Selon le journal panafricain Jeune Afrique, l’activiste Robert Waffo Wanto président du Conseil des Camerounais de la Diaspora et cofondateur de la Brigade Anti Sardinards, sera présenté au juge d’instruction le 28 février prochain.
Il y a du nouveau dans l’affaire relative aux saccages des représentations diplomatiques camerounaises en Europe. L’une des personnes présentées comme investigateur de ces saccages est poursuivi en France. Il s’agit de l’activiste Robert Waffo Wanto. Le journal Jeune Afrique dans sa parution du 3 février, rapporte que ce dernier va devoir répondre pour la destruction de l’Ambassade du Cameroun en France.
L’activiste qui sera défendu par Me Florence Ngueyap Noumo a reconnu avoir été l’instigateur de la destruction de l’Ambassade du Cameroun en France. Il a indiqué que les choses ont juste dégénéré avec l’intervention des forces de l’ordre françaises. Il convient d’indiquer que les faits remontent au 26 janvier 2019. Ils se sont déroulés au moment où le Mouvement pour la renaissance du Cameroun organisait aussi dans le pays des marches blanches pour dénoncer entre autre le hold-up électoral, le retrait de l’organisation de Coupe d’Afrique des Nations 2019 au Cameroun, la question de la crise anglophone. Le bilan rendu public faisait état de vol de plusieurs documents des services de renseignement, « le pillage du service financier, avec un préjudice estimé à près de 70.000 euros en espèces ».
Après le saccage, les autorités camerounaises avaient laissé entendre qu’elles engageront toutes les actions nécessaires pour que les coupables du saccage répondent de leurs actes. D’ailleurs Le Jeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures avait convoqué Gilles Thilbaut à l’époque des faits Ambassadeur de France au Cameroun.
Liliane N.