Le mercredi 12 septembre 2018, autour de 15 heures, trois élèves du lycée de Tigaza ont agressé un autre élève du collègue bilingue Terenstra de Bertoua. D’après la maman de la victime, Garba Théophile Joël âgé de 18 ans et élève en classe de lower six s’est fait bastonné par trois jeunes gens en tenue de classe.Dame Maffotso Félicité explique que son fils sortait des cours. À un jet de pierre de l’entrée principale de l’établissement confessionnel dont il est élève, précisément devant la paroisse Christ Roi de Nkolbikon, il est retrouvé encerclé par ses bourreaux. Trois au total. Ils étaient vêtus de leurs tenues de classe aussi. «Après quelque menaces verbales, ils se sont mis à le boxé avant de prendre la clé des champs», raconte la maman de la victime très courroucée.
Garba Théophile Joël dit reconnaître ses agresseurs. «J’ai souvent joué au football avec eux pendant les vacances, mais je n’ai pas de pas relations particulières avec ces derniers», raconte le jeune garçon. Quant à leurs identités, «il s’agit de Mépong, Ricardo et Samaki… je les connais bien», renseigne Théophile Joel Garba qui a été conduit par ses parents urgemment à l’hôpital de la garnison militaire de Bertoua où il est pris en charge.
Un médecin l’a examiné et a produit un certificat médical. Pour sa maman, cette pièce sera consignée dans la plainte qu’elle s’apprête à déposer dans les services du procureur de la République afin que justice soit faite.RebeloteCe n’est pas la première fois que des cas d’agressions physiques commis par des élèves sur leurs paires sont enregistrés à Bertoua. Au cours de l’année scolaire écoulée, un élève du lycée bilingue avait été condamné par le tribunal de première instance de Bertoua à une peine d’emprisonnement ferme de 6 mois pour agression, coups et vol contre son camarade.
La consommation du tramadol par les élèves des établissements scolaires de la place a toujours fait l’objet de plusieurs sanctions punitives. Plusieurs enfants déclarés coupables ont été condamnés sévèrement dans les tribunaux.
Concernant le phénomène d’homosexualité, une dizaine d’élèves de sexe féminin avaient été par exemple exclues définitivement du lycée de Mokolo 4 de Bertoua par Mme Ginette Mpes Bonia, proviseur dudit établissement.
En ce début de la nouvelle année scolaire 2018-2019, l’on déplore déjà ce premier cas d’agression qui n’honore pas la communauté éducative locale.