L’enseignant de Journalisme n’a pas apprécié la sortie faite par son collègue le 22 avril 2021 lorsqu’il a affirmé que les épreuves pratiques proposées aux étudiants : « Agir en situation professionnelle » et « Gestion des projets »… dans les établissements privés relèvent du « Vaudou communicationnel »
Dans un post publié ce jeudi sur sa page Facebook, Xavier Messe réplique :
« M. Télesphore Tueno qui enseigne dans plusieurs Instituts privés d’enseignement supérieur (Ipes) à Douala, notamment à IUC et à IUG, estime que les épreuves pratiques sélectionnées en « Agir en situation professionnelle » et en « Gestion des projets », « relèvent du vaudou communicationnel ».
Par ailleurs, « le sujet Aspro met les candidats de la filière des organisations en déroute ». Je n’ai pas été cité nommément par Télesphore Tueno dans son interview.
Mais j’ai conduit une équipe de 6 enseignants de haut niveau pour ces épreuves pratiques. Ils enseignent pour certains à l’Université de Douala, pour d’autres dans des Ipes de Douala et de Yaoundé. Cette équipe a été constituée pour la énième fois avec succès par le Directeur de l’IUT de Douala, qui encadre les évaluations de l’examen du BTS dans le Littoral.
Les épreuves montées et proposées à l’IUT ont intégré dans leurs composantes, des enseignements théoriques dispensés pendant deux ans. Dans ces épreuves, nous avons surtout tenu compte des réalités de notre société, des préoccupations de l’entreprise et du marché de l’emploi au Cameroun.
Ces orientations sont des préoccupations depuis plus de 15 ans du Ministère de l’Enseignement supérieur pour la professionnalisation des enseignements à l’université. Certains Ipes font encore de la résistance, mais la machine de la professionnalisation est en marche dans le BTS, c’est irréversible !
Lorsque les candidats ont restitué leurs travaux devant les jurys après 04 jours d’intenses activités sur le terrain, au contact des personnes ressources et des chefs d’entreprise, ces apprenants ont été fascinés par leurs premiers contacts avec le monde professionnel.
Certains responsables d’entreprise ont tenu à aller voir ce que les étudiants ont réalisé ; des enseignants d’autres filières sont venus assister aux restitutions des réalisations professionnelles ; tous étaient émerveillés par la qualité des travaux.
Que quelqu’un qui prétend enseigner la communication au niveau supérieur s’offre l’audace d’oser s’attaquer à la qualité de ces épreuves, cela relève bêtement de la prestidigitation immature d’un frustré en quête de gloriole.
Télesphore Tueno a certainement des compétences ailleurs. Mais dans le domaine de la communication, il a encore du chemin à faire. Ce ne sont pas les petites formules préfabriquées, qu’il copie dans des livres et qui jonchent son interview pour épater ses étudiants qui feront de lui un enseignant de référence.
Mais c’est le travail, l’abnégation et l’humilité qui le porteront au sommet de la science. Lorsque j’ai lu son pamphlet, je me suis préoccupé de savoir qui était cet exhibitionniste maladroit et présomptueux ?
J’ai alors interrogé Kamgang Fodjo Ghislain Justice, Directeur de l’Ecole des licences à IUG qui lui a attribué des enseignements. Il était mortifié par son comportement. J’ai interrogé aussi le Dr Achille Ebana qui le connait à l’IUC. Pour lui, Tueno est un malade mental atteint du syndrome d’œdipe.
Je me suis approché de Casimir Amassana qui avait cautionné son recrutement à IUC : il se souvient de cet ancien étudiant inconstant en cours du soir, promotion 2012-2013 à ESG… Puisqu’il est passé par cette école, il ne m’aura pas laissé à moi un souvenir un intarissable ».
Depuis douze mois déjà, de vastes chantiers sont menés suivant le plan communal dans cette localité située à 25 kilomètres de Yaoundé, cité capitale politique camerounaise
Il s’agit par exemple du reprofilage ainsi que de l’entretien des tronçons routiers, de l’électrification des villages, de la construction des forages et bien d’autres réalisations qui tous, tendent à donner une autre physionomie à cet arrondissement mais également, à améliorer les conditions de vie des populations.
S’agissant principalement des tronçons routiers, Vincent de Paul Noa, maire de la commune d’Okola fait savoir qu’il en a reprofilé une trentaine et d’autres sont en cours de réhabilitation. Il cite entre autres : « la route Oyama-Nkolmekouma - l’accès hôpital d’Okola – lycée général d’Okola – accès église catholique – routes secondaires-quartier haoussa et camp Sap 4, accès Mva’a – entrée palmeraie Bénédict – Evian, accès Ndangueng – Ebougsi, carrefour Mekak – carrefour Nkolnyanize – Fegminbang … ».
S’agissant de la fourniture en énergie électrique, l’autorité municipale laisse entendre qu’il s’est étendu sur « l’électrification du village Mekak ; sur le renforcement en triphasé du réseau électrique de Seassi, de même que sur l’extension du réseau électrique de Enobita -.Louma – Nkolangoung ».
Parlant des autres infrastructures, Vincent de Paul Noa mentionne notamment « les travaux de construction des écoles publiques de Nkoldjobé, Bissogo, Mekak ; De l’école publique bilingue d’Okola et de certains ouvrages hydrauliques, à l’instar d’une adduction d’eau potable équipée de PMH à Mekak (Ntuissong)… Le parachèvement de maison de la culture d’Okola et la construction de la place des fêtes de la ville».
