Le Président de l’UFP (l’Union pour la Fraternité et la Prospérité), le Dr Olivier Bilé pose le diagnostic d’un état exsangue. Appauvrit et mis à genoux par le leadership grabataire qui le dirige. Les maux qui minent le Cameroun est la conséquence directe de cette mauvaise gestion de l’Etat.
Au rang des grands maux dont souffre notre pays, le président de l’UFP a identifié les « suprématismes, impérialismes, protectionnismes, inégalitarismes, populismes, terrorismes, tribalismes entre autres ». Avec de telles pathologies, il est évident que la stabilité du pays est éminemment fragile. Tout peut s’écrouler tel un château de cartes à tout moment. D’ailleurs, « La crise persistante dans le Nord-Ouest et le sud-ouest, ainsi que les différents problèmes sociopolitiques et socio économiques auxquels nous sommes confrontés, procèdent de ces mêmes phénomènes. Impossible de les adresser convenablement sans cet aggiornamento. » Pour éviter que la situation ne s’empire, il faut maîtriser les causes du mal et traiter ce mal à la racine. Dans ce sens le Docteur Phd, Olivier Bilé fait des propositions. Le médecin social qu’il est sait très bien d’où proviennent les causes de tels maux. Les agents pathogènes sont tous trouvés.
L’intégralité du message d’Olivier Bilé :
Mes chers concitoyens,
Nous voici donc rendus à 2020. Une telle année semblait encore si éloignée lorsque, en 2000-2001, nous prenions le virage de la sortie du XXe pour entrer dans le XXIeme siècle. C'est bien la preuve que nous sommes plus que jamais dans les temps vertigineux de la vitesse et de l'instantanéité.
Dans ce contexte où les progrès technologiques et sociaux défient l'imagination humaine, le monde reste travaillé par des réalités et des phénomènes bien éloignés des évolutions positives de l'humanité. Suprématismes, impérialismes, protectionnismes, inégalitarismes, racismes, populismes, terrorismes, tribalismes entre autres, continuent de susciter la production d'un monde tourmenté, où les velléités de puissance et de domination des uns par les autres continuent de contrarier la paix et la stabilité mondiales. Pour toutes sortes de raisons, chacun peut constater que notre pays, le Cameroun est au cœur de ces tumultes. Son apparente stabilité d'hier ne peut plus être motif de fierté et d'autosatisfaction.
À l'instar de la plupart des États africains, notre pays manifeste, pour les analystes les plus rigoureux, le besoin d'un robuste et profond aggiornamento culturel, politique, économique, monétaire et social. La crise persistante dans le Nord-Ouest et le sud-ouest, ainsi que les différents problèmes sociopolitiques et socio économiques auxquels nous sommes confrontés, procèdent de ces mêmes phénomènes. Impossible de les adresser convenablement sans cet aggiornamento.
Mais un tel projet ne peut s'inscrire que dans le cadre d'une Vision globale et originale. Un véritable projet de civilisation émancipateur et susceptible de projeter ce pays gâchette, l'ensemble du continent avec, vers les horizons d'une saine prospérité. Il ne s'agit point, de se contenter de ces modestes projets politiques superficiellement réformistes promus çà et là, ni encore de ces petites approches démocratiques occasionnant l'avènement d'alternances stériles au service d'un éternel recommencement, comme on peut le voir souvent encore sur notre continent.
Cette perspective ne peut pas être portée par les leaderships grabataires, ayant largement atteint la caducité. Elle requiert la participation du leadership jeune, dynamique et compétent, adossé sur le peuple, en tant que levier du développement par le bas. Les transformations sociopolitiques n'ont jamais été le fruit seulement d'hommes nouveaux, fussent-ils jeunes et expérimentés. Elles ont de tout temps été le produit d'un logiciel, d'un esprit, d'une Vision nouvelle associée à des femmes et des hommes déterminés. Ce dualisme actanciel n'a jamais été démenti. Les Lincoln, Roosevelt, Ghandi, Xiao Ping, Mandela et bien d'autres, l'ont clairement démontré.
Mais la seule volonté des visionnaires ne peut suffire. Elle a besoin de s'alimenter de l'adhésion populaire. Toutes origines et sensibilités confondues. Raison pour laquelle cette Vision de progrès doit surplomber et se situer au-dessus de toute considération ethnique, religieuse, régionale ou même raciale. Une vision de convergence sociale, agrégative et fédératrice. Voilà la pierre philosophale, le précieux sésame que le peuple devrait détecter et identifier. En même temps, il lui faudra, en alliant Prière et Action, compter aussi sur les grâces et les faveurs du Maître des temps et des circonstances, le Dieu Créateur.
Car qui bâtit sans Lui, bâtit en vain. Mettons-nous donc au vrai travail !
Bonne Année à tous !
Et que Dieu bénisse le Cameroun !
Par Stéphane NZESSEU