En condamnant le meurtre des 5 gendarmes de Njitapon, le Pr Shanda Tonme demande à chaque camerounais de faire preuve de patriotisme et de responsabilité.
Pour le Pr Shanda Tonme président du parti politique MPDR, aucune explication ne peut justifier le meurtre des 5 gendarmes qui s’est produit dans la nuit du mardi 07 Juin 2022, au cours de l’attaque du poste avancé de l’armée dans la localité de Njiptapon, tenu par des éléments du Groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale (GIPGN).
«Le MPDR…condamne avec énergie et sans réserve aucune, le recours à la violence, aux assassinats lâches de soldats engagés pour la patrie et la protection des biens et des personnes. Rien ni aucune explication, ne saurait être avancée pour soutenir des comparaisons entre le meurtre par traîtrise de soldats, avec des bavures quelconques, non préméditées et non intentionnelles, ce que tendent à promouvoir quelques esprits tordus parmi les leaders d’opinion et dans les médias, bien connus pour ce genre de malice, de sournoiseries et de trahison de la patrie. La pire des hontes consiste à ne pas avoir publiquement le courage de ses opinions», peut-on lire dans sa publication.
Le Pr Shanda Tonme pense que la situation actuelle caractérisée par la violence doit amener chaque camerounais à réfléchir profondément et honnêtement. Le but de cette réflexion étant «d’encourager des compatriotes qui ont perdu le sens des valeurs de dialogue». Pour l’homme politique il n’y aura jamais dans le pays, «plus de terroristes et de bandits haineux et violents, que de patriotes lucides et déterminés à défendre la République et l’ordre constitutionnel, quel qu’il soit».
Et aux hommes politiques comme lui qui pensent se servir des crises pour atteindre leur but, le Pr Shanda Tonme demande à ces derniers d’attendre les prochaines échéances électorales.
«Le MPDR martèle, que tous et chacun, nous devons faire preuve de patriotisme et de responsabilité, et attendre patiemment les élections à dates convenues constitutionnellement. Ceux qui croient fêter l’assassinat des soldats, se tirent une balle dans le pied et se trompent à la fois de pays, d’époque et de chemin. La République est debout, reste et demeurera debout», peut-on lire dans sa publication.
Liliane N.