Le coureur de l’écurie française Cofidis a franchi le premier, la ligne d’arrivée à Ebolowa. Avec un chrono de 03 heures 33 minutes et 47 secondes.
Le jeune Italien Attilio Viviani âgé seulement de 23 ans a ouvert sa saison en beauté́ tout comme celle de son équipe Cofidis qui revenait sur la Tropicale après six ans d’absence, en remportant la première étape entre Bitam et Ebolowa au Cameroun voisin. Le jeune frère d’Elia Viviani l’un des plus grands sprinters du peloton, a démontré́ lui aussi qu’il allait vite au sprint. Il s’est imposé devant le Français Lorrenzo Manzin de l’équipe Total- Direct Energie arrivé 3e dans la course avec un chrono de 03 heures 33 minutes 51 secondes (soit 4 secondes de retard sur le premier) et le jeune Erythréen Biniam Girmay de Nippo-Delko Marseille (arrivé 2e avec 3 secondes de retard sur Viviani), ces deux qui avaient remporté́ déjà̀ des étapes sur la Tropicale en 2019.
C’est le plus ancien de l’équipe Pierre-Luc Périchon qui avait préparé le travail en se joignant à une échappée composée du Marocain Adil Arbaoui, du Rwandais Moise Mugisha et de l’Erythréen Dawit Yemane. Le Français avait réussi à contrôler l’allure de ce groupe quand le peloton revenait derrière à vive allure. L’échappée était condamnée à 30 kilomètres de l’arrivée et malgré une ultime attaque du Rwandais Joseph Areruya vainqueur de la Tropicale en 2018, on se dirigeait alors vers un sprint massif dans les rues d’Ebolowa où le public avait répondu présent. Attilio Viviani qui était encore stagiaire chez Cofidis durant l’été dernier a suivi son frère Elia cet hiver dans l’équipe française, qui venait de l’équipe Deceuninck-Quickstep. Le cadet de la fratrie espère qu’après Ebolowa son frère aîné pourra le copier. Rappelons que VIVIANI repart avec quatre maillots après la première étape :
- Le maillot jaune du premier au classement général
- Le maillot du vainqueur d’étape
- Le maillot rose du premier au classement aux point
- Le maillot du meilleur jeune
Le premier camerounais à l’arrivée à Ebolowa, c’était Clovis Kamzong. Il est 26e avec 10 secondes de retard sur le premier.
Ce mardi c’est la deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo. Elle va se courir entre Bitam et Oyem. Une distance de 115 kilomètres, visiblement la plus courte de la compétition. Le parcours est sans grande difficulté tout au long de la route mais seulement jusqu’au final où les coureurs devront alors franchir la bosse du palais présidentiel à trois reprises. Les sprinteurs devront s’accrocher pour la passer avec les puncheurs dans ces rues d’Oyem où les spectateurs sont toujours très nombreux dans une ambiance de fête.
Lire aussi : Cyclisme : Premier coup de pédale de la 15e édition de la Tropicale Amissa Bongo
Stéphane NZESSEU