Dans une correspondance adressée aux électeurs, il a relevé les nombreuses incohérences qui ont fondé au cours des dernières années la démarche du leader du Mouvement de la Renaissance du Cameroun
« A propos du double scrutin du 09 février
I. Les élucubrations naufrageuses de Kamto à Paris n’entraîneront que son propre naufrage.
Le corps électoral camerounais a été convoqué par l’élu de la Nation entière, à élire, le 09 février prochain, les députés et conseillers municipaux, qui représenteront le peuple souverain à l’Assemblée Nationale, et dans les exécutifs municipaux, pour les 05 prochaines années. Il s’agit là d’un moment historique à ne louper sous aucun prétexte, précisément parce qu’il consacrera l’élection des nouveaux acteurs de la décentralisation, qu’on peut identifier comme des « porteurs de cause », en attendant le vote futur des conseillers régionaux.
Il importe toutefois de le souligner : la décentralisation, selon plusieurs analystes, n’est pas un phénomène nouveau dans notre pays. La nouveauté vient dans l’adoption d’une démarche innovante englobant le renforcement des pouvoirs des collectivités territoriales qui existaient déjà, et la création de nouvelles catégories de collectivités locales, à savoir, les régions.
Par la réforme institutionnelle de 1996, notre loi fondamentale est venue affermir l’Etat de droit au Cameroun (consécration des droits fondamentaux, création de nouvelles institutions : Sénat, régions…).
On le sait, le Président Paul Biya a pour crédo : de faire de chaque citoyen camerounais, l’artisan de son destin individuel et du destin collectif, par la codification de ses droits, et l’arrimage de la vie politique et économique aux exigences d’une société qui se développe.
Le nouveau code de la décentralisation, qui précède justement les élections sus-évoquées, dévoile, une fois encore, l’esprit d’authentique fédérateur de Paul Biya, homme d’ouverture et de progrès, avant tout soucieux du respect des droits du citoyen ; autant que du développement de son pays, dans l’unité et la paix.
C’est pour cela que le code de la décentralisation, sort enrichi encore d’avantage, par un plus grand élargissement de ses cadres d’exercice, l’approfondissement de son objet, la recherche accrue de l’intégration nationale, avec l’adoption d’un statut spécial tenant compte des spécificités culturelles et autres, des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
A n’en point douter, la mise en œuvre de cette réforme consolidera la cohésion nationale, si indispensable à l’affermissement de la paix sociale, si nécessaire au développement de notre beau pays. Seuls donc, les ennemis de la Nation, peuvent appeler au boycott de ce scrutin à enjeu national, espérant perpétuer les troubles dans le Nord-ouest et le Sud-ouest du Cameroun, dans l’objectif antinational et cynique, de profiter du chaos ainsi engendré, pour brader le Cameroun aux multinationales étrangères.
En effet, l’action politique de Maurice Kamto, est élaborée par les forces de dehors, une minorité qui s’échine à déposséder les acteurs locaux, l’immense majorité, de leur initiative politique et de leur capacité à donner du sens à leur intégration dans leur communauté, décrétant des mêmes suites, la mort de l’Etat, de la société conçue comme le fruit d’une construction commune (un cas de figure vérifiant les analyses bien pertinentes du philosophe polonais Zygmunt Bauman).
Dans sa stratégie funeste, Maurice Kamto, a d’abord pris une posture de gourou, en s’autoproclamant vainqueur d’une élection qu’il était à mille lieux de pouvoir gagner. C’était ensuite, pour obliger ses partisans zombifiés : A reconnaître ses orientations comme loi, sans considération aucune de leur contenu… A procéder par un bombardement massif concerté, des éléments deØ langage partagés dans les réseaux sociaux, lesquels cachent mal leur caractère mensonger.
Kamto étant, par ailleurs, le parangon de cette opposition politique qui hystérise la vie politique du Cameroun, en imputant tout mal de notre société à Paul Biya, qu’il a naguère servi et dont il a loué ses immenses vertus ; notamment d’homme d’Etat, patriote, Paul Biya qu’il n’hésite pas aujourd’hui à désigner à la vindicte, pour espérer mobiliser autour de lui.
