Ce matériel végétal gracieusement offert le 1er octobre dernier à ces organisations paysannes permettra de créer environ 3 000 hectares de plantations d’anacardiers dans cette partie du pays. L’Institut de Recherche agricole pour le Développement (IRAD) poursuit ainsi l’implémentation d’un Projet de promotion de l’anacarde au Cameroun.
Le Projet de promotion de l’anacarde au Cameroun implémenté par l’IRAD ambitionne selon les responsables de cet institut, de produire et distribuer 05 millions de tonnes d’anacardiers en 5 ans. Ce qui va permettre au pays de planter environ 50 000 hectares d’anacardiers. C’est dans la poursuite de la mise en œuvre de ce projet que l’IRAD vient de mettre gratuitement à la disposition des organisations paysannes de la région de l’Est, une cargaison de 300 000 plants d’anacardiers.
De manière globale, le Cameroun veut dans le cadre de sa stratégie nationale de promotion et de développement de la filière, atteindre une production de 50 000 tonnes à l’horizon 2025, explique le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe. A travers cette stratégie, le Gouvernement camerounais prévoit également la création de près de 150 000 emplois dans la filière d’ici l’année 2023, dont environ 1000 emplois dans le segment de la transformation de ce produit agricole.
Selon les explications des experts, l’anacarde communément appelée noix de cajou peut être cultivée dans 05 régions du pays. Il s’agit d’une partie de la région du Centre, de la région de l’Est et dans les trois régions septentrionales du Cameroun à savoir : le Nord, l’Extrême-Nord, et l’Adamaoua caractérisées par un climat adapté à cette culture des zones chaudes. Dans cette partie septentrionale, le développement de la culture de l’anacarde est prometteur. Cette culture de rente peut devenir la deuxième après le coton, apprend-on.
Innocent D H