L'ex Ministre de l'Élevage, des Pêches et des Industries animales par ailleurs Secrétaire Général Adjoint au comité central du RDPC et président du Conseil d’administration de l’Université de Ngaoundéré a rendu l'âme cette nuit à Paris des suites de courte maladie.
Né en 1937 à Banyo dans la région de l’Adamaoua, il fait ses études primaires à l’Ecole Rurale de Banyo et à l’Ecole Régionale de Ngaoundéré. Ses études secondaires se déroulent au Cours Complémentaires de Garoua et au Collège Moderne de Garoua, où il obtient le BEPC, puis au Lycée Général Leclerc à Yaoundé, où il obtient le Baccalauréat, série Sciences expérimentales.
Après une année de préparation au lycée François 1er de Fontainebleau, il est reçu au concours d’entrée aux Ecoles nationales vétérinaires françaises en 1963. Ainsi, de 1963 à 1967, il poursuit ses études à l’Ecole Nationales Vétérinaire d’Alfort. En 1968, il soutient une thèse de Doctorat d’Etat en Médecine vétérinaire à la faculté de Médecine de Paris. Il est, par ailleurs, titulaire du diplôme de l’Institut d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux (IEMVT).
De retour au pays en janvier 1969, il occupe les postes de responsabilités suivants : Adjoint au chef de secteur Centre d’Elevage à Ngaoundéré (1969 - 1974) ; chargé de la campagne trypanocide dans l’Adamaoua (1969 – 1974) ; chef de sous-secteur Elevage de Ngaoundéré (1969 – 1972) ; chef de secteur Provincial de l’Elevage et des Industries Animales de l’Adamaoua (1972 – 1974). Le 08 mars 1974, il est nommé DG de la SODEPA. Et du 07 juillet 1984 au 08 décembre 2004, il est Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales.
Il a été révélé par la presse qu’en date du 8 avril 2016, l’ancien Ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales, M. Hamadjoda Adjoudji, a été inculpé par le juge d’instruction Annie Bahounoui du Tribunal Criminel Spécial (TCS), pour avoir perçu es qualité de président du conseil d’administration, une prime de plus de cinquante millions de francs CFA, octroyée par la direction générale de l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP), et ce, sans aucun fondement juridique. Cependant, sa culpabilité n’a jamais été démontrée.
Otric N.