Lire aussi : Hold-up foncier : Main basse sur 1075 hectares de forêts de Ndikinimeki
Selon le journal L’Action, le maire de la commune d’arrondissement d’Okola a mis en place, des opérations telles que : « Un Enfant, Un Acte de Naissance ». Une action dont l’objectif est d’établir des actes de naissance aux enfants âgés de 0 à 15 ans et qui, depuis son lancement il y a quelques mois, a entraîné l’enregistrement des centaines de dossiers auprès des services compétents.
Dans un autre registre, plusieurs conducteurs de motos ont reçu des permis de conduire, catégorie A, grâce à un partenariat signé entre la mairie d’Okola et le ministère des Transports.
Des mesures qui ont été saluées par les habitants de cet Arrondissement qui n’ont que ce moyen de transport, aussi bien pour leur déplacement au centre ville que pour se rendre dans les campagnes et qui, pour le maire, sont très importantes.
Vincent de Paul Noa, maire de la commune d’Okola : « Avec le reprofilage des routes et une conduite responsable, nous sommes convaincus de préserver la vie de nos frères et sœurs qui font en permanence la navette entre leur lieu de résidence et le centre d’Okola, pour diverses raisons… ».
Nicole Ricci Minyem
Après avoir considéré comme « Légères » et « irresponsables » les paroles de Maurice Kamto justifiant le manque de 215,6 millions de FCFA constaté entre les montants collectés et les données affichées sur la plateforme de collecte des fonds de l'opération Survie Cameroun, le président du comité de gestion de cette action semble remettre une couche afin de démontrer qu’il y a eu détournements.
« On ne feint pas indéfiniment, on se révèle bien des fois à soi-même et toutes les fois, avec le temps, aux autres. Nos ambitions sont éprouvées par …le temps, cet implacable et impartial juge froid, et nos convictions sont passées au crible de notre sincérité, de nos motifs et motivations. Le temps, qui ne s’arrête pas, met en lumière nos versatilités et nos égos.
Il y a effectivement un temps pour tout : un temps pour la dissimulation de la vérité, et un autre pour sa manifestation ».
Une sortie qui a réveillé les passions sur la toile, entre les militants du Mrc et ceux qui n’ont jamais accordé leur confiance au président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Même si de leur point de vue, la sortie de Christian Penda Ekoka pourrait autant s’adresser à sa propre personne qu’à Kamto Maurice.
Morceaux choisis
« C’est une évidence depuis la nuit des temps, que les Saints ne sont pas sur terre. Et qu’en tant que humain hélas ! On est à la fois imparfait et perfectible. Mais comment le devenir, si on ne se casse pas de temps en temps la figure » ?
« La vérité se construit avec le temps parce qu’elle est volatile, se cache et se fait plutôt découvrir. Bon vent à vous qui après avoir contribué à cette mascarade de Survie Cameroun, avez repris vos esprits… ».
« Il ne se fait jamais trop tard et ce message prouve qu’aujourd’hui, vous aurez su faire la part des choses, même si l’on doit regretter que ce soit à cause de ce que certains pourront considérer comme réflexion, parce que le partage de l’argent a été mal fait. Il ne se fait jamais tard lorsqu’on veut fixer les bases d’une société transparente, sous contrôle permanent dans laquelle les dirigeants recherchent le quitus de gestion… ».
En rappe, Maurice Kamto pour répondre à ceux qui n’ont eu de cesse de demander l’audit de la gestion de Survie Cameroun qui avait pour objectif de lutter contre la propagation du corona virus, a entre autres affirmé que :
« Le Consortium conclut qu’un bug informatique est à l’origine de l’écart constaté entre les chiffres affichés par les plateformes de collecte en ligne et le montant cumulé des sommes collectées par les opérateurs Stripe et PayPal et versées sur le compte bancaire de SCSI.
Le bug informatique en question n’a affecté que les montants affichés sur le site internet de SCSI. Tous les dons effectués en ligne ont pu être reçus dans leur intégralité par Stripe et PayPal et entièrement reversés à SCSI.
En conséquence, aucune perte financière de quelque nature que ce soit n’a été subie ni par SCSI ni par les donateurs ».
Nicole Ricci Minyem
Il s'agit de la ligne de transport qui s'étend du site de ce barrage d’une capacité de production de 420 MW, à Nyom II, une banlieue de la région du Centre. L’information a été révélée dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune par le directeur de la construction de cette infrastructure hydroélectrique.
De sources bien renseignées, au Cameroun, seulement 50% de la population a accès aux 1400 MW d’électricité disponibles. C'est sans doute, pour accroître le taux de production actuelle et de desserte que l’exécutif a opté pour la politique des barrages. Celui de Nachtigal augmentera d’un tiers les capacités énergétiques installées du pays. Selon Justin Ntsama, directeur de la construction de ce barrage hydroélectrique, la ligne de transport d'une capacité de production de 420 MW qui s'étend du site du barrage, jusqu'à Nyom II sera livrée en juillet 2021.
