Ces hommes d’affaires français proposent au Cameroun de mettre à sa disposition, leur conseil, étude, fourniture de matériels et équipements, maintenance, installation et même l’assurance.
Des hommes d’affaires français conduits par les présidents du Syndicat des énergies renouvelables (SER) et de l’Association camerounaise pour les énergies renouvelables (ACER) ont récemment échangé avec Gaston Eloundou Essomba le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee). Leurs échanges ont tourné autour des énergies renouvelables. Ils souhaitent être utiles au Cameroun dans ce secteur. Et ils proposent entre autres choses, leur expertise jusqu’à la structuration de la filière dans le pays.
Au terme de l’audience chez le Minee, le président du SER, qui conduisait la mission a indiqué «qu’il était question pour les entreprises françaises d’apporter leur expertise. Tout un package, à savoir: conseil, étude, fourniture de matériels et équipements, maintenance, installation et même l’assurance. Les entreprises comptent également travailler sur la structuration de la filière au Cameroun».
Et il convient d’indiquer qu’au cours de l’audience, le ministre Gaston Eloundou Essomba a présenté aux hommes d’affaires français dans un premier temps, «le potentiel et les opportunités qu’offre le pays en termes d’énergies renouvelables. Ensuite, il leur a parlé du cadre réglementaire régissant ces activités, des projets déjà en cours dans ce domaine. Et pour finir l’état des besoins», rapporte le confrère Cameroon tribune dans son édition du 7 juillet 2021.
Cameroon tribune rappelle par ailleurs que l’objectif du Cameroun en puissance électrique installée à l’horizon 2035 est de 6000 MW dont 420 MW de biomasse, 360 MW pour le solaire et 60MW d’énergie éolienne. Ce qui fait que le ministre Gaston Eloundou Essomba a jugé le potentiel des énergies renouvelables au Cameroun important.
Il a cité entre autres: «l’hydroélectricité avec les 243 sites recensés dans les dix régions; le potentiel solaire ‘’abondant et disponible’’. Pour ce qui est de la biomasse utilisée principalement pour la cuisson et dans les zones rurales, le potentiel est également énorme avec près de 25 millions d’hectares de forêts. Les énergies éolienne et géothermique quant à elles restent à évaluer».
Les français avec le membre du gouvernement ont aussi évoqué le projet d’éclairage public, prioritairement pour Yaoundé et Douala qui serviront de phase pilote.
Liliane N.