Ainsi, en se camouflant derrière des concepts galvaudés de droits de l’homme, de démocratie… il invente un pseudo-ennemi au peuple camerounais. Il agite aussi un épouvantail, « le Cameroun est face à un désastre », hurle-t-il, épouvantail qu’il décrit, droit dans les yeux, plus important qu’il ne l’est réellement.
Tout ce mensonge droit dans les yeux, montre clairement que kamto et ses partisans instrumentaux, savent bien que s’ils décrivent leur produit dénommé BAS tel qu’il est réellement, à savoir, un gang d’irrédentistes tribalistes mus uniquement par la soif de s’emparer du pouvoir en tant que tribu, ils feront, et on n’en est pas loin, l’unité du grand Cameroun contre eux.
Ce mauvais penchant du BAS se nourrit à la mamelle du désir de dominer de kamto qui, selon ceux qui le connaissent bien, se camoufle derrière sa faiblesse phycologique, son incapacité à se dominer soi-même, et à se faire respecter d’autrui, Kamto, le constitutionnaliste à rebours, théoricien de l’insurrection pour arriver au pouvoir, expose une violence qui ne s’inscrit pas dans la nécessité, mais dans la cruauté de la violence gratuite ; « sans objet ».
La dévolution du pouvoir d’Etat, est en effet régie par les lois de la République, dont la loi fondamentale. Cela se voit donc comme le nez au milieu de la face : l’ennemi réel de la Nation c’est bien Maurice Kamto. Les camerounais ne se laisserons pas impressionner ou duper, par les plaidoyers antipatriotiques de Kamto et de ses milices BAS. Encore moins, par son vagabondage politique à travers des pays qui sont, peut-être ses pays, mais pas le Cameroun, en aucune hypothèse ; pour y battre campagne et conquérir le pouvoir chez nous. Jamais. Les élucubrations naufrageuses de Kamto à Paris n’entraîneront que, son propre naufrage. Nous n’avons pour le moment qu’un seul leader national : Paul Biya.
II. Paul Biya et le RDPC : la seule voix à écouter, la seule voie à suivre.
Il ne saurait en être autrement. Voyons : Kamto refuse de jouer le jeu démocratique, c’est qu’il sait très bien que les techniques de scrutin exigent un immense effort collectif qu’il est loin, bien loin de soutenir. Lui qui ne sait s’appuyer que sur un gang tribal, lequel a causé, sa déroute à la dernière élection présidentielle.
Il se trouve dans l’impasse, abandonnant au passage ses partisans au carrefour, pour une agitation hors sol absolument contre productive. En effet, seules les voies électorales, celles que Paul Biya a institutionnalisées au Cameroun, permettent plus facilement de détruire un régime.
Mais Kamto qui fausse le jeu démocratique, en faisant du changement au Cameroun, sa chose, est englué dans un prophétisme pathologique, qui le fait croire, qu’il a trouvé, ou même que lui seul , peut trouver la solution, « idoine », « définitive », et « totale », pour sortir le Cameroun de ce que lui-même appelle, le « désastre ».
Ce « syndrome d’utopie » hypertrophié par une minorité hors sol, dont les pouvoirs sont démultipliés par le numérique, et les réseaux sociaux, minorité qui dépossède Kamto et ses alliés locaux, ceci au détriment des intérêts vitaux de leur pays, de toute initiative politique et, de leur capacité même à donner du sens à leur intégration dans notre communauté nationale, n’a abouti qu’au choix de l’extrémisme, de la violence socio-politique.
Aux antipodes du diviseur sus-évoqué, le Président Paul Biya est l’architecte éclairé de la construction au Cameroun d’un Etat intégrateur et développementaliste, qui s’adosse sur notre loi fondamentale. Laquelle loi fait de tout citoyen Camerounais, l’artisan de son destin individuel et du destin collectif, ainsi que relevé plus haut. Une constitution qui est selon l’analyse du constitutionaliste Alain Ondoua, « un instrument juridique d’inspiration libérale, qui multiplie les possibilités d’expression de l’individu par la réduction de la sphère d’intervention de l’Etat, confortant ainsi le statut du citoyen dans l’ordre juridique Camerounais.
