Les responsables de la Mission d’intégration et de Développement pour l’Afrique seront au tribunal le 13 septembre 2019.
Rendu à ce jour, les chefs d’accusation retenus contre les administrateurs de la Mission d’intégration et de Développement pour l’Afrique (Mida) sont connus de tous. Les dits chefs sont escroquerie et blanchiment d’argent d’une somme évaluée à 12, 3 milliards Fcfa entre 2016 et 2018. Le 13 septembre prochain, ils iront donc répondre de ces accusations, au Tribunal de grande instance (Tgi) du Mfoundi. Ils ont été renvoyés devant cette juridiction, au terme de l’information judiciaire. Il faut noter que le 9 août dernier, Albert Cédric Foe Amougou et ses coaccusés ont comparu devant le Tribunal de Première Instance (Tpi) du Mfoundi. Du fait de l’indisponibilité d’un membre du collège des juges, l’audience de ce jour-là n’avait duré que le temps, d’appeler les accusés devant la barre.
Il convient de souligner qu’au moment où les responsables de la Mida iront au Tribunal expliquer la raison d’être de leur Ong, une bonne partie de souscripteurs ont déjà perçu leur argent. La première phase de remboursement qui a été bien attendue a débuté le 8 mai 2019. La deuxième phase a été lancée le 19 août 2019. Durant cette opération étaient attendus 1800 souscripteurs. Les personnes qui étaient concernées par ce remboursement étaient celles « dont les requêtes ont été validées par la commission, ceux qui étaient absents pendant la première phase de paiement et ceux détenant les procurations en bonne et due forme », précisait Naséri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre dans un communiqué, qu’il a porté à l’attention de l’opinion publique.
Les souscripteurs ont été payés au prorata de 25% de leurs mises et non 31% comme les premiers. Dans les colonnes du quotidien Mutations, le dénommé Herman Tchana Ngana, membre de la commission de paiement expliquait que lorsque « les requêtes aboutissent, il faut qu'on trouve des moyens pour payer ceux-là. Le paiement à 31 % était globalement pour le nombre de personnes qui étaient recensées ».
Liliane N.