A en croire les informations rapportées par un journal allemand, des fonctionnaires de l’Union européenne accusent les gouvernements de plusieurs pays de manquer de coopération lorsqu’il s’agit de réadmettre des citoyens dont la demande d’asile a été rejetée au sein de l’Union européenne. Il s’agit de treize pays d’Afrique et du Moyen-Orient qui sont concernés par cette restriction.
Selon le journal allemand Die Welt, les pays menacés par cette restriction de visas Schengen figurent sur une liste établie par la Commission européenne. La volonté des Etats de respecter le droit international et de reprendre les citoyens est « inadéquate », apprend-on. La restriction s’applique en particulier aux demandeurs d’asile déboutés, précise le rapport.
Une porte-parole de la Commission européenne a déclaré à l’agence de presse allemande DPA qu’il n’était pas possible de confirmer quels pays faisaient l’objet d’un tel examen. Toutefois, le journal allemand indique que, les fonctionnaires de l’Union européenne (UE) veulent « entamer un dialogue » avec l’Irak, l’Iran, la Libye, le Sénégal, la Somalie, le Mali, la Gambie, le Cameroun, la République du Congo, l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethiopie et la Guinée-Bissau.
Indiquons néanmoins, qu’en février dernier, la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson a présenté une évaluation de la coopération avec 39 pays en matière de réadmission des demandeurs d’asile déboutés. En effet, Johansson a déclaré que la collaboration avec plus d’un tiers des pays étudiés devait être améliorée. Cependant, les pays mentionnés dans cette évaluation n’ont pas été nommés publiquement.
Johansson a déclaré qu’elle serait prête à proposer dès cet été, les Etats qui devraient faire l’objet de changements dans la politique des visas au cas où la coopération ne montre aucun signe d’amélioration. L’augmentation des frais de visa Schengen ou la suppression de la limite de 15 jours pour le traitement des demandes de visa, sont les options en instance.
Innocent D H