Dans un message posté sur sa page Facebook, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale Grégoire Owona s’est demandé si les enseignants qui ont déjà supporté durant des années, ne peuvent pas encore attendre quelques semaines pour le paiement de leurs droits.
Pour de nombreux internautes, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) Grégoire Owona aurait dû garder le silence. Ils estiment que ce message qu’il a publié sur sa page Facebook le 9 mars 2022 ne montre pas le souci qu’il a pour la cause des enseignants. Le Mintss dont le gouvernement est tenu pour responsable de la situation des seigneurs de la craie, s’est interrogé si ceux-ci ne peuvent pas continuer d’être patients pour quelques semaines où le paiement de leurs droits sera effectif.
«Rendons hommage à tous les fonctionnaires qui font tant de sacrifices pour notre pays et qui travaillent parfois dans des conditions très difficiles. Dénonçons tous ceux qui instrumentalisent les enseignants et les élèves en ce moment dans le mouvement de revendications auquel le Gouvernement s’attelle à apporter des solutions dans un délai raisonnable. Comme les enseignants ont supporté des années durant, ne peuvent-ils pas accepter de supporter encore quelques semaines seulement pour le paiement de leurs droits et reprendre sans délai le chemin de l’école?», a-t-il écrit.
Le message comme sus mentionné n’est pas accepté par les internautes sur la toile. D’aucuns estiment que le ministre Owona a été tout simplement maladroit.
«Oui oui nous sommes instrumentalisés par le prof Hamidou. Oui oui nous l'acceptons. Pour le reste on attend le 25. Argent en main d'abord. Plus de discours venant de vous autres», a écrit en commentaire à la publication du Mintss une certaine Ines Vany.
«Oui Mr le ministre nous sommes instrumentalisé par le Grand Prof Hamidou qui a vécu dans la précarité tandis que certains consommaient des dom Pérignons. Oui nous sommes instrumentalisé par Grand Prof Hamidou qui est décédé sans avoir la capacité de se prendre en charge. Oui nous sommes instrumentalisé car ce dernier a passé 10 ans sans salaire, sans avancements etc..», a écrit Françoise Embolo.
Liliane N.