Un deuxième Libérien a été testé positif au Coronavirus (Covid-19). Cette annonce a été faite par le Gouvernement libérien à travers un communiqué officiel.
Selon les explications du Dr. Masoka Fallah, directeur par intérim de l’Institut national de santé publique du Libéria, le deuxième cas est celui d’une employée de maison M. Nathaniel Blama, directeur exécutif de l’Agence de protection de l’Environnement (EPA), suspendue qui a été testée positive au Covid-19.
Le travailleur domestique Johnny Philips était l’un des principaux contacts de M. Blama, lorsque celui-ci est rentré chez lui depuis la Suisse, fait savoir le directeur par intérim de l’institut national de la Santé publique du Libéria. Le Dr Masoka Fallah déclare par ailleurs que les autorités sanitaires continuent d’œuvrer avec entrain dans la recherche et de tester plusieurs contacts de M. Blama depuis son retour de Suisse.
Avec ce deuxième cas de Coronavirus confirmé au Liberia, les pouvoirs publics appellent les populations à continuer sans relâche de respecter les protocoles sanitaires mis en place par les autorités sanitaires et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Innocent D H
Le Conseil des imams et des dignitaires du Cameroun indique qu’il s’agit d’une mesure provisoire.
La communauté musulmane du Cameroun souhaite aussi apporter sa pierre, dans la lutte que les autorités ont engagée pour barrer la voie à la pandémie du Coronavirus. C’est dans ce sens que le Conseil des imams et dignitaires musulmans du Cameroun (Cidimuc) s’est réuni dans le cadre d’un comité de crise. Et il en est sorti que les grandes prières en groupe doivent momentanément être suspendues. Le Cidimuc entend communiquer sur d’autres mesures qui seront recommandées pour lutter contre la pandémie du Covi-19.
Aussi le Cidimuc demande aux musulmans de suivre scrupuleusement les mesures d'urgence instruites par le gouvernement et rendu public hier mardi 17 mars 2020. Le Conseil des imans et des dignitaires du Cameroun exhorte par la même occasion, les imams et les prédicateurs de s'approprier desdites mesures et surtout d'en faire large sensibilisation.
Mesures de confinement au Coronavirus prises par le gouvernement camerounais
A titre de rappel, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a communiqué hier sur 13 mesures qui ont été prises pour lutter efficacement contre le Coronavirus. Parmi lesdites mesures, il y a la fermeture des frontières, des écoles, des universités et de tout lieu susceptible d’accueillir une centaine de personnes. Il y a également la mise en quarantaine de tous les voyageurs qui entrent au Cameroun. Cette mesure a commencé à être appliqué hier à l’aéroport de Douala. Le gouvernement a également demandé que les débits de boisson ferment leurs portes à partir de 18 heures.
Liliane N.
Président : Cavaye Yeguié Djibril (RDPC)
Premier vice – président : Hilarion Etong (RDPC)
Vice – présidents
Baoro Théophile (RDPC)
Monjowa Lifaka Emilia (RDPC)
Kombo Gberi (RDPC)
Datouo Theodore (RDPC)
Abba Alim (UNDP)
Questeurs
Kamssouloum Abba Kabir (RDPC)
Bekono Ebah Pauline epse Ndoumou (RDPC)
Njigum Musa Mbutoh (RDPC)
Joshua Osih (SDF)
Secrétaires
Silikam née Manamourou Isabelle (RDPC)
Djomgue Paul Eric (RDPC)
Nkodo Dang Roger (RDPC)
Toukam Angela Tela (RDPC)
Nanga Mefany Berhe epse Owono (RDPC)
Saya Kaigama (RDPC)
Lawson Tabot Bakia (RDPC)
Atangana Aligui Celine epse Mendoua (RDPC)
Ali Salihou (RDPC)
Dooh Collins Albert Kouoh (RDPC)
Libii Li Ngue Cabral (PCRN)
Toumanou Ndam Njoya (UDC)
Samuel Dieudonné Ivaha le Gouverneur de la région du Littoral a assisté à la mise en quarantaine des voyageurs qui ont atterri hier, 17 mars 2020, à l’aéroport de Douala.
L’application des grandes mesures de confinement instruites par les autorités camerounaises pour barrer la voie à la propagation du Coronavirus, a commencé hier à l’aéroport de Douala. Des passagers revenant de l’étranger et des pays touchés par le Coronavirus visiblement des camerounais, ont directement été mis en quarantaine sans aucun état d’âme. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le Gouverneur de la région du Littoral a assisté à l’application de ladite mesure.
