Un nouveau contrat a été signé ce vendredi 01er février 2019 à Yaoundé entre la Plateforme de Compétences Franco-Camerounaise de volontariats (PCFCV) et le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) pour un partenariat technique et financier. Le montant du contrat s’élève à 161 168 635 FCFA soit 245 700€.
Le partenariat, qui s'étend jusqu’en fin 2021, ambitionne de permettre la mobilisation de volontaires franco-camerounais. il sera question de proposer aux programmes du C2D, des formes d’expertises et des volontariats de types différents pouvant être mobilisées, individuellement ou en binômes, dans le but de renforcer la mise en œuvre et l’impact des programmes d’annulation et de reconversion de la dette du Cameroun vis-à-vis de la France en projets de développement.
Avec la signature de cette convention, « les programmes et projets C2D disposent désormais d’un vivier de talents et de compétences mobilisables immédiatement en cas de nécessité, dans des domaines aussi divers que la formation professionnelle, la santé, l’agriculture, l’environnement, l’eau et l’assainissement, l’urbanisme, les technologies de l’information et de la communication, la décentralisation ou encore le développement local », affirme le président du Comité technique bilatéral (CTB-C2D), Richard Evina Obam.
La plateforme de compétences franco-camerounaise de volontariats, qui réunit en son sein l’Agence du service civique nationale de participation au développement, France volontaires et Actions de bénévoles pour la coopération et le développement (AGIRabcd), touche aux formes d’expertises et de services telles que le volontariat d’échange et de compétences, le volontariat de solidarité internationale (VSI) ainsi que l’engagement de service civique.
Né de l’initiative pour les Pays pauvres très endettés (Ppte), le C2D consiste, pour la France, à restituer à un pays le remboursement de sa dette sous la forme de subventions mobilisables pour l’amélioration des conditions de vie de ses populations.
Ses deux premiers volets, intervenus en 2006 et 2001 et considérés comme les plus importants programmes d'annulation et de reconversion de dette extérieure mis en place par l’Hexagone, ont porté sur un investissement total de l’ordre de 566 milliards FCFA.
Quant au 3ème C2D, fort de quelque 400 milliards FCFA, il est constitué d'un volet dit « normal », d’un montant d’environ 236 milliards de FCFA et d'une autre partie consacrée à l’« effort additionnel de remboursement », les différents domaines financés par cette initiative étant l'agriculture, la culture, le développement rural, l’éducation, l'environnement et les forêts, les infrastructures urbaines et routières, la recherche agricole, la conservation des sols et la santé.
Otric N.