De source proche du dossier, les sécessionnistes l'on fait en réaction à l'assassinat d'un de leur chef.
A Kumba, dans le Sud-ouest Cameroun, département de la Meme, c'est la grande mobilisation générale. Les autorités locales viennent de lancer la recherche du corps sans vie de cette femme. Elles prévoient d'exhumer son corps pour une cérémonie funéraire digne de ce nom. Pour le moment, la victime une femme n'est pas encore identifiée, les habitants informent qu'elle est enterrée vivante dans le quartier Kosala à Kumba.
L'acte horrible intervient à un moment où, le préfet de la Méme annonce la mort d'un combattant séparatiste. De source sur place, ce séparatiste est tué par les forces gouvernementales camerounaises dans un échange d'armes à feu à Kumba. Un décès confirmé par un activiste séparatiste qui vit du côté des États-Unis. C'est sur son compte Facebook qu'il annonce que le Général Fada Fada Fada est neutralisé par l'armée camerounaise.
Dans les régions anglophones, ce n'est pas la première fois que les femmes subissent un sort pareil. Toute chose que condamnent les militants de la société civile et certains groupes de défense des droits des femmes. Sur les réseaux sociaux, ceux-ci s'enflamment. Ils regrettent les attaques contre les femmes face à la violence sociopolitique en cours dans le Nord-ouest et le Sud-ouest.
Il y a de cela quelques semaines, un incident similaire s'est produit à Batibo. Ici, on accuse les séparatistes armés d'avoir enterré vivante une autre femme qu'ils qualifient d'espionnage. Un fait que rejette les séparatistes. Pour eux, c'est une machination du gouvernement de Paul Biya pour faire dérailler la Communauté internationale.
Il faut noter que plusieurs organisations internationales et de nombreux pays demandent aux séparatistes et aux autorités camerounaises de s'abstenir de commettre les crimes liés à l'humanité. Une interpellation qui ne semble pas faire écho, car sur le terrain, les crimes continuent.