Après la lecture des résultats du BEPC ce 25 août 2020, alors qu’il n’est pas reçu à l’examen, le jeune Cabrel Francis TCHINDA va choisir de mettre fin à ses jours.
C’est la consternation depuis ce matin au quartier Bonamoussadi Sable. Un quartier du 5e arrondissement de la ville de Douala. Les cris de détresse ont fait leur lit au sein de la concession de la famille TCHINDA. Le jeune Cabrel n’est plus. Le jeune élève de 16 ans a décidé de mettre fin à ses jours. Et malgré tous les efforts faits par les médecins pour rattraper le forfait que venait de commettre le jeune homme, le pire n’a pas pu être évité. Les parents Tchinda se demandent encore ce qui a bien pu se passer dans la tête de leur fils pour qu’il pose un acte aussi horrible.
Tout se passe très rapidement. Hier en fin de journée, les résultats du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) sont annoncés. Le jeune Cabrel Francis TCHINDA présente l’examen pour la première fois. On s’imagine qu’il voulait absolument faire de ce coup d’essai un coup de maître. Qui sait si le jeune garçon s’est mis plus de pression qu’il en fallait ? Qui sait si cette longue période d’interruption de classe lui avait donné de s’exercer au point de se dire qu’il serait impossible pour lui de rater cet examen.
Malheureusement, le petit Cabrel ne sera pas reçu. Il a échoué. Son nom ne sera pas lu au milieu de ceux de ses camarades de classe. Et il ne va pas digérer ce qu’il considère comme une humiliation. Il va se diriger vers la bouteille d’eau de javel qui traîne dans la maison. Il décide d’ingurgiter une bonne quantité, dans l’intention d’en finir avec la vie. Il s’empoisonne et tombe. Lorsque ses parents s’en rendent compte, ils le conduisent vers un hôpital proche. Malheureusement, les médecins ne vont pas réussir à nettoyer son tube digestif et sauver sa vie.
Il est décédé dans les premières heures de ce mercredi matin. Son corps a été déposé à la morgue de l'hôpital de district Ad Lucem. Les faits se déroulent au quartier Sable dans le 5è arrondissement de Douala. La famille du jeune garçon est profondément consternée. Et plusieurs de ses camarades n’en reviennent pas. Personne dans son entourage n’imaginais que Cabrel puisse poser un tel acte.
Stéphane NZESSEU