Le club de Ligue 1 de France, l’Olympique de Marseille, a finalement mis à pied l’international camerounais Henri Bedimo. Et cette manière brutale de terminer l’aventure était importante pour le club de la Provence. Pourtant, c’est à cause de ce genre de rupture cavalière qu’aucun joueur de renom ne veut plus jouer à Marseille. Depuis deux ans, les seuls joueurs qu’ils ont réussi à faire venir en club sont de vieux joueurs, dont Adil Rami, Dimitri Payet et Steve Mandanda qui n’ont pas su s’imposer en Angleterre.
On aprlait encore cette semaine de l’échec du recrutement de Balotelli, ou encore de l’échec du prêt payant de Clinton Njié au Sporting de Lisbonne.
Tous ces échecs tireraient leur sédiment dans la manière avec laquelle ce club qui fut jadis grand, traite ses joueurs.
Henri Bedimo ne va pas se laisser abrutir, et va porter l’affaire devant les Prud’hommes, comme le déclare le journal L’Équipe : «
L
’OM me reproche d’avoir créé une académie à but social et éducatif au Cameroun avec Montpellier, un autre club que l’OM, explique le latéral gauche. Mais cela remonte plusieurs années en arrière ! J’ai commencé à négocier ce partenariat avec le MHSC en 2012, quand je jouais là-bas ».
« Ils salissent mon image et ça, je ne peux l’accepter [...] Le motif est fallacieux et abusif. Je suis persuadé que le club a cherché par tous les moyens à résilier mon contrat sans que cela ne lui coûte rien »L’
OM a répondu : «
On a été totalement abasourdis par cette affaire, car le club n’a jamais été averti de cette initiative… Pour nous, il est donc totalement justifié d’interrompre le contrat de travail du joueur en question ».
L’international défenseur camerounais a porté l’affaire devant le tribunal des prud’hommes pour contester son licenciement.
Viré de l’Olympique de Marseille (OM) ce 24 aout 2018, Henri Bedimo dénonce les pratiques de ce club et compte bien poursuivre le club phocéen aux prud’hommes.
Sur les colonnes du journal L’Equipe, le footballeur camerounais dit tout son dégoût pour l’OM. « Cela remonte à plusieurs années en arrière ! Je suis devenu parrain de cette académie en 2007 et j’ai commencé à négocier un partenariat avec Montpellier en 2012, quand j’étais joueur là- bas. Je n’ai signé à l’OM qu’à l’été 2016… On me reproche donc de mener un projet dans mon pays natal pour aider les jeunes Camerounais à avoir une vie meilleure à travers l’école et le sport ? Le motif est fallacieux et abusif. Je suis persuadé que le club a cherché par tous les moyens à résilier mon contrat sans que cela lui coûte rien. »
Alors que son contrat avec l’OM court jusqu’en 2019, Bedimo s’étonne de ce divorce précoce avec son club français. « Les mots ne sont pas assez forts. Ils me considèrent comme un vulgaire tricheur. J’ai pourtant toujours eu un comportement irréprochable. En termes d’investissement, le staff ne m’a jamais rien reproché. Je n’ai jamais eu le moindre problème dans tous les clubs où je suis passé. Là, ils salissent mon image et ça, je ne peux pas l’accepter », confie-t-il à L’Equipe.
L’OM se défend en disant que « le club n’a jamais été averti de cette initiative » de Bedimo. « On a découvert dans les médias qu’un de nos joueurs, qui a une obligation de loyauté et d’exclusivité, venait de créer un centre de formation au Cameroun avec un club concurrent. Pour nous, il est donc totalement justifié d’interrompre le contrat de travail du joueur en question. Nous sommes très sereins sur la suite de la procédure ».
Accusé d’avoir ouvert une académie dans sa ville natale, Douala, avec le partenariat de Montpellier (jugé comme un club concurrent), c’est en juillet dernier que l’OM avait engagé une procédure de licenciement à son encontre.