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Au-delà des questions budgétaires qui fondent habituellement les travaux au sein des deux chambres du parlement camerounais à cette époque, le programme des députés et sénateurs risque de connaître quelques modifications

 

Par exemple l’adoption de quelques projets de lois qui peuvent intervenir à tout moment et changer l’ordre du jour pré – établi à l’entame de la Session ou encore, d’éventuelles discussions sur la mise en application, des résolutions prises à l’issue du Grand Dialogue National. On se souvient qu’au cours des travaux qui ont duré une semaine, nombreux sont ceux qui ont fait des propositions au Premier ministre, dans le cadre des consultations, afin d’apporter des solutions, à la problématique que pose la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest. 

Pour Dieudonné Essomba, Economiste, « Les participants avaient également discuté des autres problèmes qui constituent un frein à l’essor socio économique du Cameroun et, tous les camerounais attendent l’opérationnalisation des décisions qui avaient été prises à l’issue des assises de Yaoundé. Les deux chambres parlementaires constituent l’un des cadres dans lequel ceux qui ont reçu mandat du peuple, peuvent implémenter ce qui est ressorti des propositions faites avant et pendant le Grand Dialogue National. On attend certes le vote du budget, mais surtout les avancées dans les engagements qui ont été pris lors du Grand Dialogue National… ».    

Ils sont relevés par Richard Makon, Expert Consultant en droit international des investissements : « A contexte particulier, mobilisation toute aussi particulière. Depuis trois ans aujourd’hui, toutes les sessions parlementaires sont attendues avec beaucoup de frénésie et de mobilisation dans l’espace publique. C’est chacun qui espère que la session qui viendra va adresser les problèmes de fond et, permettre que les crises qui secouent notre pays, puissent être discutées au niveau de l’hémicycle parce que vous vous rappelez que c’est l’Assemblée Nationale qui représente le peuple souverain. Et donc en termes d’Institution dont la légitimité est la plus prononcée, on compte l’Assemblée Nationale après le Président de la République, Chef de l’Etat, qui représente l’ensemble des Camerounais… ».

Il poursuit dans la même logique : « Et donc c’est un contexte particulier qui fait aussi espérer une mobilisation particulière à l’Assemblée Nationale. On sait bien que la crise de l’anglophonie identitaire est une crise politique et, à crise politique, solution politique. Au-delà des décisions administratives qui sont prises pour l’essentiel, on attend aujourd’hui que cette question importante puisse être discutée de façon paisible par les parlementaires qui représentent le peuple souverain. On attend voir si les discussions qui vont se tenir à l’hémicycle seront à la hauteur des attentes et des espérances des uns et des autres, dans un complexe aussi complexe… Certains évoquent même l’idée d’une possible révision de la Constitution…».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Lors d’une réunion le 09 novembre dernier à Yaoundé, le Social democratic party a pris la décision selon laquelle, ses députés ne participeront pas à la session parlementaire de novembre si le Gouvernement ne propose pas des solutions concrètes pour une sortie de crise sociopolitique dans les régions Nord-Ouest et Sud-ouest.

 

Cette décision a été prise à l’issue de la réunion du Comité exécutif national (NEC) du SDF. Selon Le président national du parti, Ni John Fru Ndi, il était important que les enfants puissent retourner à l’école en toute sécurité après que le Gouvernement ait mis un terme à la guerre civile. Lors de la séance du NEC tenue à Douala en mois d’août, le parti a mentionné pour la première fois, qu’il ne participera pas à la session parlementaire de novembre si aucune mesure concrète n’est prise en faveur d’un retour de la paix dans les régions anglophones. 

Le NEC du mois d’août a été d’ailleurs sanctionné par une déclaration dans laquelle, on peut lire : « Il incombe donc à M. Paul Biya non seulement de mettre fin à la guerre civile, mais aussi d’apporter une solution définitive qui permettra aux enfants de retourner à l’école (...) faute de quoi le SDF sera obligé de retenir ses parlementaires à la session de novembre 2019 ». 