Les passagers qui ont atterri au Cameroun par la ville de Douala ont été briefés sur la mesure à laquelle, ils ont été priés de se plier. C’est le Gouverneur du Littoral qui s’est chargé de leur présenter la situation. Certains ont immédiatement joint au téléphone leur proche pour les tenir informer. Ils ont donc aussi passés tous les tests qui sont actuellement effectués à l’aéroport. Après leur sortie de la salle d’embarquement, ils ont dirigés vers des mini-bus qui étaient garés à l’extérieur de l’aéroport. Ces engins ont été spécialement affrétés pour leur transport. Les passagers ont été conduits ensuite dans les hôtels qui ont été réquisitionnés à l’occasion. C’est dans ces hôtels qu’ils passeront leur temps de confinement.
A titre de rappel, dans un communiqué qu’il a signé hier, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé publique recommandait au Gouverneur de la région du Littoral, de veiller à ce que les voyageurs qui vont atterri à l’aéroport de Douala soient placés en quarantaine pour une période de 14 jours. Et dans ledit communiqué, le Ministre de la Santé demandait au patron du Littoral de réquisitionner les hôtels et tout endroit pouvant accueillir ces voyageurs. Rendu à la date de ce jour, il est dit que le Cameroun compte 10 cas de contamination au Coronavirus. Les deux premiers cas sont aujourd’hui sortis d’affaire.
Liliane N.
Dès l’annonce de cette nouvelle exceptionnelle par le gouvernement de la république dans la nuit de ce mardi, nombreux sont les conducteurs de taxis qui disent leurs colères. Ils envisagent le manque à gagner considérable ce d’autant plus qu’ils ne savent jusque quand va durer les mesures de confinement.
Joseph Foyou est chauffeur de taxi dans la ville de Yaoundé depuis 7 ans aujourd’hui. Il a ses habitudes dans la ville et il connaît très bien les saisons de vaches grasses et les saisons de vaches maigres. C’est ce conducteur expérimenté qui nous a conduit dans la nuit d’hier entre le quartier Emana et celui de Mvan.
Une fois dans son véhicule, c’est le journal du 20 h du poste national qui s’achève. Le ministre de la santé publique venait de décrire quelques applications des précautions préconisées par le gouvernement. Joseph quant à lui est dans tous ses états.
Sans attendre qu’un des passagers lui pose la question, il commente les décisions qui viennent d’être communiquées : « Les responsables du gouvernement ci sont même comment ? Quand ils prennent les décisions est ce qu’ils pensent même aux gens comme nous. Aux chauffeurs de taxi. Ils se disent que nous on va vivre comment ? ».
L’homme âgé d’environ 40 – 45 ans nous fera savoir dans la suite des conversations qu’il est un père de famille. Qu’en plus de son épouse qui se bat quand même, il a trois bouches à nourrir. Or ces enfants qui ne vont plus à l’école de manière subite, il faut qu’il voye comment faire pour les encadrer.
« Un taximan gagne son argent au jour le jour. Il n’a pas un salaire qu’on lui donne à la fin du mois comme les fonctionnaires. Même ceux qui ont des patrons et qui ne sont pas propriétaires de leurs véhicules, on les paye ne fin de journée sur la base des recettes qu’il a engrangée dans la journée. Il va faire comment pour vivre s’il n’y a pas moyen de travailler convenablement ? ».
Et quand on lui rappelle que l’exercice de leur métier n’est pas interdit mais qu’il s’agit juste de mesures de précautions pour la santé du plus grand nombre, il se dit d’accord.
« Mais c’est trop strict. Bien dites-moi, on nous demande de ne pas surcharger. Ok ! C’est pour éviter la contamination n’est-ce pas. Maintenant imaginons que nous soyons juste cinq dans la voiture. Si un d’entre nous est contaminé qu’est ce qui va empêcher que nous le soyons ? Vous voyez que ce n’est pas un problème de surcharge ».
« Ces enfants qui n’iront plus à l’école là sont une grande source de revenu pour nous. Or quand ils ne vont pas à l’école comme ça le régime de notre activité baisse. Puisque dès 6 heures tu pouvais faire deux à trois tours avec les élèves et étudiants. Avant de venir transporter les travailleurs vers 7h30. Et dire que c’est le même schéma en après-midi, vous-même voyez comment ça nous pénalise ».
Toutefois, Joseph comprends que la décision est prise et qu’il faudra s’y faire. Il envisage trouver des alternatives pour s’en sortir durant cette période qui s’annonce très difficile.
Stéphane NZESSEU
Malgré les voix appelant à repousser les primaires en pleine épidémie de coronavirus, des millions d’Américains ont voté ce Mardi. Chez les démocrates, Joe Biden a réalisé un sans-faute, remportant la Floride, l’Illinois et l’Arizona
Et creusant au passage un écart quasi impossible à rattraper pour Bernie Sanders. Donald Trump, lui, a symboliquement passé le cap de la majorité des délégués grâce à la Floride pour être désigné vainqueur des primaires républicaines, une formalité dans sa campagne de réélection.
