Le transport sur cette ligne assez délicate a repris hier mardi 29 janvier en début d’après-midi, au grand soulagement des usagers dont en particulier les étudiants qui sont en pleine période d’examen.
Sans pouvoir se justifier auprès de monsieur le Commissaire Central numéro 1 promptement dépêché hier mardi sur les lieux par le Délégué Régional de la Sureté Nationale du Centre, Central Numéro 1 qu’accompagnait le président du Syndicat National des Chauffeurs de Transport Péri-urbain et Rural du Cameroun (Synctrapurcam), l’officier de police responsable de la mise en fourrière de deux cars de transport desservant la ville universitaire de Soa et qui avait par ailleurs exigé pour leur libération la somme de 600.000 FCFA (300.000 FCFA par car. Ndlr) s’est vu contraint de les libérer sans aucune autre forme de procès.
Il était 14h30 minutes environ lorsque les deux chauffeurs, du reste en règles, se sont vus remettre clés et autres papiers de leurs véhicules. Par la même occasion, la décision de reprendre la desserte de la localité de Soa était donnée par le président Prosper Essomba au grand soulagement des très nombreux voyageurs qui avaient commencé à s’agglutiner dans les principaux points de chargement de la Camair, de la mobile omnisport et de Ngousso.
L’affaire aurait pu se compliquer d’avantage si Prosper Essomba n’avait pas su user de tact et de finesse. En effet, certains de ses chauffeurs, compte tenu de l’arrêt du travail imposé par la situation qui prévalait demandaient à être dédommagés. Ne souscrivant pas à cette surenchère et par soucis d’apaisement il sut les convaincre de retourner à leur travail. Dans un discours simple et concis, l’importance de ce dernier leur était réitéré. Leur a été aussi exposé, l’impérieuse nécessité, dans le contexte actuel, de s’abstenir de créer le moindre trouble dans le pays.
Ce qu’il faut savoir est qu’environ 85% du transport sur cette ligne est fait par cars, les bus et autres petites voitures clandestines se partageant les15% restants. C’est dont à un véritable service public que se sont attaqués malencontreusement les agents de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY). Au quotidien, ce sont des milliers d’étudiants qui sont transportés par ces chauffeurs et le contexte particulier de ces jours, marqué par le déroulement des examens de fin de semestre du côté de l’Université de Yaoundé II n’est vraiment pas propice à ce type d’agissements indélicats. De fil en aiguille, une grève des chauffeurs de cet axe routier aurait pu conduire à une autre plus importante des étudiants. Cet acte malencontreux, posé quelques heures plus tôt, à celles où les étudiants se rendaient à leurs examens aurait posé bien plus de problèmes qu’il n’y parait. Ceci étant, l’essentiel est sauf, le transport a repris et les examens se déroulent harmonieusement du côté de l’Université de Yaoundé II. Puissions nous ne plus revivre ce type d’incidents.