Issu d’un financement de la Banque mondiale (BM), cet appui permettra au Gouvernement camerounais d’assurer l’accompagnement des riziculteurs de l’Extrême-Nord placés sous l’encadrement de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry).
Ce financement sera englouti dans la construction des magasins de stockage des intrants, mais aussi utilisé pour la construction de bureaux pour les organisations mises en place pour la gestion de l’eau, a relayé le trihebdomadaire régional, L’œil du Sahel.
Les 13 et 14 mars 2020 les chantiers de ces infrastructures en construction ont été d’ailleurs visitées par le Fissou Kouma, le directeur général de la Semry. Celui-ci est considéré comme la cheville ouvrière de ces projets avec sa qualité de coordonnateur du Programme de lutte contre les inondations (Pulci).
Les travaux en cours de réalisation seront livrés sur les différents chantiers dans trois mois, c’est-à-dire en mois de mai 2020, font savoir les conducteurs du projet et les entreprises mobilisées.
A travers ces appuis aux riziculteurs, le Cameroun compte augmenter sa capacité annuelle de production du riz sur le plan quantitatif et qualitatif bien qu’elle connaisse une croissance ces dernières années. Selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) la production du riz irrigué dans le pays s’est chiffrée à 364.456 tonnes en 2018, soit un taux de réalisation de 208% par rapport à la cible de 175.000 tonnes et une hausse 10,74% par rapport à l’année 2017.
Innocent D H