A en croire cette source, les travaux confiés à la société Bouygues Energies & Services ont été lancés en début d’année 2020 et aboutiront à la construction d’une ligne de transport d’énergie longue de 50,8 km. Grâce à 123 pylônes de 10 à 80 tonnes, hauts de 40 à 65 mètres, cette infrastructure permettra d’injecter l’énergie produite à Nachtigal dans le réseau interconnecté Sud, qui couvre six des 10 régions que compte le Cameroun (exception faite des trois régions septentrionales et de l’Est).
Démarré le 11 septembre 2020, la mise en place du premier des 123 pylônes de cette ligne de transport d’énergie, « située dans le village de Nkol Nguem, s’est achevée le 21 septembre 2020 », informe Nachtigal Hydro-Power Company (NHPC) l’entreprise du projet.
Le projet du barrage hydroélectrique de Nachtigal, c'est un investissement d’un montant total de 786 milliards FCFA. Il devrait permettre d'injecter ses premiers mégawatts dans le réseau électrique camerounais en 2023, apprend-on. Ce qui va augmenter d’un tiers les capacités énergétiques actuellement installées dans le pays qui ne permettent pas de résorber le déficit actuel en énergie électrique observé au Cameroun.
Innocent D H
Pendant des années, elles ont été privées des vastes hectares de forêts qui constituaient l'un des atouts les plus importants de chacun de leurs villages, au profit des carrières créées par des sociétés étrangères. Ces dernières, française, chinoise, portugaise, indienne et autres extraient des matériaux de construction tels que des graviers et autres dépôts sédimentaires.
La perception et la crédibilité du développement participatif, concepts qui suggèrent l’implication des Populations autochtones ou locales, de même que les projets de conservation durable souffrent souvent de leur confrontation avec l'exploitation forestière ; surtout si cette dernière est incontrôlée.
Dans le Département de la Sanaga Maritime, mais plus précisément dans les villages Logbadjeck et Kopongo, sites sur lesquels nous avons mené une enquête, les populations, démunies, faibles et sans véritables moyens de défense, assistent à la destruction de leur forêt, remplacées par les carrières installées par de grandes filiales étrangères.
D’ailleurs, dans le cadre d’une étude menée par “Global Forest Watch”, il est démontré que de 2001 à 2020, la Sanaga Maritime a perdu 78,6 kha de couvert arboré, soit une diminution de 9,1% du couvert arboré depuis 2000, et 28,1Mt d'émissions de CO₂.
Or, dans leur prospection, ces dernières ne tiennent pas toujours compte des délimitations mentionnées sur les documents qui leur sont attribués par les administrations concernées.
C’est par exemple ce qui s’est passé à Kopongo, comme le relève sa Majesté Salomon Motassi, chef de village : « L’entreprise Razel a, au-delà de couper des arbres aux essences rares, détourné le cours d’eau qui faisait office de barrière entre le village Logbadjeck et le nôtre. Je ne suis pas en mesure de vous dire exactement le nombre d’hectares de forêt détruit lors des opérations menées par Razel ; Cependant, je peux vous dire avec certitude que nous avons perdu les essences comme le Bibinga - l’Azobe – l’Iroko - le Noyer, le Teck et bien d’autres… ».
Bien que les responsables des différentes carrières se défendent éperdument, les populations de Logbadjeck par exemple, estiment que l’intrusion des individus, pas toujours identifiables dans leur forêt, à des heures indues pour des coupes sauvages et illégales des grumes, a connu une extension ces dernières années à cause de ces industries de carrière.
Celles-ci ouvrent en permanence de larges pistes forestières, détruisant des hectares de plantation, détournant des cours d’eau, etc.
Et, bien que cela ne repose sur aucune étude scientifique, les habitants de Logbadjeck estiment qu’ « au moins 60% d’hectares de forêts ont été détruites, remplacées par des entreprises françaises, chinoises, libanaises, portugaises qui ne garantissent aucune mesure restrictive afin d’éviter les débordements dans leur zone d'intervention… ».
Confère le tableau ci-dessous qui représente les données recueillies auprès des populations.
Par ailleurs, les plaintes des populations locales montrent que la proximité physique des mécanismes de conservation, associée à ceux de l'exploitation, du déploiement dans les zones concernées, sans parler des négociations avec les villageois semblent avoir engendré une méfiance croissante.
Si cette option s'avère incontournable dans les politiques de «bonne gouvernance» de même que les programmes de «développement durable» aujourd'hui;
Si comme le laisse entendre le Centre pour l’Environnement et le Développement (CED), qui prend appui dans les discours institutionnels et politiques dominants, comme dans les déclarations des programmes de coopération internationale, les formules consensuelles de Développement Durable et de Participation Locale donnent l'impression de vouloir imposer un certain humanisme, leur mise en pratique est de peu d'utilité surtout pour ceux qui sont censés en bénéficier.
La situation qui prévaut à Logbadjeck, semble être une parfaite illustration de ce déphasage, entre les discours et la pratique. Les entreprises françaises, portugaises, libanaises, chinoises et autres qui exploitent ces vastes étendues de terres, ayant appartenu autrefois aux habitants de ce village, donnent l'impression de ne pas se préoccuper des concepts évoqués ci-dessus, se contentant de se prévaloir des autorisations obtenues auprès des Administrations concernées.
Au-delà de spolier les populations de leurs terres, privant ainsi les générations futures de leur patrimoine, ces différentes industries emploient très peu de jeunes locaux et, pour ceux qui sont recrutés, ils ne bénéficient pas tout à fait des normes requises par l’Organisation Internationale du Travail.