En Floride, Joe Biden a écrasé Bernie Sanders avec plus de 40 points d’écarts (61 % des voix, contre 22 % pour son rival socialiste). Dans l’Illinois, Joe Biden obtient plus de 58 % des voix, contre 37 % à Bernie Sanders.
« Merci la Floride ! », « Merci l’Illinois », a tweeté l’ancien vice-président de Barack Obama, qui fait ainsi un grand pas supplémentaire vers l’investiture pour porter les couleurs démocrates face à Donald Trump lors de la présidentielle du 3 novembre. Dans un discours sans public, Joe Biden a appelé les Américains à s’unir pour combattre l’épidémie : « Le coronavirus se moque que nous soyons républicains ou démocrates».
Avant les résultats de l’Arizona, Joe Biden était à 1.121 délégués remportés, contre 839 à Bernie Sanders, avec la majorité à 1.991. Bernie Sanders aurait besoin de remporter tous les scrutins restants avec près de deux tiers des voix pour s’imposer.
Trump et la primaire républicaine
Le président américain, lui, a franchi mardi le cap de délégués nécessaires pour être désigné vainqueur des primaires républicaines. « Félicitations à Donald Trump, qui est le candidat désigné des républicains pour la présidentielle », a tweeté Ronna McDaniel, qui préside le parti.
« Son Etat de Floride vient juste de lui donner les délégués dont il avait besoin », a-t-elle poursuivi. « Notre parti est uni, nos militants sont plein d’énergie et nous sommes près pour quatre ans de plus ».
Aux Etats-Unis, l’investiture des présidents sortants par leur parti passe par des primaires, aussi courues d’avance soient-elles. Donald Trump, qui briguera un second mandat le 3 novembre, n’a jamais été menacé, même si trois anciens élus s’étaient lancés dans la course. Après deux abandons, il ne restait qu’un rival, l’ancien gouverneur du Massachusetts Bill Weld, qui n’a récolté que des scores marginaux.
N.R.M
C’est quelques minutes seulement après la décision du gouvernement d’interdire tout rassemblement de plus de 50 personnes à un endroit sur le territoire que la FECAFOOT a jugé bon de suspendre à son tour toutes ses compétitions.
Et c’est par un communiqué parvenu ce mardi soir à notre rédaction que Seidou MBOMBO NJOYA fait l’annonce : « Le Gouvernement de la République a pris le 17 mars 2020 des mesures strictes de limitation des mouvements et des rassemblements des personnes sur toute l’étendue du territoire national en réaction à la pandémie du Coronavirus et en respect des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A sa suite, le Bureau du Comité Exécutif de la Fédération Camerounaise de Football décide, dès ce jour, de la suspension sine die de toutes les compétitions organisées sous son égide (matches amicaux, championnat professionnel, championnats amateurs, championnat féminin, championnat jeunes, coupe du Cameroun, beach soccer et futsal) sur l’ensemble du pays. La FECAFOOT s’arrime ainsi aux décisions déjà prises par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) et la Confédération Africaine de Football (CAF) pour les compétitions et rencontres internationales afin de limiter la propagation du COVID-19. »
Les premières victimes de ces décisions sont les clubs qui étaient déjà en déplacement pour jouer la prochaine journée du championnat de football dans différentes parties du territoire camerounais. Il y a également les équipes nationales engagées dans les éliminatoires sur la scène internationale.
Les lionnes indomptables par exemple qui s’attendaient rencontrer le Chili dans le cadre des barrages pour les jeux olympiques au cours du mois d’Avril prochain. Au-delà de l’aspect sportif, c’est un manque à gagner énormes pour la fédération qui ne pourra pas faire tourner son industrie, les joueurs qui n’auront pas de prime de match ou d’entrainement, les président de clubs qui se verront obliger de payer des salaires à des joueurs en vacance. Toute la chaîne du football va y laisser un peu de plumes. Ce d’autant plus qu’il n’y a aucune visibilité sur la date de sortie de cette situation de crise.
Rappelons qu’une joueuse de l’équipe nationale de football féminin du Cameroun a déjà été touché par ce virus. Nchout Ajara Njoya a connu quelques jours de quarantaine avant de retourner au sein de son club. Choupo Moting quant à lui appelle à la solidarité des uns et des autres et au respect des consignes données par le gouvernement pour le bien de tous.
Stéphane NZESSEU
C’est la première mesure sur les 13 annoncées ce mardi par le Premier Ministre Chef du Gouvernement. Une mesure radicale, qui aura tout de même beaucoup de mal à être effectif. Et pour cause.
