Il est disponible depuis quelques heures. Le clip du titre « Minga wama », une belle découverte de la femme camerounaise.
Le virtuose de la guitare nous offre un nouveau régal musical. Il pince à nouveau les cordes de sa guitare pour célébrer la femme noire, mais davantage à l’amour de sa vie. Un cantique à l douceur et à la candeur de ces belles dames qui savent nous donner un nouveau souffle par l’éclat de leur beauté et de leur sourire. « Minga wama » qui veut dire mon épouse, fait partie de ces chansons que les amoureux et tous ceux qui s’aiment pourront exploiter pour rafraîchir leurs moments de tendresse. Une chanson qui rappellera aux mariés les beaux jours qui ont donné naissance à l’idylle qu’ils vivent. C’est également un encouragement au mariage.
Germain Essomba fait dans un mélange de sonorités du patrimoine national Camerounais, pour lui le 237 est une Mosaïque de rythme et sonorités et chacun peut s'y retrouver, l'album est sorti depuis quelque mois, et nous avons observé un Grand déploiement médiatique et communicationnel de cet immense artiste Musicien à la suite de la sortie de son nouvel album intitulé « L'Exploitation » dans les réseaux sociaux, plusieurs articles dans la presse écrite, les radios, télévisions, et particulièrement dans l'émission à succès de la Crtv « Cameroun feeling ». Le Clip de la chanson « Né pour aimer » passe presqu'en boucle à la Crtv, video qui prône l'amour dans plusieurs langues usuelles au Cameroun. Le clip « Mingã wāma » est très riche dans l’agencement des images. De belles couleurs. Tout a été fait pour que regarder cette vidéo ne soit pas agressif pour les yeux. Les séquences de chaque pièce montée sont en soi une expression de tendresse et d’amour. Du pur régal. Une belle balade visuelle. Un travail accompli sous la supervision du réalisateur Théophile TakwaSuh.
Devant une telle prouesse, nous vous invitons à déguster cette belle prestation sans modération.
Seulement, on ajoutera qu’il aurait été plus évocateur si le réalisateur de ce vidéogramme ne choisissait pas de mettre en vedette une femme au teint visiblement décapé. Le fait de présenter régulièrement des femmes qui ont une peau décapée alors que l’on parle de femmes africaine et que l’on s’adresse au monde en prenant soin de présenter la culture locale, il y a comme déphasage dans le discours visuel. Manifestement Germain Essomba veut magnifier la culture camerounaise si l’on s’en tient au choix de la langue qui domine son chant. Il aurait été bien d’aller jusqu’au bout de cette logique.
Stéphane NZESSEU