Le constat sur le terrain, de même que les différents avis recueillis auprès de divers acteurs nous ont amené à évaluer de manière tout à fait caricaturale, le pourcentage ci après : Seulement 15% de jeunes recrutés viennent de Logbadjeck avec 1% de femmes, qui sont uniquement affectées aux travaux ménagers et 85% de travailleurs qui viennent de Douala, Puma, Yaoundé et d'autres villes du Cameroun.
Des chiffres que nous n’avons pu comparer avec aucune donnée officielle, étant donné que dans les services du Cadastres, et même au niveau du ministère des Forêts et de la Faune, les différents responsables rencontrés ont affirmé qu’il n’en existe aucun. Les raisons de ces choix qui paraissent discriminatoires sont de nature diverse.
Sa Majesté Séraphin Hiol Motassi - Chef traditionnel de Logbadjeck interrogé sur la question, parle notamment de paresse, d’irresponsabilité, de non-respect des termes du contrat et autres : «Nous sommes certes conscients que les exploitants de carrière ne respectent pas totalement le cahier des charges, mais jusqu'ici nous nous sommes battus pour recruter les jeunes de notre village dans ces sociétés ne pas afficher de comportement responsable et ce que nous avons le plus déploré, c'est la consommation d'alcool ...
Nous avons dû intervenir plus d'une fois, par exemple lorsque nous avons entendu parler des licenciements chez Razel - Société française mais, lorsque les faits nous ont été présentés, nous avons été contraints d'abdiquer, car enterrer un enfant qui allait travailler à la carrière, en un état d'ivresse très avancé et au chômage, vous conviendrez avec moi que le choix est vite fait… ».
Ceux qui y travaillent ont des contrats à durée déterminée et peuvent être licenciés au moindre faux pas, sans aucun recours, comme l’affirme Landry Mbeleck – Jeune en chômage :
« J’ai été employé pendant 11 mois, au sein des entreprises chinoises installées ici chez nous. Si l'on peut se réjouir qu'à Royal et Huang Pierre, les salaires sont acceptables, les horaires de travail respectées, en plus du paiement des heures supplémentaires, on déplore néanmoins le fait que certains jeunes aient été licenciés pour des raisons que je trouve fallacieuse ; J’ai été licencié parce qu’on m’a accusé d’avoir été absent pendant quelques jours…
Et pourtant, j’étais bien souffrant et j’ai même apporté mes carnets d’hospitalisation ; Je dois vous dire que j’ai utilisé mon propre argent pour me soigner, l’entreprise ne m’a rien donné et a refusé de me prendre en charge, sans oublier que je n’étais même pas affilié à la Cnps…Je ne peux compter le nombre de mes camarades qui sont dans la même situation que moi, et qui ont eu des accidents de travail, dans les carrières mêmes ».
En dehors de la société Razel, qui s'efforce de fournir à ses employés les uniformes conformes à ce type d’emploi, les jeunes présents sur les autres chantiers s'y rendent, pratiquement avec des tenues qu’ils portent pour aller dans les champs. Une situation qui ne semble pas le moins du monde émouvoir ces industriels, concentrés qu’ils sont à se faire un maximum d’argent.
Les Camerounais recrutés sont, dans la quasi-majorité des cas, affectés à des tâches subordonnées. Les quelques rares qui sortent du lot, à l’instar de François Bell, disent qu'ils ont dû travailler dur avant de se voir confier des responsabilités.
Bell François - Directeur adjoint de Royal et Huang Pierre : «Nous ne pouvons pas rejeter entièrement la faute sur les opérateurs. Ici, chez les Chinois, c'est juste le travail qui porte ses fruits. J'ai gravi les échelons, prouvant que je suis qualifié pour faire le travail requis ...
Je n'ai jamais fait de surcharge, contrairement à certains, bref, j'ai réussi à instaurer un climat de confiance qui m'a donné la latitude d'occuper le poste qui est le mien ... ».
Les routes qui serpentent à travers le paysage luxuriant et traversent les villages de cet arrondissement sont dans un état lamentable. Les chaussées, qui faisaient jadis la fierté des populations locales sont depuis bientôt dix ans, voire plus, lacérées par des grumiers transportant du bois, de même que des camions transportant du gravier, sous le regard impuissant des habitants, qui souhaitent instamment que cessent ces va-et-vient qui altèrent considérablement le frêle patrimoine routier de la localité et diminuent la population forestière.
Une prière qui se fait d’autant plus insistante que les clauses inscrites dans les cahiers de charge, signés par les exploitants de ces ères ne sont quasiment plus respectées. Tous se livrent une bataille sans merci, arguant qu’à cause de l’implantation des multiples carrières, les bénéfices ne sont plus assez conséquents.
Des arguments battus en brèche par Koambi Betta Anicet Bernadin - Sous Préfet de l’Arrondissement de Logbadjeck qui, au cours d’une rencontre avec les différents acteurs, a invité les uns et les autres à aller au-delà de la nourriture du village, car dans les cahiers de charge, il est inscrit l’arrangement des routes, la construction des Salles de classe, des Centres de santé, des forages d’eau et autres.
