Ordonnée initialement le 1er octobre par le procureur de la République, l’autopsie devrait grâce à ses résultats permettre d’éclairer sur les conditions du décès de la victime (Hilaire Ayissi). En effet, l’Hôpital central de Yaoundé (HCY) est accusé par la famille du défunt d’avoir mutilé le corps leur fils. Ce qui fait peser sur le personnel médical de cette formation sanitaire, des soupçons de trafic d’organes.
L’autopsie sur le corps de Hilaire Ayissi devra se faire le 8 octobre prochain. C’est la date à laquelle a été renvoyée l’opération par le procureur de la République. Cette autopsie tant attendue viendra fixer l’opinion sur les causes réelles du décès du jeune de 22 ans survenu le 19 septembre dernier à l’HCY dans des circonstances non encore élucidées.
En effet, depuis le décès de Hilaire Ayissi, les controverses ne cessent de se développer sur les circonstances de sa mort. La famille du défunt accuse l’hôpital d’avoir mutilé le corps, faisant ainsi peser des soupçons de trafic d’organes sur le personnel médical.
A en croire l’information rapportée par Cameroon Tribune, l’autopsie n’a pas eu lieu à la date fixée au départ par le procureur de la République, en raison de l’absence des proches du défunt et du médecin légiste de la famille qui devrait pratiquer cet examen. Cette source ajoute que, la famille a dit au procureur qu’elle n’avait pas eu « assez de temps pour se préparer », alors que les deux parties avaient été informées trois à quatre jours plus tôt de la date de l’autopsie.
Quelques jours plus tôt, on se rappelle, le Pr. Pierre Joseph Fouda, directeur de l’Hôpital central de Yaoundé, indiquait : « Les autorités et moi avons saisi le procureur de la République et une autopsie sera faite. Je souhaite que ce soit le médecin légiste de la famille qui la fasse. Nous ne voulons pas être juge et partie ».
Innocent D H