Ils étaient main dans la main ces dernières années. Tous les deux passionnés de la lutte pour le développement de notre société, ils se sont unis autour du projet « Croire au Cameroun » (CRAC). Un mouvement politique dont l’objectif était de rendre sa gloire au Cameroun en 05 ans par le développement agricole. Ernest YENE est en larmes.
Inconsolable… Ernest ENE, le Secrétaire Général du CRAC est en larmes. Il regrette le départ du président du mouvement, avec qui ils avaient encore de nombreux projets à mettre en œuvre pour le Cameroun. Sur son compte Facebook, il a exprimé ses regrets … « Je suis dévasté par la douleur ... Et je ne trouverais pas tous les mots pour exprimer la profondeur de cette douleur et de l’hommage que tu mérites...
« Celui qui n'a jamais prétendu avoir SEUL la méthode et la solution pour un autre Cameroun est mort »
Celui qui était un ami, un camarade, un père dans l'engagement citoyen est mort hier à Amiens en France après une longue maladie. Celui qui était l’apôtre d'un Cameroun debout en 5 ans par l'AGRICULTURE est mort. Celui qui faisait la politique autrement est mort. Celui qui avait l'art du consensus, du compromis et une haine de la compromission et du leadership messianique est mort. Celui grâce à qui les Camerounais ont du poulet Camerounais à leur table est mort. Celui qui était un grand avec un grand G et vrai avec un grand V est mort. Celui qui a vécu, a fait, a lutté au propre comme au figuré est mort. Celui qui n'a jamais prétendu avoir SEUL la méthode et la solution pour un autre Cameroun est mort. Celui qui m'avait nous avons la solution, travaillons pour une méthode pour avoir un autre Cameroun est mort…
Il est mort, mais sa vision est là intacte, pour nous sans lui, sans lui qui a voulu d'un Cameroun debout telle une puissance agro-écologique
À toi la gloire ! A nous les pleurs ... »
De toute évidence, c’est une perte considérable pour le Cameroun. Le promoteur de La Voix du Paysan, celui qui s’est lancé dans l’activisme et a réussi à faire plier le gouvernement sur les importations inutiles des poulets congelés alors qu’il existait une filière locale qu’il suffisait de développer. Celui qui a rappelé aux camerounais qu’il y avait d’énormes quantité de riz à Yagoua. Du riz produit par le Cameroun mais qui pourrissait dans les caves alors qu’au même moment, on importe des tonnes et des tonnes de riz pour nourrir les populations camerounaises. Des luttes qui devraient continuer.
Nécrologie : Bernard Njonga n’est plus
Stéphane NZESSEU