Le sous préfet nouvellement nommé représente une lueur d’espoir pour les Populations de Logbadjeck, même si ce dernier est conscient des blocages qu’il pourra rencontrer sur son chemin, à cause de la chaîne d’influence malsaine et de la corruption que certains ont développé au fil des ans.
Une question taraude toutefois les esprits : Combien de temps va t –il falloir pour que les arbres repoussent et que la forêt de la Commune de Logbadjeck retrouve sa verdoyante nature d’antan ?
Nicole Ricci Minyem
Cette histoire a été soutenue par Code for Africa et financée par Global Forest Watch (GFW) avec le soutien du ministère norvégien du climat et de l'environnement (KLD). GFW soutient le journalisme axé sur les données par le biais de son initiative de fonds de petites subventions. L'éditeur maintient une indépendance éditoriale complète sur les articles rapportés à l'aide de ces données.
La Crtv et la Fédération camerounaise de football ont récemment signé un contrat de droits d’image sur les championnats professionnels de football du Cameroun.
La Crtv chaîne à capitaux publics a récemment conclu un partenariat avec la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) pour ce qui est de la diffusion des droits d’image sur les championnats professionnels. Les championnats concernés par ce partenariat sont ceux de première et seconde division à savoir « Super League », « Elite One » et « Elite 2 ».
Selon nos sources, la Crtv va devoir payer un montant avoisinant une centaine de millions de FCFA à la FECAFOOT. Et ce contrat concerne la saison 2020-2021. Investir au Cameroun qui relaie aussi cette information rapporte que d’après l’une de ses sources, il s’agit d’un contrat qui se veut expérimental avant les négociations de l’année prochaine, qui devront se faire en toute connaissance de cause.
La Crtv ayant donc acquis les droits d’image pour les championnats professionnels sus précisés, ce qui va se passer pour les autres chaînes de télévision locales qui souhaiteront diffuser les matches, est qu’il faudra négocier avec la chaîne à capitaux publics.
Liliane N.
La triste nouvelle vient d'être annoncée par la fille du pharmacien et homme politique des suites de longue maladie à l'âge de 88 ans. Le Cameroun ainsi une personnalité bien connue dans les domaines médicale et politique.
Le défunt était un homme au profil bien étoffée. L'étoffe au plan professionnel, c'est que dans les années 60, à sa sortie d'école en France, il ouvre sa première pharmacie à Akwa. Joseph Pokossi Ndoumbe deviendra plus tard, propriétaire de la pharmacie du centre à Douala, la capitale économique. Ce qui le prédestinait déjà à occuper des hautes fonctions dans ce domaine. Il sera porté à la tête de plusieurs organisations telles que : le Syndicat des pharmacies du Cameroun, le Conseil de l'ordre des pharmaciens, et l'Association pharmaceutique interafricaine (API).
Joseph Pokossi Ndoumbe s'était également illustré sur le plan politique. La preuve, jusqu'à sa mort ce mercredi 28 avril 202, il occupait le poste de Président du Conseil d'administration de la Société des Aéroports du Cameroun (ADC). Durant une partie de sa vie politique, il fût député de la Nation.
Toujours dans le registre politique, l'honorable Joseph Pokossi Ndoumbe devient 1er adjoint au délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala de 1970 à 1973. Puis, délégué du gouvernement du 13 avril 1989 au 27 février 1996. L'honorable Joseph Pokossi Ndoumbe était aussi membre du bureau politique du Rdpc depuis juillet 1992 et membre du Conseil économique et social depuis 1975.
Innocent D H
En signant le livre de condoléances à l’Ambassade du Tchad au Cameroun le ministre LeJeune Mbella Mbella, a rappelé que le président de la République et le défunt maréchal Idriss Deby Itno entretenaient des relations de fraternité et de cordialité.
Le 27 avril 2021 c’est-à-dire hier mardi, LeJeune Mbella Mbella ministre des Relations Extérieures (MINREX) s’est rendu à l’Ambassade du Tchad au Cameroun, pour signer le livre de condoléances qui y a été ouvert après le décès du Maréchal Idriss Deby Itno. Le membre du gouvernement a été accueilli par S.E Djidi Bichara Hassane Ambassadeur du Tchad au Cameroun. Il y a eu un bref entretien entre les deux personnalités. Le MINREX a réitéré la compassion du président de la République, du gouvernement et du peuple camerounais au peuple frère du Tchad, durement affecté par cette disparition tragique.
Après avoir signé le livre de condoléances, le ministre Mbella Mbella a fait savoir à la presse présente à l’Ambassade du Tchad, que le décès du Maréchal Idriss Deby Itno a été une grande perte pour la communauté internationale, en général, pour l’Afrique en particulier et davantage pour la sous-région.
«Vous savez que les présidents Idriss Deby Itno et Paul Biya étaient très proches et entretenaient des relations de fraternité et de cordialité», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il a rappelé que les Chefs d’Etat Camerounais et Tchadien étaient tous les deux engagés «dans le combat de la construction de la sous-région sur les plans politique, économique, culturel et social, mais également dans un combat qui n’est pas terminé, celui de la lutte contre le terrorisme… Ma présence ici est un message du gouvernement camerounais qui vient, une fois de plus témoigner de sa solidarité à l’endroit du peuple frère tchadien».
Liliane N.
La cérémonie de remise de ces 15 000 tablettes va se dérouler au Centre d’éducation à distance de Yaoundé.
