Quelques jours après la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon et de toutes les actions qui sont entreprises par les puissances étrangères, pourvoyeuses de fonds afin de mettre la pression sur le Cameroun afin que « cette chose » soit reconnue au 237, à quoi d’autre peut – on s’attendre ?
Une réflexion d’Innocent Ebode
« La République des "pédés"
Au Gabon, l’Assemblée nationale et le Sénat ont récemment voté la dépénalisation de l’homosexualité. En pleine pandémie « corona virale », il y a lieu de questionner cet empressement de la Chambre basse et de la Chambre haute à donner leur blanc-seing à une pratique contre-nature.
Le panier de la ménagère est désespérément vide. Les gens meurent de coronavirus. La pauvreté et la misère étreignent le peuple. Tout ce que des élus d’une nation trouvent à faire, c’est d’encourager les hommes à faire frotti-frotta avec d’autres hommes, et les femmes à faire de même avec d’autres femmes.
Il semble donc qu’aujourd’hui, il est « in » d’être homosexuel ou de défendre les homosexuels. Sur cette question, j’assume mon conservatisme et mon passéisme. Je revendique mon appartenance au camp de l’homophobie.
Car ma culture de Bantou, adossée à la morale chrétienne et musulmane m’éloigne de cette déviance qui va malheureusement chaque jour crescendo dans l’espace socio-anthropologique africain.
Il ne s’agit point de juger ou de condamner ceux et celles qui ont choisi de vivre une certaine intimité avec leurs semblables du même sexe. Loin de moi d’adopter une posture extrême comme cet ami journaliste camerounais qui n’hésite pas à déshumaniser ceux qu’on appelle les « homos » ou les « lesbiennes ».
Mais comment ne pas poser cette question qui est d’une implacable évidence : un homme qui va avec un autre homme ou une femme qui va avec une autre femme, n’est-ce pas s’écarter de la norme naturelle et originelle qui exige que l’acte sexuel ne s’opère qu’entre deux partenaires de sexe opposé ?
Les défenseurs des homosexuels mettent en avant les persécutions qu’ils subissent dans les pays africains qui criminalisent cette déviance, en convoquant l’argument de la violation des droits de l’homme. Soit. Mais on a beau parcourir la Déclaration Universelle des Droits Humains, on ne trouve nulle ligne qui présente l’homosexualité en tant que droit de l’homme.
De plus, dura lex, sed lex. Au Nigéria et au Cameroun, la loi punit sans ambiguïté et sévèrement ces pratiques. Le Code pénal du Nigéria stipule : « Toute personne qui a des relations charnelles contre-nature avec une autre personne ou a des relations charnelles avec un animal ou consent à ce qu'un homme ait des rapports charnels contre-nature avec lui ou elle, est coupable d'un crime et est passible d'une peine d'emprisonnement de quatorze ans».
Au Cameroun voisin, le Code pénal punit le délit d’homosexualité d’une peine d’emprisonnement allant de 6 mois à cinq ans. Les homosexuels bénéficient désormais d’un soutien tous azimuts à travers le monde. De nos jours, un homosexuel africain est mieux défendu que n’importe quel autre citoyen.
Il y a une dizaine d’années, dans un procès retentissant au Cameroun, un jeune homo avait bénéficié d’un appui financier considérable de la part des organisations occidentales. Un panel d’avocats dont certains venaient de Suisse, avait assuré sa défense.
En 2011, la représentation camerounaise de l’Union européenne, avait mis des dizaines de millions de FCFA à la disposition des associations engagées dans la promotion et la protection des homosexuels.
Ces actions en faveur des homosexuels sont tout, sauf anodines. Les cercles d’influence, les milieux décisionnels, l’élite médiatico-culturelle, sont de plus en plus sous le contrôle des groupes homophiles. De sorte que, par solidarité organique, ces groupes agissent mécaniquement, notamment en matière de promotion sociale.
D’aucuns parlent [souvent avec raison] de réussite sociale par voie anale… D’autres évoquent la promotion anale en comparaison avec la promotion canapé connue pour permettre aux femmes d’user de leurs charmes afin d’atteindre leurs objectifs professionnels.
C’est précisément cette tentative des cercles homophiles de « coloniser » les espaces de pouvoir ou de décision, en n’embarquant dans l’ascenseur social que leurs « semblables », qui est inacceptable et qui doit être dénoncée. Chacun peut disposer de son corps comme il l’entend, mais personne ne doit imposer ses déviations aux autres.
Revenons à la dimension morale et culturelle évoquée supra. Elle nous conduit inéluctablement à la conclusion que l’homme se détourne de plus en plus de la nature telle que le Créateur l’a structurée.
Le plus grave n’est pas seulement qu’il se détourne de cette nature mais qu’il la détourne par un déviationnisme qui peut mettre à mal l’avenir du genre humain. Les homophiles veulent faire admettre comme relevant de la normalité, le fait qu’un homme épouse un homme, qu’une femme épouse une femme.
A l’allure où vont les choses, ne soyons pas étonnés que dans un avenir pas lointain, des individus viennent nous dire tout le bien qu’ils pensent de la pédophilie ou de la zoophilie. Médor couche avec la voisine. Et alors ? Les chiens ont le droit de coucher avec qui ils veulent. C’est légal… ».
N.R.M