Elle sera officiellement installée à ses nouvelles fonctions le 1er Février prochain, selon les informations communiquées dans la note rédigée par Célestin Tawamba – président du Groupement Inter patronale du Cameroun.
La décision, peut-on lire dans le même document a été prise par « Le Conseil d’Administration lors de la toute première session de la nouvelle mandature le 15 janvier 2021 ».
Aline Valérie Mbomo est la première femme à diriger la structure opérationnelle du Groupement Inter Patronal du Cameroun puisqu’elle a entre autres, occupé les fonctions de :
Conseil Juridique et Fiscal – Responsable Juridique et Fiscal au Cabinet Okala Ahanda et Associés - Chef de la Division des Affaires Juridiques à l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ; structure qu’elle avait rejoint en 2009, comme Chargée d’Etudes au sein du département des Affaires Juridiques…
Autres éléments sur la vie professionnelle de cette quarantenaire
Titulaire d’une Maîtrise en Droit des Affaires de même que d’un DESS en Droit International des Affaires, Aline Valérie Mbomo est spécialisée en Droit des Numériques en particulier.
C’est d’ailleurs à ce titre qu’elle a participé à la réforme de ce secteur au Cameroun ; elle a en outre développé une expertise significative dans la conduite des missions de conseil et d’audit de confraternité.
Des qualités qui, de l’avis des patrons des entreprises Camerounaises, lui donnent « d’Avoir une parfaite connaissance des problèmes rencontrés par ces dernières, ainsi qu’une bonne pratique des négociations avec les Pouvoirs Publics sans oublier les concertations avec les Partenaires au développement… ».
Situation économique du Cameroun
Aline Valérie Mbomo arrive à la tête du Groupement Inter patronal du Cameroun au moment où les entreprises font face aux conséquences résultantes d’abord des crises sécuritaires qui malheureusement sévissent dans les Régions du Nord Ouest, du Sud Ouest, de l’Est et de l’Extrême Nord ;
En plus de ces dernières, ces entreprises qu’on recrute beaucoup plus dans le secteur informel, ont subi de grosses pertes, causées par la crise sanitaire que traverse le pays.
Et, certains experts laissent entendre que l’Economie Camerounaise qui représente plus de 40 % du PIB de la CEMAC, est la plus diversifiée de la région.
Elle reste toutefois très dépendante de productions non transformées : hydrocarbures, produits agricoles (cacao, café, coton, huile de palme, bois…).
Après une phase de décélération suite à la crise des matières premières il y’a quelques années, la croissance de l’économie camerounaise s’était légèrement raffermie en 2018 (4,1 % contre 3,5 % en 2017) avant de ralentir à nouveau en 2019 (3,7 %). Le taux de pourcentage de 2020 sera connu au cours des prochaines semaines.
Nicole Ricci Minyem