Doté d'une enveloppe substantielle de 1352 milliards de FCFA, ce taux d'exécution demeure faible, selon les experts. Evaluation a été faite au cours de la première session d’évaluation du Comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public tenue le 10 novembre dernier.
Il s'agit néanmoins d'une performance en hausse par rapport à la même période lors de l’exercice 2020 dont le taux se situait à 34 % environ. Cette première session d'évaluation du Comité national de suivi de l'exécution physico-financière de l'investissement public révèle que la région de l'Adamaoua fait office de meilleur élève avec un taux d’exécution de 76,39 %, contre 44,99 % pour le Nord-Ouest qui ferme le classement des régions du pays.
A en croire les justifications du président du Comité régional du suivi du BIP de l’Adamaoua, Mohamadou Mahdi : « Depuis un moment, nous gardons la barre haute en maintenant notre performance. Que ce soit au niveau des collectivités territoriales décentralisées ou des crédits délégués aux services déconcentrés, nous gardons toujours le flambeau. Nous sommes une zone handicapée et pauvre. C’est pour cela que nous y mettons du nôtre pour que l’exécution soit faite à temps ».
Les experts du Comité national observent que l’exécution des projets est plombée notamment par la mise à disposition tardive des dossiers d’appels d’offres ou le paiement tardif des décomptes qui ne favorise pas l’engouement des prestataires.
Innocent D H