Dans une publication sur son compte Facebook ce lundi matin, l’ancienne Directrice de Campagne de Serge Espoir Matomba l’accuse de l’intimider pour qu’elle ne lui réclame plus une importante somme d’argent que l’homme politique lui doit.
Clarence Yongo, en plus d’être journaliste et promotrice de la web Tv Griote TV, est également experte en communication politique. C’est à ce titre qu’elle fût recrutée en 2018 par le PURS pour diriger la campagne présidentielle du candidat malheureux, Serge Espoir Matomba. Visiblement, au cours de cette période, elle a concédé un prêt à son candidat. Et depuis le 07 juillet 2018, elle continue d’attendre d’être remboursée. Malgré les échéances plusieurs fois dépassées.
Au cours de l’une de ses sorties, Clarence Yongo fait savoir que « le 14 février 2020, cette femme qui attend patiemment son argent depuis le 07 juillet 2018 décide après plusieurs relances et promesses d’aller à la rencontre de son débiteur à Bonaberi. Elle avait été informée d’une réunion du parti. Elle devait en profiter puisque le débiteur en question ne prenait plus ses coups de fil. Lorsqu’elle y arrive, l’homme simule tout d’abord ne pas reconnaître la dette avant de prendre engagement devant témoins de rembourser au bout de 15 jours… Vous est-il déjà arrivé que votre débiteur vous fasse passer pour une escroc ? Cela m’est arrivé. Faites attention aux gens à qui vous prêtez de l’argent. »
L’affaire prend maintenant toute une autre tournure. D’après Clarence YONGO, Serge Espoir MATOMBA aurait envoyé dans ses bureaux des agents de la police en civil pour l’intimider. « Le 21 février 2020, sont arrivés à mon bureau trois individus (2 hommes et 1 femme). Pendant que l'un des hommes se dirige vers la porte centrale, entre sans frapper et demande à me rencontrer, les autres sont à l'extérieur et font le guet. Étant en clientèle, l'homme aux lunettes noires veut absolument savoir où me trouver. Il pose des questions de façon menaçante.
L'un de mes collaborateurs m'appelle et lui passe le téléphone. L'homme dit être à mes trousses pour affaire urgente me concernant. Je lui réponds que je suis en clientèle et qu'on peut prendre un rendez-vous. Mais évidemment mon interlocuteur décline cette proposition. Trois jours plus tard, mon collaborateur arrive à la PJ pour un reportage et rencontre sur son passage le même monsieur aux lunettes noires qui feint ne pas le reconnaître. En réalité, le pseudo leader de Bonaberi envoyait des éléments pour exercer un trafic d'influence afin que je ne revendique plus mon argent. Il fallait alimenter la frayeur pour que je me taise. Je devais garder le mutisme sur sa filouterie.
Pourtant quelques jours plus tôt, le politiRien prenait engagement devant témoin de rembourser ce qu'il me doit. Mais que vaut la parole d'un débiteur indélicat et multirécidiviste? L'engagement pris par un "milliardaire" impécunieux n'a de valeur que le fond de sa poche trouée. »
Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU