Dans un Communiqué publié ce Mardi, Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique déclare que “ Cette information est issue d’une synthèse approximative d’un document de type pre - print. C'est-à-dire une présentation de données scientifiques non validées…
“ Il s’agit d’une présentation de huit cas de Covid-19 (3 adultes et 5 enfants) porteurs de virus dont la séquence et les éléments cliniques et biologiques présentés n’en font d’ailleurs pas à ce stade un variant.
Bien plus, un seul des huit cas est présenté comme ayant effectué un voyage au Cameroun sans que la chronologie des évènements permettent d’établir une relation entre ledit voyage et l’infection alléguée.
Bien plus, il n’est présenté ni séquence chronologique des infections des huit patients, ni élément d’analyse des contacts permettant de considérer la personne ayant voyagé au Cameroun comme cas index frisant de ce fait, une simple stigmatisation de notre pays.
A ce stade, ni les instances scientifiques et sanitaires internationales, ni le Conseil Scientifique Camerounais n’ont apporté une quelconque validation et ne confirment la transparence de la démarche des équipes auteures de la communication en question…”.
Le ministre de la Santé Publique précise en outre que:
“ Le Cameroun s’est doté de 24 laboratoires PCR et 4 plateformes de séquençage lui permettant de diagnostiquer les cas d’infection à Covid - 19 et de participer dignement avec la transparence et la promptitude requises en cas de menace de santé publique globale”.
Un sentiment de regret
Car le patron de la Santé Publique affirme qu’il “ n’a reçu des équipes de recherche auteures de la communication en question, aucune information ou sollicitation de suivi de contacts du patient présenté comme cas index, suggérant la primauté du buzz sur un éventuel intérêt de santé publique globale par les auteurs…”.
Nicole Ricci Minyem