Le samedi 09 novembre 2019, le SDF a réaffirmé sa posture, celle de ne pas participer pas à la session parlementaire et aux élections tant que la violence et l’insécurité continueront de sévir dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ce message qui sonne comme un appel au boycott intervient au moment où les deux présidents du Sénat et de de l’Assemblée nationale viennent de convoquer des séances pour le mardi 12 novembre. 

 

Innocent D H

 

Ces dossiers viennent des huit instituts de recherche de ce département ministériel.

 

L'Institut de Recherche agricole pour le développement (Irad), l’Institut national de cartographie (INC), l'Agence nationale de radio protection (ANRP), l'Institut de recherches géologiques et minières (IRGM), la Mission de promotion des matériaux locaux (Mipromalo), l'Institut de recherches médicales d'études des plantes médicinales (IMPM), le Centre national d'éducation (CNE) et le Comité national de développement des technologies (CNDT) ont déposé sur la table d’examen de la Commission centrale de grade des chercheurs des instituts du Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation (Minresi) 135 dossiers pour examen. Les détenteurs desdits dossiers sont des chercheurs qui nécessitent une évolution en grade.

La session d’examen de ces dossiers a été présidée par Rebecca Madeleine Ebelle le Secrétaire général du Minresi. Parmi les 135 candidatures soumises à l’appréciation des experts d’Universités, on a dénombré 98 attachés de recherche désireux de passer au grade de chargé de recherche. Il y avait 33 chargés de recherche voulant accéder au grade de maître de recherche et quatre maîtres de recherche qui souhaitent passer directeurs de recherche.

Pour comprendre comment se passe le changement de grade d’un chercheur, il faut savoir que celui-ci est soumis à une évaluation. Ladite évaluation se fait en observant  la publication de ses recherches de haute qualité, sous une forme accessible à la communauté scientifique internationale. On regarde la pertinence ou l'application des résultats de sa recherche par rapport aux objectifs de développement socioéconomique. La Commission susmentionnée tient également compte de la performance scientifique de haute qualité du chercheur, entre autres.

De façon concrète à titre d’exemple, pour passer au grade de chargé de recherche, le Dr. Jean Marcel, membre de la Commission suscitée explique que, « lorsqu'on a un doctorat, il suffit d'avoir produit un article scientifique publié dans un journal. Et lorsqu'on n'est pas titulaire d'un doctorat, il faut avoir au moins un master en recherche ou un DEA et être inscrit en thèse. Et lorsqu'on a rempli ces conditions pour l'obtention du diplôme, il faut avoir deux ans d'ancienneté dans le grade et produire deux articles ».

Lire aussi : Cameroun : L’Union européenne sollicitée par les chercheurs en quête de financement

 

Liliane N.

 

Au nom du président de la République le Premier ministre joseph Dion Ngute était à Bafoussam le samedi 09 novembre 2019, pour procéder à la remise des corps aux familles des 43 victimes des éboulements de Gouaché.

 

Décrété jour de deuil national par le président Paul Biya, c'est quasiment tout le gouvernement, ainsi que les têtes couronnées de la République, qui ont déferlé sur le chef-lieu de la région de l'ouest, afin de rendre hommage aux 26 enfants (dont 15 filles), 10 femmes (dont 4 enceintes) et 7 hommes surpris dans le sommeil par le torrent de boue au quartier Gouache dans la nuit du 28 au 29 octobre 2019.

Le chef du gouvernement Dion Ngute s'est incliné devant les dépouilles des 43 victimes de ce drame avant de déposer une gerbe de fleurs du couple présidentiel. Le mot de réconfort du président de la République Paul Biya a été lu par le gouverneur de la région de l'Ouest Awa fonka Augustine.