Notre loi fondamentale qui incarne l’esprit d’authentique homme d’ouverture du Président Paul Biya ; un démocrate avisé, méthodique, soucieux du respect des droits du citoyen et du développement harmonieux de son pays, donne bien raison au Général de Gaulle qui disait : une constitution, c’est un esprit, des institutions, une pratique ».
Dans sa pratique politique qu’il nous lègue en héritage, le Président Paul Biya sait, avec Auguste Comte, que l’évolution historique des sociétés s’accompagne d’une transformation de leurs structures, que le célèbre auteur attribue au progrès des connaissances. Pour cela, il intègre dans son action progressiste, les capacités de recyclage des citoyens, somme toute encore en apprentissage de la démocratie, comme Kamto et ses hommes, les capacités de recyclage des élites…
Le changement ne saurait être une étape spontanée. D’où la prudence, la patience, la tolérance, que nous enseigne le grand Maître Paul Biya. Toutes choses qui valent aujourd’hui au fugitif leader du M.R.C. , lui qu’on vient de voir en osmose avec les milices BAS, et qui ne peut plus nier d’avoir été l’auteur intellectuel du pillage et de la destruction de nos ambassades, de vagabonder à travers le monde, alors qu’il aurait dû mettre politiquement à profit, la liberté retrouvée grâce à la magnanimité du leader national, en participant au double scrutin du 09 février prochain. Quel gâchis !
Au demeurant, depuis son accession à la magistrature suprême, la démarche politique du président Biya est faite de prudence, de sagesse et de pédagogie. Parce qu’il ne veut pas être le « roi Christophe » du Cameroun, fauché dans son action généreuse par sa soif de la démesure, il a opté pour le réformisme.
De fait, depuis 1982, notre pays connaît une mue réformiste sans précédent dans notre histoire politique, tournant ainsi le dos au penchant révolutionnaire toujours violent et souillé du sang des innocents. Nous sommes là aux antipodes des mensonges d’un Kamto qui caricature le Président Paul Biya en sombre dictateur au pays duquel, les opposants ne peuvent se permettre aucune manifestation publique, au point de solliciter ailleurs, une hospitalité en pointillées.
Cette caricature acide est bien surréaliste. En effet, comme dit plus haut, le Président Paul Biya depuis 1982, a entrepris de déconstruire ce qu’on appelle sous d’autres cieux, « l’omni présidence » ou « l’Etat président », pour signifier la trop grande présence présidentielle dans la vie des institutions. Notamment, en renforçant constitutionnellement la séparation des pouvoirs et la décentralisation du pouvoir exécutif ; en désacralisant la figure du leader présidentiel, par la levée de la censure administrative qui naguère, limitait la liberté de presse ; en abolissant la législation d’exception…
De plus, si l’on analyse objectivement la mise en œuvre des politiques publiques au Cameroun, on verra très bien que l’Etat du Cameroun, comme tous les Etats démocratiques, est dans la conduite desdites politiques, en interaction, mieux en négociation constante avec les groupes qui le composent au-dedans, avec ceux qui lui sont assujettis, comme avec la société internationale, au dehors.
On le voit bien, la caricature acide, et faible en économie, d’un Paul Biya dictateur cynique, ne peut prospérer.
D’ailleurs, pour la gouverne de celui qui se laisse vassaliser par des élites hors sol, il convient de relever que, bien de dirigeants mondiaux saluent les qualités d’homme d’Etat humaniste, grand patriote, du Président Camerounais.
Lisons à cet égard, ces déclarations de l’ancien Président Ivoirien, Laurent Gbagbo :
«… Paul Biya est l’un des rares dirigeants africains qui sortent vraiment du lot et que je consulte assez régulièrement. C’est un stratège politique hors pair vis-à-vis des puissances prédatrices étrangères, doué d’une grande vision et clairvoyance pour son pays, son peuple et L’Afrique… Ses avis et conseils comptent beaucoup pour moi et m’ont très souvent inspirés… »
Du reste, de nombreux observateurs et analystes soutiennent que c’est justement pour cela, que d’aucuns le combattraient.
