Ces armes de guerre étaient détenues par des preneurs d’otage. Lesdits preneurs d’otage ont refait surface depuis le début de ce mois de décembre 2019, dans la région de l’Adamaoua.
L’opération conjointement menée par les éléments du 4e Bataillon d’intervention Rapide (Bir) de Garoua, et du 5e Bataillon de Ngaoundéré, au Parc national de la Bénoué a été fructueuse. Ladite opération qui a duré 5 jours, a permis de faire la découverte d’une cache d’armes. Le bilan de ladite opération fait état de plus de 13 armes de guerre et plus de 700 minutions récupérées dans la nuit du 4 au 5 décembre 2019. Pour aller dans les détails, les prises des Forces de défense étaient composées de 09 Kalachnikovs AK47, 26 boites chargeurs, 05 chasubles porte-chargeurs, des effets vestimentaires, des denrées alimentaires, des téléphones portables, des plaques solaires, des cadenas et des chaînes. Il y a aussi eu quatre malfrats abattus.
Il y a lieu de préciser que les armes de guerre, les munitions et autres choses suscitées appartenaient aux preneurs d’otage. Ces derniers depuis le début du mois en cours sont revenus semer la terreur. « Le boss a eu des renseignements sur une présence suspecte des hommes dans le Parc national de la Bénoué. Il nous a réuni et a également informé son collègue de Garoua, qui a aussi réuni ses éléments. Nous nous sommes tous retrouvés sur les lieux. Ces malfrats ont senti notre présence et ont ouvert le feu sûr nous en premier. Dieu merci, nous n’avons enregistré aucune perte en vie humaine de notre côté », raconte dans le journal L’œil du Sahel, un élément du 5e Bir qui a pris part à l’opération.
Avant l’assaut susmentionné et plus précisément dans la nuit du 1er au 2 décembre 2019, les éléments du 5e Bir ont fait un premier. C’était dans la localité de Djaouro-Fio, dans l’arrondissement de Méiganga, département du Mbéré dans l’Adamaoua. Les Forces de défense ont mis la main sur 04 Kalachnikovs AK47, plus de 200 munitions de guerre, 08 boites chargeurs. Il y avait également des chaînes et cadenas nécessaires pour retenir en captivité les otages.
Liliane N.