Le contexte s’y prête. Les médecins camerounais ont besoin de se former et de se préparer à travailler par temps de conflits. C’était tout le sens de la Journée thématique de la Société camerounaise d’anesthésie et de réanimation et de médecine d’urgence (Scarmu) tenue le 23 juin dernier à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales (Fmsb) à Yaoundé.
Médecins anesthésistes et de réanimation, urgentistes, médecins légaux entre autres, sous la coordination du Pr Jacqueline Ze Minkande, présidente de la Scarmu et doyenne de la Fmsb, ont été formés sur le thème central : « Urgences et anesthésie réanimation en situation de conflits ». Une formation qui les édifiait sur plusieurs sous-thèmes. Notamment , l’anesthésie en situation de guerre, les blessures par balle, la réanimation sur place, le transport médicalisé.
« Cette rencontre nous a permis de mieux appréhender les concepts de triage en situations difficiles, de connaître comment est faite la riposte à tous les niveaux décisionnels, de mieux intégrer les adaptations de l’anesthésie liée à la chirurgie de guerre ainsi que la prise en charge des urgences en zone de conflits », a expliqué Dr Ivan Ndongo, résident anesthésie et réanimation.
Pour le Pr. Jacqueline Ze Minkande, cette journée a servi à la mise à niveau de ces professionnels de la santé. Ils sont préparés pour ne pas être surpris lors d’une catastrophe. « Notre pays fait face à un certain nombre de crises (…) et c’est ce qui justifie le thème de notre journée. La catastrophe arrive toujours quand et où on ne l’attend pas. Notre rôle est donc de la prévenir par la formation de base et continue, le partage d’expériences vécues et la réalisation des simulations », a confié la présidente de la Scarmu.
L’association Association Camerounaise pour la Promotion de la santé en abrégée (ACPS) est une organisation apolitique, non lucratif et à caractère social qui a pour objet de :
Moyens :
Otric N.