Pourtant, si l’on considère la vision des relations internationales exposée à la tribune des nations Unies le 24 septembre 2019 par le Président Américain Donald Trump, l’on ne peut manquer de relever de nombreux points de convergence sur les vecteurs du progrès, de la paix, de la démocratie… entre le Chef de la Maison Blanche et le Président Camerounais, Paul Biya.
Morceaux Choisis
Pour Trump comme pour Paul Biya, tout repose sur la nation, « l’avenir appartient aux nations souveraines et indépendantes qui protègent leurs citoyens, respectent leurs voisins et honorent les différences qui rendent chaque pays spécial et unique…». Fustigeant l’internationalisme, Le Président Trump demande à tous ceux là qui sont contre leurs propres pays, d’aimer leurs nations, parce que « l’avenir appartient aux patriotes ».
Pour Trump, le monde libre doit se baser sur des fondations nationales. Il ne doit pas essayer de les effacer ou de les remplacer. Car si l’on regarde autour de nous, sur cette grande et magnifique planète, la vérité saute aux yeux : « si vous voulez la démocratie, défendez votre souveraineté. Si vous voulez la liberté, soyez fiers de votre pays. Si vous voulez la paix, aimez votre Nation ».
« Tout comme mon pays bien aimé (les U.S.A), chaque pays possède une histoire, une culture et un patrimoine qui lui sont chers, qui valent la peine d’être défendus et célébrés, et qui lui confèrent un potentiel et une force unique »
« Aujourd’hui, j’ai un message à communiquer à ces défenseurs des frontières ouvertes qui clament la justice sociale. Vos politiques ne sont pas justes, vos politiques sont cruelles et néfastes. Vous donnez à des organisations criminelles les moyens de s’en prendre à des hommes, des femmes et des enfants innocents. Vous faites passer votre propre conception de la vertu avant la vie et le bien-être d’innombrables innocents lorsque vous sapez les droits de l’homme et la dignité humaine. »
« La tyrannie progresse sous divers noms et diverses formes. Mais à la base, il est toujours question de vouloir dominer. Elle protège non pas les intérêts d’un grand nombre de personnes, mais les privilèges de quelques unes »
« Nos fondateurs nous ont donné un système conçu pour restreindre cette dangereuse impulsion. Ils ont choisi de confier le pouvoir américain à ceux qui sont les premiers concernés par le destin de notre pays, à savoir notre peuple fier et farouchement indépendant ».
Paul Biya a manifestement les mêmes préoccupations cognitives que son homologue américain. Lisons plutôt le Président : ‘’L’unité du Cameroun est donc un héritage précieux avec lequel nul n’a le droit de prendre des libertés. Et quelle que soit la pertinence d’une revendication, celle-ci perd toute légitimité, sitôt qu’elle compromet, tant soit peu, la construction de l’unité nationale…’’ ‘’Nous devons rester ouverts aux idées mélioratives à l’exclusion toutefois, de celles qui viendraient à toucher à la forme de notre Etat…
Nous sommes disposés, à la suite et dans l’esprit des artisans de la réunification, à créer une structure nationale dont la mission sera de nous proposer des solutions pour maintenir la paix, consolider l’unité de notre pays et renforcer notre volonté et notre pratique quotidienne du vivre ensemble’’. ‘’ Et cela, dans le strict respect de notre constitution et de nos institutions…’’ ‘’
J’en appelle justement aux pays qui abritent ces extrémistes. S’ils se soucient réellement de la situation des populations du Nord-ouest et du Sud-ouest, qu’ils agissent contre ces criminels. La plupart n’ont plus la nationalité camerounaise, mais ils passent leur temps à collecter des fonds pour perpétrer des actes terroristes au Cameroun à commanditer des incendies, des kidnappings et des assassinats et à lancer des mots d’ordre pour empêcher les enfants d’aller à l’école et les citoyens de vaquer à leurs occupations…’’
‘’… nous avons prouvé que lorsque nous sommes unis, il n’y a pas de difficulté que nous ne puissions franchir…’’ ‘
’L’avenir de nos compatriotes du Nord-ouest et du Sud-ouest se trouve au sein de notre République’’ (Paul Biya discours à la nation du 10 septembre 2019). Le Président peut-il avoir meilleur allié que Trump ? Non. Le contraire questionnerait la sincérité du discours public au sommet, dans le pays de l’Oncle Sam.
