La milliardaire Isabel dos Santos qui a longtemps cru se cacher derrière son nom patronymique pour dissimuler l’immensité de sa fortune, est malheureusement depuis quelque temps l’objet de toutes les attentions de la justice de son pays. En effet, elle est accusée depuis la retraite de son père, d’avoir bâti son empire grâce ressources pillées des caisses de l’Etat angolais.
Depuis dimanche dernier, la fille de l’ancien président Jose Eduardo dos Santos qui aura régné sans partage sur l’Angola pendant près de quarante ans (1979-2019), a été traquée par la justice parce que soupçonnée d’être dans des sales draps, c’est un nouveau scandale de malversations financières
Le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a passé au peigne fin plus de 700.000 documents piratés dans une des sociétés. Il est reproché à la milliardaire, d’avoir détourné des milliards des caisses de l’Etat angolais, pourtant considéré comme l’un des pays les plus pauvres au monde. Âgée de 46 ans, Isabel dos Santos affectueusement appelée « Princesse » par ses citoyens, quant à elle a démenti ce qu’elle qualifie de « mensonge » et parle dans la foulée de « complot ».
La controverse sur la fortune de la fille du président fait problème depuis son tout premier investissement dans un bar-restaurant de luxe de la capitale Luanda. Selon certains observateurs, les rivaux de son père y voient le symbole du népotisme dos Santos.
Dans un télégramme confidentiel du 07 décembre 2009 dévoilé par WiliLeaks, l’ambassade des Etats-Unis à Luanda assurait ainsi qu’Isabel devait son succès dans les affaires en grande partie au soutien de son père. La fortunée balayait d’un revers de la main cette accusation, l’on se rappelle c’était en 2013. A la presse elle avait confié, « ne pas faire de la politique » mais « des affaires ».
Innocent D H