Depuis son clash avec le président du parti qui lui a permis de faire son entrée en politique, le journaliste politique Morgan Palmer a décidé de s’accrocher à une ambition que George Gilbert Baongla avait refoulée. A la fin l’on a envie de se demander que recherche exactement ce cupidon politique.
Amoureux des questions politiques depuis le berceau de son orientation professionnel, Morgan Palmer a très tôt embrassé le blason de la politique. D’abord féru de la couverture de l’actualité politique, de l’analyse des questions et des enjeux politiques, il a choisi il y a quelques mois de franchir un cap. Passant de spectateur et commentateur à acteur de premier rang. Mais au Cameroun, il est impossible de jouer les premiers rôles dans la « chose d’autrui ». il l’aura appris à ses dépens.
Que voulait implémenter Mr Palmer avant que Baongla le mette à l’étroit ?
Le rêve d’un Cameroun réellement prospère. Morgan Palmer incarne cette nouvelle génération d’homme politique nourrit au lait de la vraie démocratie. Et non de ce type de démocratie dont l’objectif est de confisquer les biens de la communauté dans le but de satisfaire ses bas instincts très souvent libidineux. La politique du « tout pour moi et rien pour les autres ». La politique du calcul et du jeu d’intérêt dans lequel le peuple ne se retrouve pas du tout.
Au cours de ses multiples pérégrinations, il a côtoyé de nombreux chefs d’Etat dont les valeurs démocratiques sont reconnues par la communauté internationale. Une école qu’il a chérit et qu’il a essayé d’implémenter à travers le parti de George Gilbert Baongla, la Parti Républicain. Après avoir subi cette exclusion qui ne disait pas son nom, il lui fallait opérer un choix fondamental : soit accomplir, soit trahir son destin. Face à les situations de ses concitoyens et au regard de la masse critique de camerounais qui nourrissaient dores et déjà de grands espoirs autour de son projet de société, il a fait le choix que nous constatons tous aujourd’hui : la création d’un nouvel appareil politique, le MP3 (Mouvement Progressiste 3).
Maintenant qu’il a lui aussi « sa chose » politique, espérons qu’il ne reproduira pas à la longue les mêmes tares que ses aînés. En tout cas, il est évident qu’il ne pourra pas effectivement prendre part aux prochaines échéances électorales. Mais ce n’est que le début d’une aventure que nous observons de près.
Stéphane NZESSEU