La prescription de la République est claire : « Les frontières terrestres, aériennes et maritimes du Cameroun sont fermées : tous les vols passagers en provenance de l’étranger sont suspendus, à l’exception des vols cargos et des navires transportant les produits de consommation courante ainsi que les biens et matériels essentiels, dont les temps d’escales seront limités et encadrés ; les camerounais désireux de retourner dans leur pays devront prendre l’attache de nos différentes représentations diplomatiques ».
Le gouvernement de la République a décidé ce mardi de fermer toutes les frontières terrestres, aériennes et maritimes aux personnes extérieures. Une mesure salutaire qui entre dans le canevas de lutte contre la propension du Coronavirus. Seulement, si cette mesure peut être plus aisément exécutable pour les frontières aériennes et maritimes, ce n’est pas du tout évident en ce qui concerne les frontières terrestres.
Le Cameroun, comme plusieurs pays africains a l’une des frontières les plus poreuses au monde. Entre les 1800 kilomètres qui nous lient au Nigéria, les limites d’avec le Tchad, la Centrafrique, la Guinée Equatoriale, le Gabon et le Congo sont des frontières parmi les plus faciles à traverser.
Certes il existe des passages consacrés, notamment au niveau des postes frontières, mais l’essentiel des transactions et de la contrebande profite des larges espaces de désert ou de forêt pour se jour des gardes-frontières. Tenez par exemple, dans la longue frontière qui nous sépare du Nigéria, il y a de grandes bandes de désert qui ne sont pas toujours contrôlées de manière efficace par les forces de l’ordre.
Mesures de confinement au Coronavirus prises par le gouvernement camerounais
De plus, depuis la baisse des attaques de BOKO HARAM, une bonne frange de militaires a été démobilisé de la contrée. Ce qui donne lieu au retour des passages, le plus souvent en nocturne, des contrebandiers et des voyageurs. On peut en dire autant sur les différents points de frontières avec la RCA et d’autres pays comme le Congo et le Gabon. La porosité des frontières et la corruption des agents de police vont considérablement fragilisés cette fermeture que veut adopter le Cameroun.
Le Cameroun va connaître dès ce mercredi, des jours difficiles. A la lecture des mesures édictées hier mardi par le Premier Ministre au terme de sa concertation avec le gouvernement, il est évident que les camerounais devront faire des sacrifices énormes au nom de la sécurité sanitaire de tous et de chacun. Les 13 mesures gouvernementales vont considérablement modifier les comportements en société.
Stéphane NZESSEU
La pandémie du Coronavirus frappe de plus en plus les pays du continent noir. Pourtant épargné dans les premiers jours de cette pandémie, l’Afrique fait désormais partie, car touché par cette attaque sanitaire. Seulement, face à cette pandémie chaque pays africain se donne les moyens de protections au gré de ses réalités économiques et sociales. Il faut protéger et rassurer la population.
Au Sénégal, les suspensions des vols sont sélectives. Macky SALL a ciblé des pays en provenance desquels son pays n’admet pas de vol. Notamment, la France, l’Espagne, la Belgique, le Portugal, l’Algérie et la Tunisie. Mesures qui seront mises en œuvres pour 30 jours à partir de ce mercredi. Avant cette décision, le Chef de l’Etat au cours d’une adresse à la nation Samedi sur le sujet du Coronavirus annonçait l’interdiction des rassemblements, et la fermeture des écoles et universités. Les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ont donc dû faire leurs valises lundi, pour rentrer dans leurs familles, aux quatre coins du pays.
En Côte d’Ivoire, 13 mesures ont été prises. A l’instar des interdictions de rassemblements de population de plus de cinquante personnes, fermeture des boites de nuits, cinémas et salles de spectacle, suspension pour au moins 15 jours des évènements sportifs et culturels. Pour ce qui est des vols venant de l’étranger, seuls les ressortissants ivoiriens sont admis sur le territoire. Les autres nationalités sont systématiquement refoulées, sauf s’il s’agit de non ivoirien bénéficiant d’une résidente permanente en Côte d’Ivoire. La mesure va durer 15jours à partir de ce mercredi à minuit. Toutes ces personnes sont mises en quarantaine pour 14 jours. En Côte d’Ivoire aussi, le rassemblement de plus de 50 personnes sont interdits.