Une cérémonie marquée par une vive émotion au cours de laquelle des prières œcuméniques ont été dites pour le repos éternel des victimes. Autres faits marquant, c'est l'arrivée sur le lieu de la cérémonie, du Pr Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). En effet, l'homme politique arrivé deuxième au dernier scrutin présidentiel du 07 octobre 2018 au Cameroun, a préféré annuler son meeting prévu ce même samedi 9 novembre 2019 à Douala, pour prendre personnellement part à la cérémonie d'hommage aux victimes de la catastrophe naturelle du quartier Gouache à Bafoussam.

Pour rappel, ces obsèques ont bénéficié d'une enveloppe de 100 millions FCFA, débloquée par Paul Biya, une somme similaire étant quant à elle réservée au relogement des sinistrés dont le site est en cours de viabilisation. S'agissant des neuf blessés dénombrés, et pour qui aucun pronostic vital n'est engagé jusqu'ici, ils sont entièrement pris en charge par les fonds publics à l'hôpital régional de Bafoussam.

 
Marcel Ndi
 

Accompagné de son épouse et d’une forte délégation, Paul Biya est arrivé dans la capitale française ce Dimanche afin de prendre part à la deuxième édition de ces assises qui s’ouvrent ce Mardi, 2019 à la Grande Halle de La Villette.

 

 

Lors de la première édition du Forum de la Paix, organisée du 11 au 13 Novembre 2018, Emmanuel Macron, en prononçant son allocution de circonstance, avait peint un tableau très sombre : « Le monde dans lequel nous vivons est fragilisé par des crises qui déstabilisent nos sociétés (crise économique, écologique, climatique, défi migratoire). Il est fragilisé par la résurgence de menaces capables de frapper à tout moment à l’instar du terrorisme, de la prolifération des armes chimique ou nucléaire, de la cybercriminalité. Ce monde est fragilisé par le retour des passions tristes, comme le nationalisme, le racisme, l’antisémitisme, l’extrémisme, qui remettent en cause cet horizon que nos peuples attendent… ».

Par ailleurs, avait – il poursuivi, « Pendant que la coopération internationale s’amenuise, les périls géopolitiques montent et le populisme brise les ressorts de l'action collective. Les dépenses militaires augmentent, alors que les espaces démocratiques reculent. Les normes et les droits de l'Homme sont bafoués. La justice internationale est remise en cause. L'internet est dominé par les hackers, les propagandistes et les prédateurs de données, et la bataille contre le réchauffement climatique poursuit… ».

Des maux qui, à quelques exceptions, touchent le Cameroun, malgré le fait que le Président de la République s’est présenté comme un « mendiant de la paix », prenant des mesures qui visent à ramener la quiétude par exemple dans les régions du Nord et du Sud Ouest, en proie aux exactions criminelles.

Importance du Forum de la Paix  

Il s’agit d’un rendez- vous annuel, qui a pour but de réaffirmer l’importance du multilatéralisme et de l’action collective face aux défis actuels. Inspiré par le modèle de la COP 21. Il s’agit d’un lieu de partage d’expériences et de solutions novatrices réunissant tous les acteurs de la gouvernance, notamment Chefs d’Etat et de Gouvernement, Elus locaux et nationaux, Organisations régionales et internationales, Société civile au sens large (entreprises, associations, ONG, fondations, think tank, médias, représentants religieux, syndicats, experts…).

Nonobstant l’avis de quelques rares apôtres du chaos, la présence du Chef de l’Etat camerounais, loin d’être celle d’un « élève fidèle » parti rendre des comptes à ses maîtres, est d’une importance capitale. Il a su démontré de part ses actes, sa détermination à consolider la paix et la stabilité aussi bien à l’intérieur du triangle national qu’en Afrique.  Sa dernière grande action dans ce sens est l’organisation réussie, du 30 septembre au 04 octobre 2019 à Yaoundé, du Grand Dialogue National qui a permis aux Camerounais d’examiner entre autres, les voies et moyens de résoudre la crise qui secoue les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

La deuxième édition du Forum de la Paix de Paris s’achève le 13 Novembre prochain.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Ces présumés malfrats étaient spécialisés dans les prises d’otage avec demande de rançons. Ils ont été interpellés par les éléments de la gendarmerie du Nord dans le cadre du déploiement de l’opération ADANO(Adamaoua-Nord). 

