S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun affirme qu’il n’y a pas de pacte colonial secret entre son pays et le nôtre.
Après la parution de l’édition du 6 janvier 2021 du quotidien Mutations dans laquelle, il a été fait mention des accords coloniaux qui existeraient entre le Cameroun et la France, S.E Christophe Guilhou représentant diplomatique du pays d’Emmanuel Macron a jugé judicieux de faire un démenti à ce propos. Dans un droit de réponse adressé au journal, l’ambassadeur français affirme qu’il n’existe aucun pacte colonial entre nos deux pays. Tous les accords entre les deux pays sont accessibles, a-t-il précisé.
«Il n’existe pas de pacte colonial secret liant la France au Cameroun. Cette allégation est mensongère. Les accords en vigueur entre nos deux pays sont publics et accessibles en ligne. Ainsi, la France et le Cameroun ont signé depuis l’indépendance 124 accords bilatéraux dont 46 en vigueur. Ces accords portent sur des sujets aussi divers que par exemple la météorologie, la coopération culturelle, les questions maritimes et fluviales ou encore l’entraide fiscale et judiciaire. Il s’agit du mode normal de coopération entre deux Etats souverains et amis», a écrit S.E Christophe Guilhou dans sa mise au point.
Alors que la toile et une certaine presse ont indiqué que les accords coloniaux dont la France réfute l’existence ont pris fin le 26 décembre 2020, le Diplomate français souligne qu’on est dans la désinformation.
«Ces prétendus accords secrets valables jusqu’au 26 décembre 2020, sont du pur mensonge. Arrêtons la désinformation», a tweeté S.E Christophe Guilhou le 14 janvier 2021. Dans le Droit de réponse adressé au quotidien Mutations, il a ajouté «sur le cas particulier des accords de défense, le premier accord date de 1960. Il est devenu obsolète et a été remplacé par le nouvel accord de 2009. Celui-ci traduit en droit le partenariat mutuel et équilibré qui unit la France et le Cameroun dans le domaine de la défense», peut-on lire dans le Droit de réponse de S.E Christophe Guilhou.
Liliane N.