Les activités académiques sont perturbées depuis ce mardi dans les universités publiques par une grève du Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNES) en vue d’obtenir de meilleures conditions de travail.
Parmi les principales revendications, il y a le paiement de leurs primes de modernisation de la recherche du deuxième trimestre 2018.
Dans son communiqué dont APA a pu obtenir copie, le SYNES «invite les enseignants de toutes les universités d’Etat à observer du mardi 24 juillet 2018 dès 7h30 au samedi 28 juillet 2018 à 18h une grève de protestation avec cessation de toutes les activités académiques».
Une grève pour dénoncer « les retards importants » et la « gestion opaque » de leur prime de modernisation de la recherche, d’où la nécessité d’arrêter toutes les activités d’enseignement, d’évaluation, de correction et de participation aux soutenances de masters et de thèses jusqu’au 28 juillet.
Pour les syndicalistes, si le gouvernement n’apporte pas des « réponses adéquates » à leurs préoccupations, cette position devrait être maintenue jusqu’à la tenue le 15 septembre 2018 du Bureau exécutif du SYNES où est prévue une rencontre pour réactiver le plan triennal d’amélioration du cadre d’exercice de la profession de la profession d’enseignant-chercheur.