En RDC (République Démocratique du Congo), un conseil de ministre a eu lieu en urgence ce mardi. Il est prévu des mesures telles que la mise en quarantaine pour deux semaines, de tous les voyageurs venus des pays frappés par le Covid-19, et pour ceux manifestant des symptômes de la maladie, ils sont mis en isolement. Jusqu’à ce mercredi matin, le Président Félix Tshisékédi n’avait pas encore donné sa communication spéciale sur la question. Communication attendue depuis mardi 22h. Toutefois, le compte rendu de ce conseil de ministre fait état de points abordés au cours des travaux. Ces mesures ont trait notamment :
- à l’accès au territoire ;
- au rassemblement des personnes dans les lieux privés et publics ;
- à la sensibilisation et à la protection de la population;
- aux mouvements des populations à l’intérieur du territoire ;
- à la prise en charge des personnes contaminées.
Par ailleurs, le SENAT a décidé de ne pas tenir ses assises tant que la sécurité sanitaire des élus n’est pas garantie. L’assemblée Nationale de son côté continue de tenir ses travaux.
Le Tchad ferme à son tour sa frontière aux vols internationaux pour se prévenir contre le coronavirus à partir de jeudi prochain. Dans un communiqué diffusé ce lundi, le gouvernement tchadien affirme qu’il n’y a aucun cas de Covid-19 mais appelle la population à respecter plusieurs mesures de sécurité. Le gouvernement à titre préventif, interdit tout regroupement de plus de cinquante personnes, annulant les rencontres internationales prévues au Tchad et surtout la fermeture des frontières aériennes dès jeudi soir 19 mars et pour 14 jours. Les Tchadiens qui se trouvent à l’étranger et qui souhaitent rentrer avaient donc 72 heures pour le faire. Pendant ce temps, les frontières terrestres avec les autres pays voisins restent ouvertes, à l’exception du Soudan et de la Centrafrique et du Cameroun fermées pour des raisons de sécurité.
Du côté du Bénin, l’Etat a officialisé la nouvelle du premier cas avéré. Selon le ministre béninois de la Santé, il s’agit d’un ressortissant burkinabè en provenance jeudi de Ouagadougou. Mais il avait séjourné une dizaine de jours en Belgique auparavant, et n’a pas respecté les consignes sanitaires en vigueur comme l’auto-confinement. Dès les premiers symptômes, il a réalisé un premier test dans une clinique privée sans résultats probants et c’est le laboratoire du site d’isolement installé par le gouvernement qui a confirmé le diagnostic du Covid-19. Le ministre en a profité pour rappeler les mesures en cours et lancé cet appel : « J’invite la population à observer strictement les mesures d’hygiène en vigueur et je demande instamment aux sujets, de retour de voyage d’un pays touchés d’observer scrupuleusement les mesures d’auto-isolement. » Le chef de l’État béninois Patrice Talon présidera ce mercredi un conseil des ministres extraordinaire sur l’épidémie. C’est certainement au sortir de ces assises que les béninois seront fixés sur les mesures spéciales de prévention contre le Covid-19.
Au Nigeria, pays le plus peuplé du continent, des mesures d’appui financiers ont été engagés par le gouvernement. 163 millions de dollars, c’est le montant du fonds que la Banque centrale du Nigeria va créer. Il viendra appuyer les banques, en leur permettant de donner aux créanciers plus de temps pour rembourser les prêts. Mais il ne s’agit pas de n’importe quels emprunts selon Godwin Emefiele, le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria : le choix fait est de soutenir le crédit pour le secteur de la santé. Seront en particulier concernés des prêts aux entreprises pharmaceutiques qui envisagent d’agrandir ou de construire des usines de fabrication de médicaments. Parmi les autres mesures annoncées figure la réduction des taux d’intérêt de certains prêts bancaires centraux à 5 % par an, contre 9 % pendant un an. D’autres part, le Nigéria fait face aux premières conséquences à l’instar de la chute du prix du pétrole sur le marché international.
Aux Comores, le président Azali Assoumani s’est adressé à la nation lundi dernier depuis le palais présidentiel pour la première fois depuis que le premier cas de Covid-19 a été confirmé dans l’archipel. Le chef de l’État était très attendu sur des mesures de prévention fortes. Celles-ci s’avèrent finalement limitées. Il s’agit de la suspension des commémorations, cérémonies et autres rassemblements de plus de vingt personnes. En revanche le fonctionnement des écoles reste inchangé alors même que dans nombre d’entre elles, le manque d’eau est un problème permanent donc difficile d’observer les mesures d’hygiène. Le Chef de l’Etat comorien a refusé de fermer ses frontières. Car toute son économie dépend des importations.
Au Cameroun, des mesures strictes ont été décidées par le gouvernement. En tout 13 points qui partent de la fermeture des frontières aériennes, terrestres et maritimes jusqu’à la limitation de la circulation des personnes dans les villes, en passant par l’interdiction du rassemblement de plus de 50 personnes. Des mesures qui entrent en vigueur ce mercredi sur tout le territoire camerounais. Toutes les écoles, lycées et universités sont fermées jusqu’à nouvel ordre.
