C’est un chiffre contenu dans le rapport d’exécution budgétaire de l’exercice 2019. De l’argent utilisé pour le traitement (salaires, primes et gratifications) du personnel employé par l’Etat.
« En dépit d’une croissance de 2,6 % des effectifs induite par un volume important de nouvelles prises en charge, les dépenses salariales ont été contenues et s’élèvent à 959,8 milliards », révèle le document. Par rapport à l’année précédente, c’est-à-dire en 2018, le niveau de salaire reste quasi-stable, avec une légère croissance de 0,4 %.
L’on apprend de ce rapport que cette stabilité relative des dépenses salariales se justifie par l’opération de Comptage physique du personnel de l’État (Coppe), lancée en 2018 et finalisée en 2019. Cette opération qui a conduit au recensement de tous les agents publics en activité, a été marquée par la suspension de plus de 12 500 personnels de l’État en février 2019. L’Etat a ainsi pu économiser d’importantes sommes d’argent grâce aux implications de cette opération. A ce titre, le rapport a noté : « Ces suspensions qui concernent les abandons de poste de travail et les décès ont permis de générer près de 35 milliards d’économies budgétaires annuelles », note le rapport budgétaire de l’Etat de l’exercice 2019.
Le document précise également que les autres dépenses de personnels (primes, gratifications, bonus, etc.) au cours de l’année 2019 ont connu une augmentation. Elles sont passées de 5,1 milliards pour s’établir à 57,1 milliards de francs CFA.
Innocent D H