à la mise en service des grands projets de première génération et des autres projets en cours.
Le lancement technique du budget de l’Etat les 10 et 11 janvier, permet de ressortir les principaux projets des différentes régions. Au centre des préoccupations, le parachèvement des infrastructures prévues pour la CAN, la mise en œuvre du plan d’urgence pour l’accélération de la croissance et le plan triennal spécial jeunes. Mais aussi la lutte contre l’insécurité et le renforcement du processus de la décentralisation.
Priorités de chaque région
Pour la région de l’Adamaoua, l’accent sera mis sur: la réhabilitation des routes, la construction de forages, les aménagements hydro-électriques. La région du Nord privilégie: la construction des routes, la poursuite de l’électrification rurale. Quant à la région de l’Extrême-Nord, il est prévu: la construction des infrastructures sociales de base. Par exemple, les hôpitaux et les forages.
Parmi les priorités de la région de l’Ouest: les chantiers de la CAN et la décentralisation. Dans la région du Centre, le Bip concerne plus: la poursuite des chantiers des infrastructures sportives et sociales, la décentralisation et la réhabilitation des routes. Comme ailleurs, la région de l’Est mise aussi sur: la réhabilitation des routes communales, l’équipement de nombreuses écoles primaires.
La région du Littoral entend parachever: les stades prévus pour la CAN, faciliter la mobilité urbaine. Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest touchées par les tensions ont besoin: des infrastructures sociales de base. En priorité, les maisons, les centres de santé et les écoles. L’ouest met l’accent sur: la construction de routes, l’électrification rurale. Enfin, le Sud du pays met en tête: la réhabilitation, et le bitumage des routes.
Otric N.