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Necrologie : Ben Ali, ex-président de la Tunisie est mort

jeudi, 19 septembre 2019 16:49 Stéphane NZESSEU

Le « raïs » vient de s’éteindre. Ben Ali est décédé ce jeudi 19 Septembre 2019 en Arabie Saoudite. Il était âgé de 83 ans. Après la révolution populaire de 2011, il avait trouvé refuge dans ce pays ami.

 

Zine El-Abidine Ben Ali n’est plus. Il avait quitté la scène politique à l’issue du « printemps arabe » de 2011. Après plus de deux décennies d’un pouvoir répressif, Ben Ali avait été renversé début 2011 par un mouvement du peuple tunisien, point de départ d’une vague de révoltes dans la région connue sous le nom de « printemps arabe ».

Ben Ali, c’est en tout vingt-trois ans au pouvoir. Pouvoir qu’il aura perdu en l’espace d’un mois. De Zine El-Abidine Ben Ali, les Tunisiens garderont sans doute le souvenir de sa dernière apparition télévisée, le 13 janvier 2011 : l’homme qui les a fait trembler pendant presque un quart de siècle semble défait, presque apeuré. « Je n’étais pas au courant (…) on m’a trompé (…) je vous ai compris », disait – il à cet époque. Ce sera la dernière fois que les tunisiens verront leur chef de l’Etat dans ses fonctions de Président de la République. Mais il était déjà trop tard. Ce troisième discours en une semaine sonne comme un aveu de faiblesse. La rue ne veut plus d’un homme dont elle sait qu’il ne tient jamais ses promesses. Elle continue d’exiger sa démission. Vingt-quatre heures plus tard, Ben Ali quitte le pays pour Riyad, en Arabie saoudite, dans des conditions piteuses, en compagnie de tous ses proches, dans une quasi-débandade.

Ce départ a l’allure d’une fuite et achève de ruiner son image. Le « raïs » apparaît soudain comme un tigre de papier. Il n’inspire plus que des sarcasmes, mais cette fois-ci les Tunisiens peuvent clamer haut et fort ce qu’ils disent tout bas depuis des années : ils haïssent cet homme dont l’Europe, France en tête, s’obstine à chanter les mérites, pour trois raisons au moins : sa lutte contre l’islamisme, le statut de la femme tunisienne – inégalé dans le monde arabe depuis Bourguiba – et enfin la prospérité économique de la Tunisie, petit pays dénué de ressources en hydrocarbures, à l’inverse de ses puissants voisins.

Ben Ali n’a pas accédé à la fonction présidentielle tunisienne suite à une élection. Il a en son temps destitué l’ancien président Habib Bourguiba pour des raisons « médicales ». Et il va lui succéder en tant que deuxième personnalité du pays selon l’ordre protocolaire. En destituant en douceur le père de la nation, devenu sénile, celui qui est alors premier ministre libère les Tunisiens de trente ans de bourguibisme et d’une fin de règne chaotique. « L’époque que nous vivons ne peut plus souffrir ni présidence à vie ni succession automatique à la tête de l’Etat qui excluraient le peuple », annonce le nouvel homme fort du pays, dans sa première allocution à la radio nationale, ce qui provoque un enthousiasme presque incrédule. Un enthousiasme qui ne sera pas de longue durée. Les tunisiens seront très vite désillusionnés par la mal gouvernance mis en perpétrée par Ben Ali.

Au finish, il aura quitté le pouvoir comme il y est venu.

 

Stéphane NZESSEU

 

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