Dans les deux principaux aéroports Yaoundé et Douala, des cordons sanitaires ont été mis en place : une prise de température, et une fiche à remplir pour tous les passagers, afin de retrouver et suivre les personnes ayant voyagé avec des malades confirmés. C’est le travail fastidieux actuellement mené. « Nous sommes aussi en contact avec les compagnies aériennes pour obtenir la liste » des passagers » en tenant « compte des normes européennes de confidentialité » explique le porte-parole du gouvernement. Dimanche les autorités ont également lancé à travers les médias un appel pour demander aux personnes concernées de « se signaler de toute urgence ». Vivement que le grand nombre de citoyens en soi épargné.
Stéphane NZESSEU
Selon nos sources sur place à Ngaoundéré, la grève de ce lundi 16 mars 2020, « fait suite au ras-le-bol que les conducteurs de motos taxi ont voulu exprimer à la suite des mesures instituées par les pouvoirs publics, celles réprimant leur circulation dans la ville après 20 heures, qui dure depuis plusieurs mois ». Un mouvement d’humeur qui a donné lieu à un violent affrontement avec les forces de maintien de l’ordre et s’est soldé par la disparition de deux conducteurs de motos taxi, nous a-t-on confié.
Les heurts entre la Police et les motos taxi dans la ville de Ngaoundéré ont entrainé la mort de deux motos taximen. Informé de la situation, le Gouverneur de l’Adamaoua Kildadi Taguieke Boukar a effectué une descente sur les lieux pour s’enquérir de la situation. L’autorité administrative a accusé l’opposition notamment l’UNDP d’être à l’origine de la manœuvre, renseignent nos sources.
Dans la foulée, les ressortissants de la région de l’Adamaoua jugent peu courtois les propos du N°1 de la région. Certains d’entre eux ont même souhaité le départ de ce dernier car pensent-ils, l’autorité « voudrait envenimer la situation qui est déjà tendue en accusant l’opposition d’être à la manœuvre ».
Ce mardi, la vie a repris son cours normal dans la ville de Ngaoundéré, le calme est revenu, à en croire nos sources qui précisent également que le Gouverneur a appelé les grévistes à se retenir, il promet que leurs réclamations seront prises en compte à brève échéance.
Innocent D H
Les raisons évoquées par Abdel Bah sont simples : « Suite à la préoccupation croissante liée au virus COVID 19 et au rapport de la visite d’inspection médicale récemment conduite dans le pays hôte du Chan Total Cameroun 2020, le comité d’urgence de la Caf a décidé aujourd’hui de reporter la compétition jusqu’à nouvel date ».
Dans le document rendu public par la Confédération Africaine de Football, on peut en outre découvrir « les facteurs pris en compte par le Comité d’Urgence : « Même si la situation est considérée comme étant sous contrôle au Cameroun et selon les recommandations de l’OMS, la crise n’est pas encore stabilisée en Afrique et il est très difficile de prévoir son évolution dans les prochains jours…Voyager à travers le continent devient de plus en plus compliqué, voire impossible pour certains pays, en raison des restrictions mises en place par les différents gouvernements, etc.
Alors que se prenait cette décision, au Cameroun, Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports et de l’Education Physique a présidé une session extraordinaire du Cocan (Comité chargé de l’organisation de la compétition).
Un seul point était inscrit à l’ordre du jour : L’évaluation de l’impact de la pandémie du Coronavirus sur les activités préparatoires et d’organisation du Chan 2020 au Cameroun.
Après un tour d’horizon de la situation créée par la pandémie, les participants ont procédé à l’analyse du contexte actuel et de ses implications sur les activités liées aux préparatifs et à l’organisation du Chan Total 2020.
Tous ont identifié les risques majeurs et relevé les multiples contraintes opérationnelles au nombre desquelles
Le confinement des populations dans de nombreux pays, qui limite les regroupements des équipes, des officiels et des supporters
La fermeture des frontières et l’arrêt des liaisons aériennes entre de nombreux pays, qui rendent difficile les déplacements des délégations
Les mesures de mise en quarantaine imposées dans divers cas
L’instabilité de la situation épidémiologique dans la grande majorité des pays qualifiés pour le Chan Total 2020…
Les deux instances ont conjointement décidé du report de la compétition à une date ultérieure.
Une décision qui apparaît comme une réponse à la volonté émise par les populations Camerounaises qui ont instamment relevé qu’aucune compétition au monde ne saurait être plus importante qu’une vie humaine.
