L'on sait pertinemment que jusqu'ici, se sont les États-Unis et la Grande-Bretagne qui avaient formulé des allégations vis-à-vis de l'Iran. Depuis quelques heures, l'Arabie saoudite a aussi pris position, elle accuse son grand rival régional d'avoir attaqué deux pétroliers jeudi dans le détroit d'ormuz.
Après les attaques contre deux pétroliers en mer d'Oman, la tension est montante. A la suite des des États-Unis et de la Grande-Bretagne, l'Arabie saoudite attribue des frappes non revendiquées à l'Iran présenté comme son grand rival au niveau régional. En effet, un navire japonais qui transportait du méthanol, et un pétrolier chypriote qui assurait le transport du naphta, ont été endommagés dans des attaques, dans le même temps le premier ministre japonais Shinzo Abe effectuait une visite à Téhéran dans l'optique d'apaiser les tensions existantes entre l'Iran et les États-Unis.
Selon les déclarations du Prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed Ben Salmane dans une interview accordée au quotidien Asharq Al-Awsat:"le régime iranien n'a pas respecté la présence du premier ministre japonais à Téhéran et a répondu à ses efforts en attaquant deux pétroliers dont l'un était japonais".
A son niveau Téhéran rejette les faits qui lui sont allégués sur les attaques survenus près du détroit d'Ormuz, zone par laquelle transite le pétrole transporté par voie de mer dans le monde. Une situation qui a poussé le chef de l'ONU, Antonio Guterres, à appeler à une enquête"indépendante" afin de faire toute la lumière sur les responsables de ces attaques.
Innocent D H