Le drame s’est produit ce lundi 21 décembre 2020 dans le village Bangoulap. Une belle contrée située dans le département du NDE, dans la région de l’Ouest Cameroun.
D’après les informations que nous avons recueillies, le jeune garçon en question se nomme ASONGA. Depuis son retour de la Guinée Equatoriale où il était en aventure, les rapports avec son géniteur sont très violents. Il ne se passait pas un jour sans qu’il y ait des disputes entre les deux hommes. Le jeune ASONGA harcelait son papa pour que celui-ci lui remette une importante somme d’argent. Ce que le père refuse à chaque fois. Mécontent du refus catégorique de son papa, le jeune homme va multiplier les tentatives de se procurer cette somme d’argent en faisant main basse sur certains biens de la famille. Il aurait essayé à trois reprises de vendre l’une des propriétés de son paternel.
C’est donc au milieu de ces prises de becs et tensions que le jeune homme, ce lundi 21 décembre, que le pire est survenu. Le jeune homme a fini par poignardé son géniteur au cours d’un unième accrochage. Ce dernier va rendre l’âme. Le fils va être immédiatement arrêté et mis en cellule. Il attend la suite de la procédure dans les cellules de la brigade de gendarmerie à Bangoulap. L’enquête suit son cours.
Ce n’est pas la première fois que de telles situations arrivent. Il y a quelques jours, l’actualité nous a servi l’histoire de cet homme qui revenu de l’aventure dans un pays de la sous-région, est venu déterrer les ossements de son géniteur dans le département du NOUN pour les commercer dans un réseau dont il faisait partie. Dans nos villes et villages, ils sont nombreux ces jeunes qui veulent devenir des fils prodigues. En réclamant leur part de l’héritage alors que le père est encore vivant.
Ces rapports inter familiaux peut également être le fait de la capitalisation de plus en plus forte de notre société contemporaine. Cette recherche effrénée de l’argent et des biens matériels à tous les prix va causer au fil du temps des drames encore plus horribles que ce à quoi le village de Bangoulap a assisté ce lundi. Il est temps d’humaniser davantage notre société. De remettre l’homme au centre des préoccupations et des intérêts des uns et des autres.
Stéphane NZESSEU