Le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi porte-parole du gouvernement rappelle que l’intérêt pour le secteur de l’éducation a toujours constitué la priorité du régime du Renouveau.
Le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi a donné hier à Yaoundé, une conférence de presse au sujet des mesures prescrites par le président de la République Paul Biya pour résoudre les problèmes des enseignants. Contrairement à ce que disent certains politiciens et analystes politiques, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le secteur de l’éducation est prioritaire.
«Les revendications des enseignants ont toujours fait l'objet de l'attention du gouvernement et plus particulièrement du Chef de l'État. L'intérêt pour l'éducation de nos jeunes compatriotes a toujours été au premier rang de ses préoccupations», a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que le président Paul Biya a prescrit entre autres la constitution systématique des dossiers d’intégration des enseignants avant la fin de leur formation; le dépôt systématique des dossiers d’intégration des lauréats des ENS et ENSET au Ministère de la Fonction publique; la dématérialisation du traitement des dossiers d’intégration dans la Fonction publique. Il a également prescrit pour ce qui est des mesures financières entre autres le versement du complément salarial à partir du mois de mars 2022 aux enseignants qui ne perçoivent que 2/3 de leur salaire; le paiement de l’indemnité de non logement à partir du mois de mars 2022; l’apurement à partir du mois de mai 2022, des rappels relatifs à l’indemnité de non logement et au complément salarial et le paiement à partir du mois de juin 2022, des rappels relatifs aux avancements des enseignants.
Ces mesures rejetées par le mouvement «On a trop supporté» des enseignants, du point de vue du ministre de la Fonction publique Joseph Le «participent de la maîtrise des effectifs et de la masse salariale».
«Les mesures du Chef de l'État visent également à raccourcir les délais de traitement des dossiers. Ces délais passeraient aujourd'hui de 30 mois à 3 mois. Les dispositions sont d'ores et déjà prises à cet effet», a-t-il déclaré.
Liliane N.