Des élèves en classe d’examen des établissements scolaires sélectionnés d’avance, vont recevoir ce jour des tablettes. On parle d’un total de 15 000 appareils qui devront permettre à ceux-ci entre autres, de mieux réviser leur leçon pour être prêt lors des examens officiels qui vont très prochainement commencés. Il est aussi question, que ces élèves s’habituent à un système éducatif facilité par l’enseignement à distance. On attend qu’ils soient capables de recourir efficacement aux nouvelles technologies et de contribuer de manière significative à leur développement.
Il convient de noter que depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus au Cameroun, la question d’un apprentissage à distance a aussi fait l’objet de moult réflexions. D’ailleurs les autorités en charge du secteur de l’éducation ont dû réajuster leurs stratégies. Il y a eu l’introduction d’un système de mi-temps avec au maximum 50 élèves par classe pour respecter la distanciation physique afin d’éviter la propagation du virus. Les élèves ont par ailleurs été invités à recourir au e-learning (enseignement numérique) en téléchargeant des cours pour leur permettre de compenser les pertes de temps de cours en présentiel.
Pour revenir donc à la cérémonie de remise des 15 000 tablettes, il faut noter que ces outils didactiques sont offerts aux élèves par le ministère des Enseignements secondaires et ses partenaires comme le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Pour Pauline Nalova Lyonga ministre des Enseignements secondaires, cette offre technologique s’inscrit dans le plan stratégique visant à privilégier le numérique en cette période de coronavirus.
Liliane N.
L’annonce a été faite ce Marti par François Legault - Premier ministre québécois : « Je suis triste de savoir qu’une femme de 54 ans en pleine forme (…) est décédée parce qu’elle a été vaccinée. C’est dur à prendre ».
La femme, dont l’identité n’a pas été révélée, « est décédée d’une thrombose cérébrale suite à une vaccination d’AstraZeneca », a indiqué de son côté le Dr Horacio Arruda, directeur de la Santé publique du Québec. Elle avait reçu un traitement médical, qui n’a pas « fonctionné », a-t-il précisé.
Le ministre québécois de la Santé, Christian Dubé, a pour sa part tenté de ne pas laisser s’amplifier les doutes envers ce vaccin et la vaccination en général.
« On savait que des complications graves, il y a en avait une sur 100.000 (doses administrées), mais il faut penser qu’à date, on a eu plus de 400.000 personnes qui ont été vaccinées avec AstraZeneca », a-t-il déclaré. Ce décès « ne devrait pas changer » la stratégie d’utilisation de ce vaccin au Québec, recommandé pour les plus de 45 ans, a d’ailleurs précisé le Dr Arruda.
Trudeau vacciné avec AstraZeneca
En fin de semaine, les autorités canadiennes avaient indiqué qu’un peu plus de 1,1 million de doses du vaccin d’AstraZeneca, l’un des quatre autorisés par Ottawa, avaient été administrées au Canada.
Seuls quatre cas de caillots sanguins associés à de faibles plaquettes avaient jusque-là été signalés dans le pays. Le Premier ministre Justin Trudeau a lui-même reçu vendredi une première dose du vaccin.
Pendant ce temps, l’Union Européenne réclame ses doses de vaccin
Une information donnée par la Commission européenne ce lundi : « Les termes du contrat n’ont pas été respectés et l’entreprise n’a pas été en position de mettre en œuvre une stratégie fiable afin d’assurer des livraisons en temps et en heure ».
25 % des doses livrées au premier semestre
AstraZeneca n’a livré au premier trimestre que 30 millions de doses à l’UE sur les 120 millions promises contractuellement. Au deuxième trimestre, il ne compte en fournir que 70 millions sur les 180 millions initialement prévus.
L’action en justice a été lancée vendredi « au nom de la Commission comme au nom des vingt-sept Etats membres, unanimes dans leur soutien à cette procédure », a-t-il ajouté, sans préciser la juridiction saisie.
Le contrat de l’Union européenne avec AstraZeneca, dont une version censurée a été rendue publique, est un contrat de droit belge, précisant que le laboratoire, la Commission et les Etats s’engagent à régler tout litige éventuel « devant la juridiction exclusive de tribunaux établis à Bruxelles ».
N.R.M
Saint Eloi Bidoung se dit convaincu du fait que le député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale Cabral Libii est une émanation du parti au pouvoir le RDPC.
Saint Eloi Bidoung qui est désormais l’ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), s’est exprimé hier 27 avril 2021 sur les antennes d’ABK Radio. En s’attaquant à ses anciens camarades du RDPC, il a lancé une pique en direction du député Cabral Libii. Pour lui, le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) n’est pas un vrai opposant. Selon lui, il vient du RDPC. Et cela sera confirmé avec la proclamation officielle de la candidature de Franck Biya à l’élection présidentielle de 2025.
«Cabral Libii est une fabrication du RDPC. Lui-même sait les raisons pour lesquelles on l’a choisi. De toutes les façons vous aurez la réponse très bientôt quand Franck Biya va officialiser sa candidature. Je crois que le premier soutien lui viendra -et souvenez-vous de ça, Saint-Eloi vous l’a dit- lui viendra du PCRN», a déclaré St Eloi Bidoung.