A contrario, les larges extraits de la vision de la politique étrangère des U.S.A sous Donald Trump, suscitées, convoque à cette question lancinante : existe-t-il un plus farouche opposant à l’action de monsieur Afrique de Trump, au Cameroun, le nommé Tibor Nagy?
Voilà donc un monsieur qui se fiche pas mal de notre souveraineté. Il disqualifie le Grand Dialogue National convoqué par le Chef d’Etat Camerounais, dialogue auquel a participé l’immense majorité du peuple Camerounais qui est, pour reprendre Trump « le premier concerné par le destin » de notre pays. Il fait « progresser la tyrannie en protégeant, non pas les intérêts d’un grand nombre de personnes, mais les privilèges de quelques unes ».
Il donne à ses ambazoniens, toujours pour parler comme Trump, les moyens de s’en prendre à des hommes, des femmes et des enfants innocents. Et les abritant dans la grande démocratie américaine, puisqu’il les utilise, Tibor Nagy et ses multinationales font « passer leur propre conception de la vertu avant la vie et le bien-être d’innombrables innocents ». Il sape ainsi les droits de l’homme et la dignité humaine si chers à son pays et à son Président.
Cet antagonisme entre un Président et son sous-secrétaire d’Etat, n’est il pas révélateur de cette guerre contre l’espace menée par l’élite extraterritoriale contre le local et contre les pouvoirs politiques incarnés par les Etats ; révélateur de cette opposition entre les « pouvoirs mondiaux » et les « locaux », entre les forces économiques et les politiques, que le polonais Zygmunt Bauman met en lumière dans ses analyses ?
Nous avons la faiblesse de penser que nous y sommes, avec l’irruption de Boko Haram, des Kamto, des ambaboys… sur l’espace politique du Cameroun.
Mais le bateau Cameroun a le bonheur d’être piloté par un orfèvre capitaine. Il reste ferme dans ses interpellations, déterminé en même temps dans l’action, action su laquelle, il serait ici fastidieux de revenir. Notons toutefois que ‘’de multiples et pressants appels à la paix ont été lancés. De nombreuses mesures ont été prises pour que des personnes qui se sont insurgées contre leur patrie déposent les armes et retrouvent la voie de la raison en se réinsérant pacifiquement dans la société… L’action déterminée de nos forces de défense et de sécurité pour protéger les concitoyens du Nord-ouest et du Sud-ouest a permis d’améliorer considérablement la situation.
Pour l’avenir, on peut espérer que les nouvelles dispositions prises à la suite du Grand dialogue national contribueront au retour définitif au calme et à la paix.
Tout est dit : Camerounaises, Camerounais, allons massivement le 09 février prochain, élire nos députés et nos conseillers municipaux. Ne laissons personne entraver la belle fête que nous devons tous réserver à cette décentralisation relookée, qui rendrait les mauvais esprits jaloux, puisqu’il vient cimenter notre vivre-ensemble, et promouvoir notre développement et notre bien-être. N’ayons plus peur. Il n’y a rien.
Nous nous permettront à cet égard, de paraphraser l’apôtre Paul, s’adressant aux prisonniers qui avaient embarqué avec lui pour un voyage fort périlleux en Italie :’’allons donc voter massivement, car cela est nécessaire pour la survie de notre pays, et il ne se perdra pas un cheveu de la tête d’aucun de vous’’.
En effet, l’activisme déstabilisateur des Kamto et autres amba-boys, menace notre Nation dans son existence même. Il en appelle au resserrement de notre cohésion nationale, au renforcement de notre vigilance, voire de notre agressivité, face au mal qui s’échine à nous guetter».
Simon Pierre MFOMO – Enseignant chercheur