 

Il s’agit de Mahamat Toudjani (Alias Tampico 44 ans) et Moussa Abdou (Alias Doggo 34 ans) qui faisait partie d’un gang de 12 présumés preneurs d’otages opérant dans la zone de Touboro et de Mbaïmboum. Leur dernier forfait en date, remonte au 1er octobre 2019 où ils ont kidnappé 5 commerçants qui étaient à bord d’un véhicule. Interpellés le 25 octobre dernier par les éléments de la gendarmerie du Nord, ces présumés malfrats viennent d’être présentés à la presse. Selon les explications du colonel David Nyong Fry, Commandement de la légion de gendarmerie du Nord : « selon les renseignements, ils avaient une dizaine d’armes. Plus de sept armes sont déjà entre nos mains et une centaine munitions ».

Un résultat obtenu grâce au déploiement de l’opération ADANO et à la collaboration des populations appelées à coopérer davantage avec les forces de défense et de sécurité afin de dénoncer tout suspect. 

Des opérations similaires à celle-ci, ont été menées il y a quelques jours dans les localités comme Touroua et Djalingo dans le département de la Bénoué et ont permis de faire libérer de nombreux otages. Les éléments de la gendarmerie du Nord entendent continuer à ratisser large afin de traquer d’autres éventuels malfrats pour garantir la sécurité des personnes. Les deux présumés preneurs d’otages tombés dans la nasse des éléments de la gendarmerie du Nord sont en exploitation et vont être déférés devant les juridictions compétentes. 

 

Innocent D H

Annoncée pour se tenir ce samedi au petit stade de Bonamoussadi, le meeting de Maurice Kamto a été interdit par le sous – préfet de Douala Ve ainsi que par le Préfet du Wouri. Hier soir, le parti de la renaissance a annoncé qu’ils vont reprogrammer le meeting pour une date ultérieure.

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun avait, après la décision d’annulation par le sus préfet de Douala Ve, choisi la voie républicaine de la justice pour contester la décision de l’autorité administrative. Le juge a rendu sa décision en fin de journée de ce vendredi 8 novembre. En somme, le juge dit :

 « Statuant publiquement (…), ordonne la jonction de la demande principale et la demande additionnelle pour cause de connexité. Constate la pertinence du risque de trouble à l’ordre public allégué par le sous préfet de Douala Ve. Constate la pertinence des considérations tenant au risque de trouble à l’ordre public invoqué par l’autorité administrative.

En conséquence, rejette la demande du MRC. Le condamne aux dépens. »

Une décision qui ne fait pas les affaires du parti de la renaissance. Les responsables du parti ont qualifié cette décision de politique dans un communiqué signé du secrétaire général du MRC. De toute façon, le parti de Maurice Kamto fait le choix de l’apaisement en annonçant que le directoire procédera à une reprogrammation du meeting à une date ultérieure.

Par ailleurs, le MRC dénonce la volonté systématique des acteurs de l’administration publique à nuire de toutes les manières au parti. Des agissements qui portent un coup à la démocratie camerounaise et discrédite le pays de Paul Biya auprès des partenaires internationaux.

Le contenu du communiqué signé par le Secrétaire Général du MRC, Alain Foguet.

« A la suite d’une interdiction illégale de son meeting pacifique prévu le samedi 9 novembre 2019 par monsieur le sous – préfet de Douala Ve, le MRC avait saisi le tribunal de grande instance du Wouri qui a rendu ce vendredi 8 novembre 2019 une décision politique et inique.

