Quelques jours après la clôture de la grande fête du football africain organisée en terre Camerounaise, le ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense revient sur les mesures qui ont été prises afin d’assurer la sécurité de toutes les délégations qui ont fait le déplacement.
C’était au cours d’une réunion d’évaluation tenue mercredi dernier à huis clos, dans l’enceinte du département ministériel dont il a la charge. Bien qu’il ait été impossible d’avoir le compte rendu de la rencontre, on pourrait toutefois s’appesantir sur ce qui a été vu, notamment dans la région du Sud-Ouest qui, comme on le sait, est en proie depuis bientôt cinq ans à une crise sécuritaire.
Des messages, avec des promesses de mort ont été diffusés sur les réseaux sociaux, quelques jours avant que les matchs programmés dans les stades de Buéa et de Limbé ne se jouent ; Venant parfois des individus sans Foi ni Loi qui entendaient ainsi semer la mort et la désolation, espérant ainsi montrer à la face du monde, que le Cameroun est sous la coupe des terroristes mais surtout, que le Gouvernement a perdu la main mise sur la gestion du pays.
Un projet voué à l’échec
Les éléments des Forces de Défense de Sécurité, déployés sur le terrain ont mené un véritable travail de fourmi. Travaillant en partenariat avec les Populations qui leur ont toujours donné des informations utiles, (d’autant plus que certains « criminels » ont élu domicile dans les quartiers), les Soldats et leurs collègues, impliqués dans la surveillance du Territoire ont quelquefois réussi à tuer dans l’œuf, les envies de meurtre développés par les ambazoniens.
Des caches d’armes ont par exemple été démantelées, à l’instar de celui dans lequel se terraient les assassins des enfants de Kumba ; A Yaoundé également, les engins explosifs ont causé de graves blessures à ceux qui entendaient les utiliser contre les populations ainsi qu’au sein des délégations venues d’ailleurs, dont certains membres ont été vus entrain de faire du tourisme.
Au final, il y a eu plus de peur que de mal et, Narcisse Mouelle Kombi - ministre des Sports et de l’Education Physiques s’est dit satisfait :
« Le Cameroun est un et indivisible. Il y a eu un traitement de l’ensemble des sites, avec le même souci de la sécurité parce que, la sécurité à Douala, est aussi importante que la sécurité à Yaoundé…
La sécurité à Yaoundé est aussi sensible que la sécurité à Limbe et Buea. Nous sommes marqués par le climat de quiétude et de sérénité, ainsi que l’ambiance festive et jubilatoire sur tous les lieux de rassemblement pendant le CHAN…
Tous les sites étaient concernés par les mesures sécuritaires, raisons pour lesquelles chaque site avait deux chefs de sécurité. L’un de la CAF, et l’autre du COCAN, le tout sous la supervision des autorités nationales spécialisées, compétentes en la matière…
Nous sommes redevables des différents chefs de ces corps, qui ont mis leurs hommes à la disposition de cet évènement. Aucun élément de perturbation volontaire et objectif n’a été enregistré lors de ce CHAN et cela avec une grande satisfaction, tout à l’honneur de nos forces de maintien de l’ordre qui méritent notre reconnaissance ».
Nicole Ricci Minyem