Ses propos ont très directement fait l’objet d’une réplique de la part du camp du député Cabral Libii. Dans une tribune, Anne Féconde Noah porte-parole de l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a vu aux déclarations de St Eloi Bidoung, des propos d’un homme politique en mal de popularité.
«Prétendre que le «pouvoir» qui gouverne le Cameroun depuis 40 ans avec les résultats qu'on connaît, a pu «fabriquer» Cabral Libii, c'est lui prêter un génie politique qu'il n'a jamais eu. Chacun essaie désormais d'attirer l'attention sur lui en attaquant l'Hon. Cabral Libii. C'est peut-être de bonne guerre vue l'envergure de l'homme d'État qu'il est. Quoi qu'il en soit, le président PCRN a une ligne à suivre. Et cette ligne n'est pas de donner une importance à tous les commentateurs du dimanche en mal de popularité et de pertinence», a déclaré Anne Féconde Noah.
Liliane N.
Alors que se prépare activement la 9ème édition du Festival International des Images Comiques (Festico), le cinéaste Ferdinand Engo, délégué général de cette fête du « Cinéma du Genre » s’est laissé aller à quelques confidences.
« J’entre dans le cinéma par effraction, Je refuse de faire comme les autres car, lorsque quelqu’un réussit dans un domaine, il dit qu’il était prédestiné à ça, non. Ce n’est pas mon cas. Je n’étais prédestiné à rien en fait. Je vivais ma vie calmement. J’avais moi aussi des parents qui rêvaient avoir des enfants médecins, militaires, avocats, professeur, bref toutes ces carrières qui, à une certaine époque donnait l’impression que l’on a socialement réussi dans sa vie.
Pour ce qui me concerne, après mes études secondaires, il s’est trouvé que je n’aime pas trop l’école. En fait, cela a toujours été le cas. J’ai donc pris la résolution de ne pas poursuivre mon cursus scolaire.
Je me suis mis à traîner partout et, c’est dans mes balades que j’ai pris langue avec l’un de mes voisins, Barry il se prénomme qui est un très grand électro-machino.
Il m’a pris sous son aile et quelquefois, il me donnait quelques pièces ; me demandait de charger les voitures pour amener le matériel sur le plateau où il travaillait, je l’accompagnais sur les sites et l’aidais, une fois sur place à tout décharger.
Oui, au fur et à mesure j’ai pris goût. A chaque fois qu’il me donnait l’opportunité de l’accompagner, j’observais attentivement tout ce qui se passait sur un plateau de cinéma. Aujourd’hui, le cinéma est devenu mon métier.
Lorsque j’ai pris conscience que j’étais attiré par le cinéma, l’occasion m’a été donné à cette époque de rencontrer un grand frère, Cyrille Masso, producteur-réalisateur. C’est lui qui m’avait parlé du métier d’Assistant Réalisateur parce qu’en fait, je voulais être acteur mais aussi réalisateur. J’ai simplement suivi son conseil.
Je crois que je suis ainsi, oui ; Parce que tout comme bon jeune, je voulais mener la belle vie, selon les canons définis dans l’imagerie populaire ; c'est-à-dire avoir une grosse et belle voiture, monter dans les avions, aller en Europe et tout.
Une chose que je ne vous ai pas dite c’est que la raison pour laquelle je voulais faire la réalisation à l’époque c’est parce que je voyais que seuls les réalisateurs montent dans les avions pour prendre part à des grands festivals.
Non, avec le temps, je me suis rendu compte que tout ça c’est rien en fait. La valeur d’un Homme c’est vraiment sa matière grise, son cerveau.
Ayant vécu le Fespaco2013, j’ai vraiment découvert ce qu’on appelle festival de cinéma, qui n’a strictement rien à voir avec ce qu’on faisait ici. C’est à mon retour que j’ai pris la résolution de faire autre chose qu’un festival de cinéma simple.
J’ai ainsi décidé de créer un festival de Genre, parce que cela n’existe pas en Afrique. Je voulais mettre sur pied, une chose qui m’est particulière.
Je me suis donc dit que comme je suis quelqu’un de toujours gai, sauf bien sûr quand je travaille, à ce moment je suis très nerveux et sérieux, il fallait donc que je mette sur pied un festival de cinéma qui fait rire. D’où la naissance du Festival International de films d’Humour et de Comédie.
Toutefois, en lieu et place de films, nous avons mis images parce que dans le premier cas, les gens segmentent cela à la fiction. Et pourtant, nous voulons valoriser toutes les œuvres filmées comiques. La première édition a eu lieu en avril 2013. Une autre va se tenir du 08 au 12 juin 2021 à Yaoundé. Des innovations et des acteurs qui seront de la partie, je vous réserve une surprise.
Je vais simplement me consacrer à mon Festico, parce que c’est mon projet de vie. C’est vraiment ce que j’ai envie de laisser en héritage. Je me vois entrain d’aider plusieurs jeunes à réaliser leurs rêves ; la réalité c’est que nous avons reçu gratuitement, nous avons le devoir de transmettre de la même manière. Je suis contre tous ceux qui refusent de donner aux autres, alors qu’ils ont été tenu un jour par la main par quelqu’un d’autre, sans débourser le moindre franc.
