Après avoir accouché pour la plupart par césarienne, ces femmes ont été dans l’incapacité de régler leur facture.Certaines d’entre elles ont été tenues enfermées pendant trois mois dans une chambre, dans cette formation hospitalière. D’aucunes se sont retrouvées contraintes de dormir par terre avec leurs bébés. C’est ce que nous révèlent nos sources. Les femmes indigentes ont eu pour certaines des accouchements par césarienne. Et d’autres ont été opérées parce qu’elles avaient développé des grossesses extra-utérines.
Du côté de l’hôpital central de Yaoundé, la direction générale dit ne pas être au parfum de cette affaire et affirme qu’il s’agit d’une histoire montée de toute pièce. D’ailleurs les responsables déclarent que l’hôpital ne dispose pas d’assez de places pour pouvoir retenir prisonnières des patientes. Cependant les patientes en question qui ont été libérées le 2 août dernier affirment tout le contraire.
Dix mères ont été séquestrées pendant plusieurs jours à l’hôpital central de Yaoundé, la capitale du Cameroun. Il leur était reproché de n’avoir pas payé les frais d’accouchement par césarienne.L’image des jeunes mères tenant dans leurs bras des nouveaux nés a fait le tour d’internet et suscité l’émoi chez de nombreux camerounais.
Selon la blogosphère l’image a été prise dans une chambre tenue secrète de l’hôpital central de Yaoundé, où auraient été séquestrées les jeunes mamans.
Sollicitée, la direction générale de l’hôpital central n’a pas donné de suite à Koaci qui a tenté d’en savoir plus.
Toutefois, de sources internes et après plusieurs tentatives, nous avons appris vendredi soir que les 10 jeunes dames ont été libérées jeudi en milieu d’après-midi.
« Une bienfaitrice a payé la note et elles ont été libérées », a déclaré sous anonymat une infirmière en service à la maternité de l’hôpital central.
L’histoire a profondément choqué l’opinion dans un pays où les frais d’accouchement par césarienne restent hors de portée pour la majorité des citoyens.