En effet, le 4 février dernier, deux conventions ont été signées par le Ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou, et le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux.
D'un montant de 102,6 milliards de FCFA, ce financement issu du troisième Contrat de désendettement et de développement (C2D), sera affecté à la réalisation des projets à « Yaoundé cœur de ville » (43,6 milliards) et « Capitales régionales II » (59 milliards) pour les villes de Maroua et Bamenda. Le projet « Yaoundé cœur de ville » vise substantiellement l'amélioration de la mobilité dans les zones prioritaires de la cité capitale. S'agissant d'abord de ce projet, il comprend l’aménagement du carrefour Elig-Edzoa et de ses abords ; de la place Elig-Effa et de ses abords y compris la réhabilitation de la gare routière ; la transformation du carrefour Mvan et de ses abords en pôle d’échange multimodal. Aux rangs des réalisations prévues, il y a également, l’amélioration des accès aux monts Messa et leur aménagement en espace de loisir ; la reconfiguration légère de plusieurs carrefours ; l’aménagement de cheminements piétons en centre-ville ; des actions de communication et de sensibilisation et le renforcement des capacités de la Communauté urbaine de Yaoundé dans l’opérationnalisation et la mise en œuvre du Plan de mobilité urbaine soutenable (PMUS).
Pour sa part, le projet « Capitales régionales » est un programme d’investissements prioritaires pour rattraper le déficit des villes de Maroua et Bamenda en matière d’infrastructures de voirie, d’équipements marchands (marchés, abattoirs, gares routières), de services urbains de proximité (eau potable, éclairage public, assainissement) et d’espaces publics (parcs). Le renforcement des capacités des maîtrises d’ouvrage pour accompagner les communautés urbaines dans la mise en œuvre des programmes d’investissements prioritaires et par conséquent la gestion municipale des services, apprend-on de sources crédibles.
Innocent D H