Le personnel de cet établissement réclame les primes et reproche à la directrice de les intimider.
La situation perdure depuis deux ans déjà. Les primes du personnel de l'école d'application groupe 1 B de Nkolbikon ont pris une direction inconnue. Et lorsque les enseignants demandent à rentrer dans leurs droits, il leur est servi des menaces du genre : « Allez dire à Madame Ntamack Joséphine que j'ai mangé vos primes. Pour le moment je suis encore là » Cette rentrée scolaire 2019-2020, le même scénario s'est posé. Elle leur a fait décharger les primes en leur rappelant que celle-ci est automatiquement reversée dans le compte de l'amicale de l'établissement, et qu'ils doivent plutôt compléter pour avoir leur tenue. A d'autres de son personnel, Madame Ngo Ntonye Fleur Edith a indiqué : « Tant que je suis encore ici comme directrice, vos primes ne dépasseront plus jamais deux mille francs. C'est à prendre ou à laisser.
Dans tous les cas, c'est encore moi jusqu'à nouvel avis que cela vous plaise ou pas ! » De tels propos ne sont pas pour installer un climat serein de travail, ni galvaniser l'ensemble des 18 personnels de cet établissement scolaire, dont les effectifs vont grandissant au fil des ans. Toute chose qui a une incidence sur l'avenir de cette jeunesse, et le rendement même du personnel enseignant et donne par ricochet, une mauvaise image de l'école. Pour cette année scolaire, l'établissement compte près de 700 élèves. Pour l'heure, certains de son personnel ont déjà manifesté leur volonté de partir de cette amicale. Ce qui est à craindre c'est que ce climat pas des plus sereins entame le bon déroulement de l'année scolaire.
Autre fait, c'est le rançonnement des parents. Il est demandé à chaque parent de verser par niveau, de l'argent au titre des frais des épreuves. Le premier niveau verse une somme de trois mille francs, le deuxième quatre mille et le troisième cinq mille francs. L'élève qui n'a pas payé ces frais n'est pas évalué. Il se trouve alors que certains enfants n'ont pas pu avoir les notes et donc, condamnés à échouer malgré le fait qu'ils soient en classe tout au long de l'année.
Une situation, lors des réunions des parents d'élèves qui n'arrive pas à trouver une solution parce qu'elle intimide tout le monde. Selon nos sources, c'est une situation connue des responsables éducatifs qui, n'ont pas toujours réussi à trouver une solution. Nos sources indiquent en outre, que pour cette nouvelle année scolaire qui commence, madame Ngo Ntonye Fleur Edith aurait versé une somme de six cent mille francs pour être nommé inspectrice d'arrondissement de Bertoua 1er, pour continuer de s'asseoir sur les chefs d'établissements. Après les récents mouvements des responsables à l'éducation de base, sa manœuvre n'a pas marché. D'où le durcissement de ses réactions envers ses collaborateurs.