Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé rappelle entre autres, que l’inhumation d’une personne décédée des suites du Coronavirus, ne doit pas dépasser 48 heures.
La gestion des dépouilles du Covid-19 continuent de faire l’objet des conflits entre les familles des victimes et le personnel médical. Certaines de ces familles s’offusquent du fait que la dépouille d’un proche mort du Coronavirus ne leur soit pas remis. Il y en a qui dénoncent le fait qu’elles ne puissent pas voir pour une dernière fois, un proche avant qu’il ne soit porté sous terre. Et il y en a aussi qui dénoncent le fait qu’une fois arrivée au cimetière, l’équipe en charge de l’enterrement des morts du Covid-19 désertent les lieux, en abandonnant le cercueil.
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé affirme dans sa mise au point sur la gestion des dépouilles du Covid-19, avoir eu vent de dénonciations devenues récurrentes. Aussi, il a tenu à apporter des clarifications et à demander que les règles édictées par le Conseil scientifique le 22 mai 2020, soient scrupuleusement respectées.
Dans sa mise au point le Dr Malachie Manaouda reprécise ce qui suit :
- Les corps COVID-19 soient inhumés dans un délai n'excédant pas 48 heures;
- L'inhumation soit effectuée dans la ville de survenance du décès, au domicile familial s'il y est situé, ou dans un cimetière public. Dans le cas contraire, et que le transfert de la dépouille en dehors de la ville soit proscrit;
- La manipulation et l'inhumation du corps soient opérées par des personnels techniques, formés et protégés conformément aux procédures standards en la matière;
- Le corps soit placé dans un cercueil hermétique, zingué et fermé avec ou sans vitre encastrée, permettant à la famille de voir le visage du défunt;
- Les familles préalablement et dûment informées de la cause du décès à voir le corps sans contact physique, avant toute mise en bière, et à assister en nombre restreint à l'inhumation, dans le respect des précautions standards;
- Les corps soient enterrés dans le respect de la dignité humaine et de leurs traditions culturelles et religieuses, n'impliquant pas de contact physique, par les services de la mairie et de l'hôpital du lieu de décès;
- L'environnement et les surfaces sur lesquels le corps est exposé soient désinfectés conformément aux procédures en la matière.
Des mesures qui ne donnent aucune indication par rapport au coût que les familles doivent débourser
S’il est un fait qui est décrié et dont la pratique est de plus en plus à déplorer au sein des institutions sanitaires, c’est bien le peu de considération accordé aux corps des personnes qui sont décédées suite au Covid-19.
L’on voit au quotidien, les images choquantes des corps abandonnés dans les couloirs et autres recoins des hôpitaux alors que les familles n’ont pas l’autorisation d’enterrer avec toute la dignité convenue ces êtres chers qu’ils perdent.
Parmi les directives données par Manaouda Malachie et sa proximité avec les malades ainsi que les personnels sanitaires, il ne parle pas des frais à payer, en cas de malheur et, c’est chaque formation sanitaire qui exigera le prix qui lui convient face à la détresse des victimes du Covid 19.
L’on pourrait observer un remake de ce que vivent et subissent les personnes atteintes, alors que le ministre de la Santé Publique a parlé de la gratuité de la prise en charge des personnes atteintes par le Coronavirus.
Liliane N.