Selon le MANIDEM, Akere Muna se sert d’un de ses ex-militants égaré et exclu du parti depuis le dernier congrès, pour tenter de s’attirer les faveurs de l’électorat populaire et patriotique.
La branche du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) dans laquelle milite Anicet Ekane, vient d’adresser une lettre de protestation au président du Conseil électoral.
Anicet Ekane accuse Akere Muna candidat à la Présidentielle 2018 investi par le Front populaire pour le développement (Fpd), de faire usage du logo du Manidem, dans ses supports médiatiques de campagne. Et pour justifier la présence du logo du Manidem, Akere Muna s’appuie sur une déclaration de soutien de M. Dieudonné Yebga, qu’Anicet Ekane présente comme quelqu’un qui ne fait plus partie de sa formation politique.
«Il s’appuie sur une déclaration de Dieudonné Yebga qui ose se présenter comme Président du Manidem. Or, ce Monsieur a été exclu du Manidem lors de notre dernier Congrès, tenu le 02 juin 2018 à Douala. Nous vous envoyons en pièces jointes la lettre du MINAT prenant actes des changements intervenus lors de ce Congrès», peut-on lire dans la lettre de protestation d’Anicet Ekane.
Lire le communiqué du MANIDEM
«Un communiqué rendu public le 1er septembre à Douala et signé de Dieudonné Yebga annonce que notre parti soutiendrait la candidature d’Akere Muna à la présidentielle du 7 octobre 2018.
La direction du Manidem, issue du 4e congrès ordinaire du 2 juin 2018 à Douala, n’est pas concernée par ce document et ne soutient pas la candidature d’Akere Muna.
Usant de faux, Akere Muna se sert d’un ex-militant du Manidem, égaré et exclu du parti depuis le dernier congrès, pour tenter de s’attirer les faveurs de l’électorat populaire et patriotique.
Il est évident que cette sordide opération de racolage politique est vouée à l’échec.
Le sigle et l’image du Manidem ne sauraient s’accommoder de telles mœurs politiques.
Le Peuple Kamerunais, avide de changement, réclame à cor et à cri une véritable coalition de l’opposition patriotique capable de battre le candidat du RDPC. En guise de réponse, ce challenger pour la deuxième place derrière Paul Biya se livre à une opération de brigandage politique.
Comment ne pas douter alors de la sincérité d’un tel candidat quand il affirme « vouloir en finir avec le régime Biya » ?
Le Manidem a rendu public, avec le Moci, dès juillet dernier, un Programme Minimum de Gouvernement autour duquel devrait se nouer une coalition gagnante de l’opposition, comme en octobre 1992. A la suite de cela, nous avons écrit à tous les candidats, décharges à l’appui.
En guise de réponse, Akere Muna a préféré le ramassage sur le trottoir d’un ex-militant et deux égarés, comme celui qui a signé le document sus-mentionné.
Le Manidem réaffirme sa détermination à créer une synergie autour de ce Programme minimum de gouvernement, seule voie du succès le 7 octobre prochain et au-delà. TOUT N’EST PAS PERDU !
Le Peuple Kamerunais doit donc continuer à se mobiliser pour obtenir le changement indispensable tant souhaité. Il doit continuer à rejeter les aventuriers et escrocs politiques, en quête de positionnement et avant tout préoccupés par la recherche de soutiens étrangers occidentaux prédateurs.
LA VICTOIRE EST AU BOUT D’UN CONSENSUS SUR LA RUPTURE AVEC LE NEOCOLONIALISME».
Otric N.