Dans une déclaration commune, les missions diplomatiques du Canada, de la Suisse, du Royaume-Uni, et des Etats-Unis ont indiqué condamné par ailleurs, les menaces de mort contre les dirigeants de la société civile travaillant pour trouver des solutions à la crise.
A travers leurs missions diplomatiques représentées au pays, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Suisse et le Canada ont condamné le fait que des enfants et des étudiants soient pris pour cible dans les violences perpétrées dans le cadre de la crise anglophone. Ces pays ont rendu public une déclaration commune dans laquelle, ils précisent ne pas être d’accord également avec les menaces faites aux membres de la société civile, qui cherchent des solutions à la crise anglophone.
«Les chefs des missions diplomatiques du Canada, de la Suisse, du Royaume-Uni, et des Etats-Unis, condamnent les attaques contre les civils au Nord-Ouest et au Sud-Ouest -en particulier les enfants, les étudiants-, utilisant des engins piégés ou à balles réelles, ainsi que les menaces de mort contre les dirigeants de la société civile travaillant pour trouver des solutions à la crise», peut-on lire dans la déclaration commune publiée le 15 novembre 2021, sur les comptes Twitter respectifs des missions diplomatiques suscitées.
Il faut dire que cette déclaration commune du Canada, de la Suisse, du Royaume-Uni, et des Etats-Unis a été motivée par les récents drames et tristes événements qui se sont produits au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Le 10 novembre dernier, un engin explosif a explosé à l’amphi 600 de l’université de Buea. Du fait de la panique générale, il y a eu 11 étudiants grièvement blessés, qui ont été conduits dans des formations sanitaires.
La déclaration commune des missions diplomatiques du Canada, de la Suisse, du Royaume-Uni, et des Etats-Unis a également été motivée aussi par le décès de l’écolière de Buea survenu le mois dernier et celui de l’élève de Bamenda Brandy Tataw mortellement atteinte par une balle d’un policier.
Liliane N.