Le MRC prépare dès à présent une reprogrammation de ce meeting à une date ultérieure qui sera communiquée très prochainement.

Le MRC appelle l’opinion publique nationale à constater avec lui la stratégie sordide du régime visant à l’éliminer du jeu politique par de basses manœuvres de diabolisation et de terrorisation des populations, à défaut de l’interdire purement et simplement. »

Douala sera calme ce samedi.

 

 

Stéphane NZESSEU

Le Chef de l’Etat a signé hier soir, une décision faisant de la journée du samedi 09 novembre 2019, journée de deuil national en mémoire des 43 morts recensés à la suite de l’éboulement de terrain survenu dans la localité de Ngouache, région de l’Ouest Cameroun.

La décision était attendue. D’aucuns se demandaient même si le Chef de l’Etat l’accorderait, si Paul Biya donnera la possibilité à tous les camerounais de porter le deuil durant une journée. Il y en a qui s’étaient résolu à se dire que le Chef de l’Etat avait peut – être choisi de se contenter du don de 200 millions offert aux sinistrés de Ngouache. Mais manifestement, Paul Biya l’empathique a choisi d’arrêter un jour pour que les camerounais dans leurs diversités se souviennent de ceux qui ont tragiquement perdu la vie ainsi que des survivants à cette catastrophe naturelle. Et cette journée c’est ce samedi 09 novembre 2019.

La journée de deuil national est véritable moment de communion national. L’instant du deuil est le moment où les citoyens de tout bord taisent, le temps d’une journée, leurs revendications de divers ordres. C’est le moment de se regarder les uns les autres, question d’unir ses émotions pour avoir assez de force pour consoler ceux des nôtres qui ont perdu la vie dans cet accident de la nature.

Le jour de deuil national, le drapeau de la République est en berne, des activités commémoratives sont organisées sur l’ensemble du territoire. Durant la journée de deuil national, toute activité festive est mal venue. De ce point de vue, il serait difficile de voir des partis politiques tenir des meetings à l’occasion de cette journée de mémoire. On voit bien que le MRC devra réfléchir par deux fois avant de tenir son meeting ce même samedi dans la ville de Douala. Mais bon, disons que ledit événement était déjà interdit.

Seulement, cette journée de deuil aura un arrière goût d’insatisfaction. En effet, dans les nations démocratiques, la journée de deuil national amène presque toujours le Chef de l’Etat à prendre publiquement la parole pour consoler ses concitoyens quand il ne peut pas lui-même faire une descente sur le lieu du sinistre pour rencontrer personnellement les survivants. Disons qu’on se contentera déjà de cette journée ainsi décrétée. Bien qu’on craigne que le fait de l’avoir décidé pour un samedi, plus d’une semaine après le drame, risque de faire passer cette journée inaperçue.

A tous les sinistrés… Assia !!!

 

Stéphane NZESSEU

La délégation camerounaise à la Conférence Ministérielle de la Francophonie (CMF), qui s'est achevée le 31 octobre 2019 à Monaco, a obtenu  la nomination de Monsieur BELIBI Joseph, Magistrat Hors Hiérarchie, en qualité de Président Suppléant du Tribunal de Première Instance de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Apprend-on de Le Gideon Magazine.

 

Magistrat de renom, Monsieur BELIBI Joseph aura notamment occupé les fonctions de Secrétaire Général au Ministère de la Justice, Avocat Général au Parquet Général de la Cour Suprême et celles de Juge à la Cour de Justice de la CEMAC. Un palmarès qui lui vaut aujourd’hui le poste de président suppléant du tribunal de 1ère instance de l’OIF.

Le tribunal de première instance de l’OIF est composé d’un président désigné par le Conseil permanent de la Francophonie et de deux assesseurs de nationalités différentes choisis en dehors des membres du personnel de l’Organisation et désignés par le secrétaire général. Leur mandat est de quatre ans. Il est renouvelable.