Et, elles espèrent que le reste va suivre à savoir la fermeture des frontières terrestres et aériennes parce qu’il ne sera pas aisé pour aucun membre du gouvernement de dire avec exactitude le nombre de personnes atteintes par le COVID 19.
Nicole Ricci Minyem
Les 13 mesures du gouvernement camerounais. Elles ont été édictées ce Mardi, par le Premier ministre, chef du gouvernement qui dans son discours est revenu sur un certain nombre d’éléments ayant conduit à adopter cette nouvelle position.
« En décembre 2019, une épidémie de coronavirus (COVID-19) a été déclarée dans la Province de Wuhan en République populaire de Chine.
Au fil du temps, elle s’est progressivement propagée en Asie, en Europe et en Afrique, entraînant le décès ou la mise en quarantaine de plusieurs personnes.
Il y a quelques jours, l’Organisation Mondiale de la Santé a fait savoir que le coronavirus est passé du stade d’épidémie à celui de pandémie, avec plus de 170 000 personnes déjà contaminées dans 146 pays et environ 6500 décédés.
Le Cameroun, au même titre que de nombreux Etats dans le monde, n’est pas épargné par cette pandémie. Dès les premières heures de son apparition, le Gouvernement a mis en œuvre un plan de prévention et de riposte visant à endiguer la propagation de cette épidémie.
A ce jour, 10 cas de personnes affectées par ce virus ont été détectés dans notre pays et sont pris en charge par les services spécialisés.
Il convient de préciser cependant que jusqu’à présent, aucun foyer local de cette épidémie n’a été enregistré au Cameroun et les cas de malades jusque-là identifiés sont tous issus de personnes ayant récemment séjourné à l’étranger, ou ayant été en contact avec ces dernières.
Par conséquent, Sur Très Hautes instructions du Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA, une concertation interministérielle s’est tenue ce mardi, 17 mars 2020, à l’effet de faire le point de la situation et d’identifier les actions appropriées à mettre en œuvre.
Au terme de cette rencontre, le Président de la République a instruit les mesures suivantes :
A compter du mercredi 18 mars 2020 et jusqu’à nouvel ordre :
1. Les frontières terrestres, aériennes et maritimes du Cameroun seront fermées : tous les vols passagers en provenance de l’étranger sont suspendus, à l’exception des vols cargos et des navires transportant les produits de consommation courante ainsi que les biens et matériels essentiels, dont les temps d’escale seront limités et encadrés ; les camerounais désireux de retourner dans leur pays devront prendre l’attache de nos différentes représentations diplomatiques ;
2. La délivrance des visas d’entrée au Cameroun aux différents aéroports est suspendue ;
3. Tous les établissements publics et privés de formation relevant des différents ordres d’enseignement, de la maternelle au supérieur, y compris les centres de formation professionnelle et les grandes écoles seront fermés ;
4. Les rassemblements de plus de cinquante (50) personnes sont interdits sur toute l’étendue du territoire national ;
5. Les compétitions scolaires et universitaires sont reportées, à l’instar des jeux FENASSCO et des jeux universitaires ;
6. Les débits de boissons, les restaurants et les lieux de loisirs seront systématiquement fermés à partir de 18 heures, sous le contrôle des autorités administratives ;
7. Un système de régulation des flux des consommateurs sera instauré dans les marchés et les centres commerciaux ;
8. Les déplacements urbains et interurbains ne devront s’effectuer qu’en cas d’extrême nécessité ;
9. Les conducteurs de bus, de taxis et de mototaxis sont invités à éviter des surcharges dans les transports publics : les forces de maintien de l’ordre y veilleront particulièrement ;
10. Les formations sanitaires privées, les hôtels et autres lieux d’hébergement, les véhicules ainsi que les équipements spécifiques nécessaires à la mise en œuvre du plan de riposte contre la pandémie du COVID-19 au Cameroun pourront être réquisitionnées en tant que de besoin, à la diligence des autorités compétentes ;
11. Les administrations publiques devront privilégier les moyens de communications électroniques et les outils numériques pour les réunions susceptibles de regrouper plus de dix (10) personnes ;
12. Les missions à l’étranger des membres du Gouvernement et des agents du secteur public et parapublic sont suspendues ;
13. Les populations sont invitées à observer strictement les mesures d’hygiène recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé, à savoir notamment se laver régulièrement les mains au savon, éviter des contacts rapprochés tels que se serrer les mains ou s'embrasser.
Il s’agit des mesures certes difficiles mais nécessaires pour garantir la protection de tous et de chacun et limiter la propagation de cette pandémie.
En cas de nécessité, les populations sont invitées à appeler le numéro vert 1510 mis en place pour la mobilisation des équipes de secours.
Le Gouvernement invite les populations à ne pas céder à la panique, mais à faire preuve de discipline, de solidarité et de sens des responsabilités, au moment où le monde entier traverse des moments difficiles ».