Nicole Ricci Minyem
« Surmonter l'hésitation vaccinale au Cameroun » est le thème choisi par les responsables du ministère de la Santé Publique qui ont réuni autour d’une même table, les experts, les élus locaux et autres acteurs
Il était question pour les uns et les autres de trouver les raisons pour lesquelles, les Populations Camerounaises, dans leur grande majorité, sont réfractaires à l’idée de se faire vacciner, notamment contre le Covid 19.
Du point de vue du Dr Amani Adidja – Sous – Directeur de la Vaccination, la situation est plus critique et le thème choisi pour commémorer cette semaine est assez évocateur des réalités vécues au Cameroun :
« Les gens hésitent à se faire vacciner. Tenez par exemple, lors de la dernière campagne qui s’est tenue au mois de mars 2021 dans les régions du Littoral, du Sud et du Sud-Ouest, la couverture vaccinale a été faible. Pour preuve au Littoral, nous avons à peine eu 50% de couverture vaccinale ;
Alors que d’habitude, lorsque nous menons des campagnes de vaccination contre les maladies qui tuent comme le choléra, la couverture vaccinale est de 80% voire 90%. Cela veut dire que la moitié des gens qui étaient censés se faire vacciner ont refusé. A certains endroits, la population nous a versé de l’eau».
Pour, Contre ou Indécis ?
Telle est la question qui a été posée à chaque participant, ayant fait le déplacement de la salle des banquets de la Croix Rouge Camerounaise. En dehors des experts, nul autre n’a pu apporter une réponse définitive à cette interrogation.
Augustin Bala – Maire de Yaoundé V a par exemple « reconnu et magnifié les bienfaits de la vaccination dans la vie quotidienne des populations ».
Cependant, dans sa posture d'homme politique, qui côtoie au quotidien les populations, l’Édile de cette Commune d’Arrondissement a souligné à grands traits la méfiance de ses concitoyens vis à vis des vaccins, notamment celui contre le coronavirus, à cause du flux d'informations pertinentes ou impertinentes qui circulent sur les réseaux sociaux.
Interpellant les experts, Augustin Bala leur a fait comprendre qu’il « Est impérieux que les spécialistes de la médecine au Cameroun adoptent une bonne stratégie de communication sociale afin de rassurer tous ceux qui refusent encore d’entendre parler du vaccin contre le Covid 19».
Un point de vue important, surtout lorsqu’on sait que le vaccin est inoculé à titre préventif et non pas curatif, bien qu’il puisse y avoir des effets indésirables.
Qu’à ce cela ne tienne, affirme le Pr Anne Esther Njom Nlend - Présidente de l’association des femmes médecins, qui ajoute que ; « La vaccination est l’intervention de santé publique la plus efficace pour éviter les décès. Vous savez qu’en matière de santé, la prévention vaut mieux que le curatif. La vaccination à Covid-19 est donc importante ».
Nicole Ricci Minyem
En visite ce Mardi dans la maison d’arrêt de cette Commune située dans le Département de la Lekié, Prosper Parfait Mbassi Bessala n’y est pas allé les mains vides
A ses compatriotes présents dans l’enceinte de cet établissement pénitencier et qui payent le lourd tribut à la société suite aux méfaits commis, l’autorité municipale a distribué un important stock de matériels, constitué pour l'essentiel des brouettes, des pioches, des râteaux, des bacs à ordures, des pulvérisateurs, des insecticides, des machettes et limes, ainsi que des vêtements.
Mais, au-delà de tous ces dons, et dans sa prise de parole, Sa Majesté Prosper Parfait Mbassi Bessala a tenu à sensibiliser les détenus sur la pandémie du Covid-19, les invitant à respecter, autant qu’il était possible de leur faire dans un tel milieu, les mesures barrières et autres instructions données par l’Autorité Étatique, étant donné que la pandémie n’épargne personne.
Et, pour passer du geste à la parole, le patron de l'exécutif municipal de Monatele a remis à Roger Claude Akono - régisseur de ce lieu d’incarcération, des cache-nez, des gels hydro-alcooliques et quatre cent quatre vingt (480) morceaux de savon dans le cadre de l'opération baptisé « un détenu, un morceau de savon ».
Les mineurs, présents au sein de cette prison, n’ont pas été lésés. Soucieux de leur instruction, sa Majesté Prosper Parfait Mbassi Bessala leur a apporté des paquets de cahiers, de bics, des cartons de craies, des ardoises ; En bonus, et pour leur permettre aussi bien de s’informer que de s’épanouir en pensant à autre chose, il leur a offert un écran plasma avec décodeur Canal+ et accessoires. Au dessus de tous ces présents, l’autorité municipale a ajouté des paquets de savon antiseptique, des pattes alimentaires et du riz.
La reconnaissance marquée des détenus
Dite par Sylvestre Baneokani - Porte-parole des détenus de la prison principale de Monatele. Il a salué le geste de leur « bienfaiteur » et a promis que ses compagnons et lui vont s’évertuer à mettre en pratique les conseils qui leur ont été prodigué…
Avant de marquer le point final à cette cérémonie qui s’est voulue sobre, bien que marquée par des chants et pas de danse esquissés par les prisonniers, Roger Claude Akono - Régisseur de la prison principale de Monatele, n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction pour cette action à la fois sociale et salutaire. Enfin, il a émis le vœu que ce partenariat perdure entre la Commune et cette maison d’arrêt dont il a la lourde charge.
Nicole Ricci Minyem