Jusqu’en janvier dernier, la fonction de président dudit tribunal était occupée par un autre camerounais : Jean Fouman Akame. Du fait de son décès, le président suppléant d’alors a occupé la plénitude de l’office, laissant vacant celui de suppléant, pour lequel la Francophonie vient de renouveler sa confiance au Cameroun.

Pour rappel, c’est en marge des travaux de la 36ème session de la Conférence Ministérielle de la Francophonie (CMF), que le Ministre des Relations Extérieures, S.E. Le Jeune MBELLA MBELLA, a rencontré un nombre important de ses homologues étrangers. Il s'est agi pour lui de porter la voix du Cameroun auprès de ses hôtes, de les édifier sur la situation interne qui prévaut sur l'ensemble du territoire camerounais, tout en défendant les intérêts et l'image de marque du pays.

Bilan de la 36ème Conférence Ministérielle de la Francophonie à Monaco

Cette 36ème CMF a enregistré un excellent taux de participation des Etats avec 39 ministres et 5 secrétaires d’Etat. Les Ministres ont largement échangé sur la thématique proposée par la Principauté de Monaco : « Réconcilier l’humanité et la planète », ainsi que sur les enjeux de la réflexion en cours sur l’avenir et les orientations de l’Organisation internationale de la Francophonie, à la veille de la célébration de ses 50 ans.

Outre la forte adhésion des Etats aux propositions de réformes de la Secrétaire générale, la Conférence a adopté le projet de budget révisé de l’OIF pour 2020, la programmation 2019-2022 révisée, ainsi que des résolutions portant notamment sur : les océans ; le 30e anniversaire de la Convention des Nations unies relatives aux droits de l’enfant ; le rôle de l’innovation dans la promotion de la science, de l'éducation et de l’économie numérique ; le cinquantenaire de la Francophonie. Les Ministres ont entériné la proposition de tenir les IXes Jeux de la Francophonie à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), du 23 juillet au 1er aout 2021.

Enfin, à la fin de la Conférence, l’Arménie, hôte du dernier Sommet de la Francophonie, a transmis la présidence de la Conférence ministérielle à la Tunisie dont la capitale, Tunis, abritera le XVIIIe Sommet de la Francophonie les 12 et 13 décembre 2020 autour du thème : « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

 

Danielle Ngono Efondo

C’est via son compte Facebook que la Lionne Indomptable Njoya Ajara a fait part de cette bonne nouvelle, elle a été élevée au statut de citoyenne d’honneur de la ville de CAMPO.

 

« MERCI A CAMPO. Je suis un soldat de la nation, servir mon pays que ce soit sous la forme d'un challenge sportif, social ou humain est un devoir et une grande fierté. Je suis une citoyenne Camerounaise, née à Foumban et vécu à Yaoundé et Douala. J'ai toujours considéré chacune de mes villes de résidence Camerounaise comme chez moi.

Aujourd'hui, je suis honorée de recevoir la distinction de Citoyenne d'honneur de la ville de CAMPO décidée en date du 05 juillet 2019 par le conseil municipal de ladite ville. Je serai avec les élus, mes parents, mes frères et sœurs de CAMPO le 12 décembre pour recevoir mes attributs de citoyenne d'honneur.

Je partage cette distinction avec mes coéquipières et mes chers fans sans qui je ne me serai jamais autant illustrée pour mériter la reconnaissance de la ville de CAMPO. Un grand merci à la municipalité et à la population de CAMPO pour cette reconnaissance qui me va droit au cœur. » A-t-elle écrit.

Les lionnes indomptables sont à Abidjan depuis mercredi 06 novembre c’est dans le cadre de la rencontre aller du 4e tour qualificatif aux Jeux Olympiques Tokyo 2020. Dans le groupe des 18 fauves retenues par le sélectionneur Alain Djeumfa figure la future ballon d’or féminin 2019, Njoya Ajara.

Félicitations la Lionne !!!

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01