Dans une correspondance datant de ce mardi, 17 mars 2020 parvenue à notre rédaction, Manaouda Malachie, le ministre camerounais de la Santé publique (Minsante) invite le Gouverneur de la région du Littoral à la mise en quarantaine de tous les passagers des vols en direction de Douala.
« Conformément aux hautes instructions de monsieur le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République et en vue de prévenir l’accélération de toute nouvelle importation du Coronavirus dans notre pays. J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir prendre désormais, en liaison avec les aéroports du Cameroun toutes les mesures de police administrative destinées à la mise en quarantaine systématique de tous les passagers débarquant à Douala », mentionne Manaouda Malachie dès l’entame sa lettre adressée au Gouverneur de la région du Littoral.
Le Minsante fait par ailleurs s’avoir à l’autorité administrative, « vous voudrez bien réquisitionner les hôtels et/ou des espaces susceptibles d’héberger lesdits passagers pendant une durée minimum de 14 jours ».
Cette correspondance du ministre Manaouda Malachie rentre dans le cadre de la palette des mesures prises par l’Etat pour prévenir la propagation du Coronavirus au Cameroun puisqu’en date, le pays a déjà enregistré 10 cas.
En rappel, le Chef de l’Etat, Paul Biya vient d’inviter ses compatriotes à respecter scrupuleusement les prescriptions du Gouvernement et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les comportements civiques et responsables à observer visant à prévenir la pandémie du siècle que constitue désormais le Coronavirus (Covid-19).
Innocent D H
C’était lors des assises de la première session de plein droit organisé ce Mardi dans la salle des conférences d’Elections Cameroon.
Pour ce scrutin, onze circonscriptions sont concernées : Menchum - Nord, Bui – Ouest, Mezam – Sud, Bui – Centre, Bui – Sud, Mezam – Centre, Momo – Est, Menchum – Sud, Momo – Ouest et Mezam – Nord, dans la Région du Nord Ouest et Mezam Nord Ouest d’une part et le Lebialem dans la région du Sud Ouest.
Six partis et formations politiques sont engagés dans cette compétition pour la conquête des treize sièges restants à l’Assemblée nationale. Pour le président du Conseil Electoral « les rivalités entre différents candidats sont d’une légitimité certaine car c’est une phase de marketing et de séduction politique puisque chacun présente et défend le projet de société qu’il juge le meilleur dans le sens d’apporter une plus – value à la qualité de vie des populations. Autrement dit, c’est l’espace ou l’offre et la demande politique augmentent avec pour enjeu le développement harmonieux et intégral de notre pays… ».
Objectifs des travaux de ce Mardi
Pour Enow Abrams Egbe, « Les présentes assises permettent de procéder aux ultimes réglages pour rester dans les délais mais aussi et surtout de mettre un accent particulier sur les défis sécuritaires, compte tenu du climat qui prévaut dans ces régions, quant à la sécurité des uns et des autres avant, pendant et après le scrutin… ».
Par ailleurs,
« Les enjeux sont si importants au plan national et international, que nous devons tout mettre en œuvre pour ne laisser aucune place au risque d’échec. Chaque Camerounais doit faire montre d’un sursaut patriotique, de sagesse et de civisme, afin de préserver des acquis cher à notre pays…».
Dans une sorte de plaidoyer, le président du Conseil Electoral entouré de ses plus proches collaborateurs a insisté sur le fait que « c’est le lieu de rappeler que tout le processus doit être abordé avec courtoisie, fraternité et fair – play. Les élections, ce n’est pas la bagarre. Votre carte d’électeur est votre arme. Elle vaut plus que toutes les bagarres ! Il faut seulement que vous vous en serviez!
D’autres recommandations ont été données aux différents acteurs puisées dans le code de bonne conduite dans son article premier : « Les parties prenantes s’engagent à œuvrer pour la sauvegarde de la paix, de la cohésion sociale et de l‘unité nationale, par l’acceptation des diversités d’options et d’opinions politique, et le rejet de toute violence sous toutes ses formes… ».
Point sur les différentes missions effectuées sur le terrain par les agents d’Elecam
Dans son discours, le président du Conseil Electoral a relevé que : « lors d’une récente mission d’évaluation pré – scrutin effectuée par les membres du Conseil Electoral dans ces deux régions, nous avons noté avec grande satisfaction que l’acheminement du matériel et des documents électoraux est achevé… ».
Enow Abrams Egbe à l’entame des travaux de ce Mardi n’a pas manqué de rendre hommage à Adamou Ndam Njoya, président de l’UDC qui est récemment décédé.
Nicole Ricci Minyem