L’élève s’est écroulé devant ses camarades de classe sous le choc de ce qu’ils voyaient.
La journée du vendredi 24 janvier 2020 a été difficile au Lycée bilingue de Nkol-Eton. Ce Lycée est situé dans le 1er Arrondissement de la ville de Yaoundé. Il se trouve que l’irréparable s’y est produit. Cabrel Leukeufack élève de l’établissement scolaire public est décédé devant ses camarades de classe. Le garçon âgé de 17 années était inscrit en classe de Seconde C1.
D’après les témoignages, il a eu un malaise après une séance d’éducation physique. L’enseignant de sport qui tenait la classe l’a conduit à l’infirmerie du Lycée. Par la suite, il a été emmené dans une clinique qui est à proximité de son établissement. En dépit de tous ses efforts, l’enfant est passé de vie à trépas. Son décès a remonté ses camarades de classe qui l’ont vu avoir ce malaise. Ils n’ont pas retenir leurs émotions. Et ils ont vandalisé l'infirmerie du Lycée bilingue de Nkol-Eton. Leur raison étant que la prise en charge de Cabrel Leukeufack leur camarade n’a pas été bonne. Certains l’ont jugée précaire.
Selon des sources familiales de l’élève décédé, il souffrait d’asthme. Et il était récurrent qu’il fasse des malaises. Ou même qu’il ait des crises. Le Lycée bilingue de Nkol-Eton avait-il cette information ? L’administration a-t-elle pris des mesures adaptées à l’état de santé de l’élève ? Cabrel Leukeufack a-t-il fait part de son état de santé au professeur de sport ? A cette dernière question, d’aucuns répondent par l’affirmatif. L’enfant se sentait-il mal avant le cours de sport ? Impossible d’avoir toutes les réponses aux questions qui taraudent les esprits depuis la survenue de ce drame.
Le décès de Cabrel Leukeufack qui suscité de nombreuses interrogations a provoqué une scène de panique au Lycée. Les élèves éplorés ont été pris par des scènes de bousculade. Le drame et le vacarme s’étant répandu, le Sous-préfet de Yaoundé 1er est descendu sur les lieux. Accompagné du Proviseur du Lycée, il est passé dans les salles de classes pour rassurer les élèves visiblement sous le choc.
Liliane N.