Mahamat Idriss Deby le président de la transition du Tchad demande à ses compatriotes de faire preuve d’hospitalité envers les camerounais, qui viennent trouver refuge dans leur territoire.
Les affrontements intercommunautaires qui se déroulent à Kousséri, semblent affecter déjà les pays frontaliers au Cameroun comme le Tchad. On apprend que plus de trente mille camerounais ont fui Kousséri pour trouver refuge au Tchad. Le président tchadien Mahamat Idriss Deby indique avoir donné à son gouvernement des instructions pour prendre des mesures appropriées à la situation. Par ailleurs, il a demandé à ses compatriotes tchadiens de «faire preuve de solidarité et de hospitalité vis-à-vis de ces personnes forcées à quitter leur pays pour se sauver».
Les réfugiés actuellement accueillis par le Tchad ne venant pas seulement du Cameroun mais du Soudan aussi, le président Mahamat Idriss Deby demande à «la communauté internationale à agir promptement, pour fournir en urgence, l’assistance nécessaire à ces nouveaux réfugiés…».
A titre de rappel, depuis dimanche dernier, Arabe-Choas et Mousgoum s’affrontent violemment. Et selon le confrère le quotidien Le Jour qui traite de ces affrontements dans son édition parue ce 9 décembre 2021 en kiosque, «l’administration peine à rétablir l’ordre dans l’arrondissement de Logone-Birni». Au point où le journaliste de Le Jour Adolarc Lamissia indique que «le spectre d’une guerre civile plane sur les départements du Logone et Chari et du Mayo-Danay».
Rendu au mercredi 8 décembre 2021, le bilan de ces affrontements faisaient état de 19 personnes tuées et 12 autres n soins intensifs. Les blessés plus graves ont été évacués à l’hôpital régional de Maroua pour des prises en charge appropriée.
«A l’origine de cet énième affrontement intercommunautaire entre éleveurs Arabes-Choas et pécheurs Mousgoum et Massa le contrôle des eaux pour la pèche et les espaces de pâturages pour les éleveurs», indique Le Jour.
Liliane N.